Guérir de la dépression – Rabat Maroc

Hypnose guérir la dépression

Peut-on s’éloigner de la dépression et guérir ? OUI grâce à  l’hypnose (selon un protocole strict) !

Docteur Jean-Victor Belmère – Rabat Maroc

La dépression est un terme générique qui couvre plusieurs aspects de la maladie. #balancetadepression.

Ce qu’il faut savoir sur la dépression : 

      1. La dépression est toujours liée à une cause, une cause profonde souvent révélée dans l’enfance, et cette causse profonde fait le lit, le terreau de la dépression future, si elle se manifeste.
      2. La dépression est toujours réactionnelle.
        Sur ce terreau de cause profonde se développe , face à des conflits internes, des difficultés familiales (rupture sentimentale, perte d’un être cher) ou sociales, des difficultés professionnelles, des échecs, des maladies somatiques souvent chroniques se développent une spirale négative qui a des incidences psychologiques, physiopathologiques, endocriniens et métaboliques… 
      3. Les anxiolytiques et les antidépresseurs ne guérissent pas la dépression. Ce sont des écrans qui masquent les signes mais ne traitent le problème de fond. C’est comme si mettez une couche de peinture sur un mur humide… Au début c’est beau. Mais rapidement l’humidité réapparait. 

Qu’est-ce que la dépression ? Elle est caractérisée par trois types de symptômes

      1. La chute de l’humeur 
        Plus le moral, broie du noir..
        une vison pessimiste, dramatique, dramatisante de la vie, de son passé, du futur, du présent.
      2. Le blocage 
        concerne tous les domaines, psychologiques, sentimentaux, relationnels, somatiques (le corps)
        fermeture, repli sur soi,  avec une « grosse » fatigue, tout devient corvée, 
        tout baisse, combativité, motivation, énergie, appétit, désir sexuel, 
        sommeil perturbé, transit intestinal troublé, 
        tout se ralentit concentration, mémoire, raisonnement
      3. La souffrance morale
        sa conscience reste intacte mais avec des sentiments d’infériorité, d’échec, dénigrement de soi, 
        angoisses, culpabilité, 
        impression d’incurabilité, certitude de ne jamais en sortir 
        tentatives de suicide pour retrouver la paix de l’âme.

La dépression indifféremment touche les deux sexes.

Un homme sur 10 et deux femmes sur 10.

Guérir de la dépression

On a décrit plusieurs type de dépression 

          • la dysthymie qui serait une dépression chronique mineure
          • la dépression saisonnière
          • la dépression post natale
          • la dépression masquée
          • le burnout
          • la dépression majeure
          • les troubles bipolaires
          • même la dépression exogène ou endogène
          • il faut mettre en exergue le Syndrome Dysphorique Prémentruel

Cette classification n’a pas d’intérêt en hypnose ou le travail est surtout centré sur la cause profonde à élucider, puis un travail conséquent sur les symptômes eux-mêmes

Comme je l’ai dit plus haut toute dépression a une cause et le traitement symptomatique à base d’antidépresseurs et d’anxiolytiques ne permet pas de la guérir. Il faut donc entrer en subconscience pour aller dénicher cette cause, éventuellement par des techniques de régression.

Découverte fortuite en 1951 du premier anti-dépresseur utilisé pour traiter, au départ, la tuberculose, l’iproniazide

Il devient  le chef de file des anti-dépresseurs tricycliques avec une descendance innombrable de dérivés. Les anti-dépresseurs constituent le premier volet d’un marché pharmacologiques juteux. 

Seul problème un antidépresseur n’a jamais soigné une dépression. Il est plutôt là pour la masquer et l’entretenir. les anti-dépresseurs entretiennent des revenus mirobolants pour les laboratoires qui les produisent car plus de 300 millions de personnes sont soignées chaque jour dans le monde !

Médecins et psychiatriques les prescrivent à tour de bras. Ces praticiens revoient régulièrement les « déprimés » pour renouveler leurs ordonnances, modifier la posologie ou prescrire le « nouvel antidépresseur » dernière génération informé de leur sortie par les visiteurs médicaux… 

Mais vous connaissez-vous un seul patient qu'un antidépresseur ait sorti de la dépression ?  Malheureusement moi non plus.

Mais vous connaissez-vous un seul patient qu’un antidépresseur ait sorti de la dépression ?

Malheureusement moi non plus.

En hypnose le travail sur la dépression suit un protocole précis 

D’abord la mise en confiance

Car un déprimé chronique qui souvent a fait le tour des psychiatres, des psychothérapeutes et autres médecines alternatives doute. Il doute de pouvoir s’en sortir un jour. 

Il n’a plus confiance, plus confiance aux médicaments, plus confiance au psychiatre, plus confiance en lui-même. et l’hypnothérapeute est la nième personne vers laquelle il se tourne en désespoir de cause !

Sauf que l’hypnose va le sortir de là.

La première étape de la thérapie sous hypnose est d’abord d’apprendre à lacher-prise 

Qu’est-ce que cela veut dire ? Rassurer la partie rationnelle du patient pour qu’il se laisse aller dans une relation où la partie inconsciente va prendre le relais 

Et cela prend u temps. Car une première hypnose a un effet d’apaisement très important, une relaxation et un relâchement incroyables. Problème ? La première hypnose a un effet limité dans le temps. 

Il faudra souvent deux à trois séances pour que la thérapie de la dépression puisse se mettre en route, et obtenir un lâcher-prise sur la période qui sépare les séances. 

A partir de ce moment là, la relation de confiance est établie 

Il s'agit maintenant de faire un travail en profondeur pour déterminer le "terreau"où la dépression a pu se développer, chercher la cause.

Il s’agit maintenant de faire un travail en profondeur pour déterminer le « terreau »où la dépression a pu se développer, chercher la cause.

Ce que j’ai appelé, au tout début, la cause profonde. 

Il s’agit par des séances de régression de déterminer à quelle moment la graine s’est implantée et pourquoi ? 

Et là surprise on s’aperçoit que la cause est souvent minime.

Mais dans tous les cas elle remonte à l’enfance. Il s’agit d’un interprétation par l’enfant d’une situation.

Cette interprétation fausse toute la perception émotionnelle, et se structure alors  un mécanisme vers la dépression, vers un mal être, autour duquel s’agrège toute la vie émotionnelle de l’adolescent, de l’adulte jeune, de l’adulte mûr, puis de l’adulte vieillissant. 

Cette interprétation initial est sous l’influence du milieu dans lequel il se développe. De la culture de ce milieu. Des croyances de son environnement. De l’éducation qu’il subit dans un environnement socio-culturel particulier. 

Il faut prendre conscience que l’on reproduit ce que l’on voit et apprend de son milieu familial et éducatif.

Et ainsi se développe les conditions d’une dépression.

Ensuite travailler sur chaque élément de la symptomatologie qui est propre à CHAQUE patient

Le travail est alors patient, systématique sur la symptomatologie réactionnelle  qui est individuelle et qui tient compte non seulement de l’histoire du déprimé mais de la manière dont il a évolué depuis sa tendre enfance sous les injonctions de son environnement culturel, éducationnel et ses croyances.

Mais ce syndrome dépressif a créé ses propres déviances émotionnelles qui se sont ancrées, mémorisées et enfouies qu’il convient patiemment de déstructurer te de réparer par un travail éclairé avec l’inconscient, selon des protocoles stricts et rigoureux. 

En un mot seule l’hypnose a les atouts pour vous sortir de la dépression

Docteur Jean-Victor Belmère – Hypnose PNL EMDR

Hypnose et recherche – Rabat Maroc

Hypnose et recherche

Hypnose et recherches 

Différents éléments peuvent expliquer les faibles résultats de recherches reliés à l’hypnose ainsi que l’écart entre les données de recherches et les résultats obtenus lors de rencontres en hypnose. 

En effet, l’hypnothérapie est un domaine complexe qui rassemble plusieurs composantes. Pour faire une étude sérieuse, les modalités utilisées doivent être les mêmes. La grande variété des approches en hypnothérapie augmente donc la difficulté lors des recherches en hypnose. 

Dans un premier temps, il y a plusieurs types d’hypnose, donc plusieurs écoles qui enseignent chacune selon leur philosophie respective. Ensuite, les hypnothérapeutes personnalisent leurs interventions selon leurs particularités et leurs expertises. Comme il est nécessaire d’harmoniser la façon de faire afin de créer un protocole de recherche qui peut être facilement répété, certaines pratiques seront privilégiées plutôt que d’autres afin d’uniformiser le fonctionnement. 

De plus, les participants ont leur individualité. Nous savons que deux clients ayant des difficultés de sommeil, par exemple, ne nécessiteront pas les mêmes techniques. Si l’hypnothérapeute a le loisir de s’adapter aux besoins de son client, la pratique doit rester homogène dans le cadre d’une recherche. Ensuite, la sensibilité du sujet aura aussi une influence sur les données de recherche. Puis finalement, n’oublions pas les coûts élevés de ces recherches. Voilà qui explique pourquoi nous manquons encore de preuves expérimentales pour appuyer ce que nous constatons dans nos bureaux, ce qui est tout de même dommage car certaines données scientifiques, par exemple sur les inductions, pourraient aussi nous permettre d’améliorer notre pratique. 

 

Les neurones miroirs concept et thérapie – Rabat Maroc

les neurones miroirs

L’origine des neurones miroirs

C’est dans les années 1990 que les neurones miroirs ont été découverts par l’équipe de Giacomo Rizzolatti alors qu’il étudiait le système moteur du singe. Pour bien saisir le fonctionnement des neurones miroirs, il faut en premier lieu connaître quelques notions liées au cerveau. 

Tout d’abord, nous devons savoir que le cortex cérébral, soit cette couche externe du cerveau reconnaissable à ses nombreux plis, est divisé en 4 parties : les lobes. Ces lobes sont aussi séparés en différentes aires cérébrales. Les aires cérébrales regroupent des ensembles de neurones qui sont généralement spécialisés dans des fonctions précises. Par exemple, dans le lobe frontal, nous retrouvons différentes parties du cortex cérébral relié au système moteur, dont le cortex moteur primaire, le cortex prémoteur et l’aire motrice supplémentaire, tandis que dans le lobe occipital nous retrouvons le cortex visuel. Sous le cortex, il y a d’autres structures, de nombreux noyaux, ainsi que des faisceaux d’axones qui créent différentes voies. Ces différents éléments vont s’associer afin de composer différents circuits, tel le circuit du langage, de la vision, ou encore les circuits de l’attention. 

Selon ce que nous faisons, par exemple quand je parle, quand j’écris ou quand je planifie, différents neurones vont s’activer dans différentes régions de mon cerveau, dans différentes aires cérébrales, dans différents lobes. Selon les besoins, l’information circulera par les neurones, dans différentes voies d’un espace à un autre. L’activation des neurones du cerveau sera différente selon les actions posées : « prendre », « manipuler », « arracher », et ce, même si on utilise les mêmes muscles, soit ceux de la main. En effet, le cerveau semble généralement coder des mouvements précis plutôt qu’une suite de gestes. 

Chaque fois que nous prenons un objet, de nombreuses données sont considérées. Dans un premier temps, la position de l’objet par rapport au corps, ensuite la préhension sera précisée selon la forme, le poids, et même l’utilité de l’objet, ce qui déterminera en grande partie la façon de placer les mains ou les doigts au moment de le prendre : on ne prend pas une clé, une tasse de thé chaud et une fourchette de la même manière.

Qu’est-ce que les neurones miroirs?

Les neurones miroirs sont une catégorie de neurones, remarqués dans le système moteur en premier lieu, qui s’activent aussi bien au moment de poser une action qu’au moment de regarder un congénère poser cette action. Le simple fait de regarder quelqu’un prendre une pomme active les neurones liés à l’acte de « prendre une pomme » de l’observateur, presque comme s’il le faisait lui-même. 

En plus de s’activer au moment de regarder une personne agir, soit en lien avec les gestes moteurs, il a été démontré que ces neurones s’activaient dans d’autres contextes. Par exemple en regardant une personne souffrir ou encore rire ou pleurer, sans que le sujet ne soit impliqué émotivement.

Ce qui a mené à la découverte de neurones de ce genre dans d’autres structures du cerveau. Ils ont été associés à la compréhension des gestes d’autrui, à l’imitation, à l’apprentissage, puis leurs fonctions se sont élargies, ils ont été impliqués dans l’empathie, le langage, et ont été reliés à différentes problématiques comme l’autisme, la schizophrénie et l’obésité.

Vous comprenez toute l’implication de cette découverte! Tout ce qu’il peut être possible de faire pour influencer une personne simplement en lui faisant voir ou entendre quelque chose! Des résultats exceptionnels provoqués par un système d’une grande simplicité. Les neurones miroirs ont fait sensation!

La recherche sur les neurones miroirs

Les recherches

Avec le temps, d’autres chercheurs se sont penchés sur le phénomène du système miroir, créant quelques controverses dans le milieu.

Revenons au commencement. Dans un premier temps ces neurones ont été découverts à partir d’électrodes placées directement dans le cerveau de macaques. Plusieurs recherches ont été faites chez les macaques, dans des conditions expérimentales difficiles à reproduire chez l’humain. Au moment de faire les études sur l’humain, c’est la neuro-imagerie fonctionnelle qui a été utilisée, et malgré les avancées technologiques importantes, la précision n’est pas la même. Évidemment, sans rentrer dans les détails, nous savons que le cerveau d’un macaque n’est pas le même que celui d’un humain. Donc transférer les données d’un cerveau à l’autre n’est pas aussi simple qu’il pourrait paraître. 

Il faut se rappeler que ce ne sont pas tous les neurones du cerveau qui sont miroirs, ce n’est qu’une catégorie de neurones qui aurait cette particularité. Aussi, le simple fait de découvrir leur localisation dans le cerveau humain était complexe. Toutefois, les données concernant l’activation cérébrale chez l’observateur sont généralement constatées et acceptées par les chercheurs. Les critiques sont plutôt reliées à l’interprétation et aux nombreuses conclusions qui ont été posées. Principalement, c’est l’idée de faire des neurones miroirs le mécanisme de base essentiel à la compréhension de l’autre, à l’imitation et l’implication de ce système dans certaines problématiques (autisme, schizophrénie) qui est remis en question. Les recherches en neuroscience sont complexes et se développent rapidement, alors il ne faut pas trop s’étonner qu’il y ait un certain flou concernant une découverte aussi importante.

Pour l’instant, certaines questions ne semblent pas avoir de réponses claires. : Est-ce que les activations sont toujours reliées aux neurones miroirs? Et si c’est le cas, quels sont leurs rôles, leurs fonctions? Et selon les différents emplacements dans le cerveau fonctionnent-ils tous de la même façon? 

L’étude des cerveaux endommagés 

La fonction générale des neurones miroirs est expliquée ainsi : si en regardant l’autre agir, mes neurones sont activés comme si je faisais l’action, en impliquant mon système moteur, alors en associant cette activation à mes actions, je peux déduire ce que la personne que j’observe veut faire. Je comprends plus facilement ses intentions, ses motivations, son état d’esprit, ses émotions et ce qu’elle me dit. Comme mon cerveau peut simuler ses gestes, je peux aussi apprendre plus facilement. 

L’auteur du livre Le mythe des neurones miroirs, le Dr Gregory Hickok est l’un de ceux qui a relevé certaines problématiques concernant le rôle du système des neurones miroirs, principalement dans l’implication de la compréhension des autres. Un de ses principaux questionnements : « Le singe observateur comprend t-il réellement ce que le singe observé fera au moment où l’activation se produit? » 

les réseaux cerveau like ?

Une des façons de mieux comprendre les fonctions de certaines parties du cerveau est d’étudier les conséquences chez une personne ayant des parties endommagées ou non fonctionnelles. Si le système miroir est essentiel à la compréhension de l’autre, une personne dont le système moteur est affecté, incluant ses neurones miroirs, devrait inversement avoir de la difficulté à comprendre l’autre. Les recherches effectuées sur le langage par le Dr Gregory Hickok lui démontraient que ce n’était pas le cas. 

Par exemple, lorsque la zone impliquée dans la production de la parole, soit l’aire de Broca, est endommagée, cela n’entraîne pas nécessairement une difficulté de la compréhension. D’autres exemples appuient cette information. On peut facilement constater qu’une personne atteinte de paralysie peut tout de même comprendre les actes de ceux qui l’entourent. De la même façon, selon les recherches, l’incapacité à exécuter des expressions faciales (par une paralysie du visage) n’empêchera pas leur reconnaissance chez les autres. 

De plus, il a aussi été démontré que des personnes insensibles à la douleur (depuis toujours, à la suite de mutations génétiques) pouvaient tout de même évaluer le degré de souffrance des autres, alors qu’elles ne connaissent pas la souffrance physique. 

Comme elles n’ont aucune référence de sensations douloureuses au niveau de leur cerveau, elles doivent développer d’autres façons de percevoir cette douleur, par exemple en observant l’expression des visages, en utilisant le raisonnement, et possiblement en reliant la souffrance physique de l’autre à leur expérience de souffrance émotionnelle. 

Ces différents cas laissent sous-entendre qu’il n’y a pas que les neurones miroirs qui sont impliqués. 

Ainsi, expliquer des notions complexes de compréhension de l’autre, d’empathie ou de langage par la simple reproduction de l’activité électrique du cerveau par le biais d’un seul système peut sembler réducteur. 

L’entraînement 

Ainsi l’humain peut comprendre des gestes qu’il est incapable de faire, tel le spécialiste de patinage artistique qui décortique des mouvements qu’il n’a jamais fait, reconnaissant le saut à venir en observant les gestes de préparation. Toutefois, c’est le passage à l’action qui permet l’apprentissage, et plus l’entraînement est important, plus le système miroir est activé. En effet, les études montrent des différences d’activation cérébrale intéressantes chez la personne entraînée. Par exemple en comparant l’activation des cerveaux de trois groupes (1 de non-danseur et 2 groupes de danseurs de 2 danses différentes, soit le ballet classique et le capoeira), on peut constater que ce système sera plus activé chez un danseur qui regarderait une personne danser, que chez un non-danseur. Et si la danse regardée est celle que le danseur pratique (danseur de ballet classique qui regarde un danseur de ballet classique) l’activation du cerveau est encore plus grande.De la même façon, l’activité sera plus intense chez un musicien qui écoute de la musique que chez un non-musicien. Ces dernières études nous rappellent que chaque cerveau réagira différemment devant une même scène, selon le développement de chacun, mais l’entraînement semble avoir un effet sur les neurones miroirs. Nous pouvons ici nous rappeler pourquoi certains chercheurs insistent sur l’idée que les macaques utilisés étaient des macaques entraînés.

Un défenseur

Pour sa part, le neurologue Vilayanur Ramachandran est un défenseur des neurones miroirs qu’il qualifie de neurones de Gandhi. Malgré les critiques, c’est à partir de ce mécanisme que ses recherches l’ont mené à un concept de la gestion des douleurs des membres fantômes. Ainsi, que l’interprétation d’une découverte soit vraie ou qu’elle soit fausse cela nous permet d’aller un peu plus loin dans les recherches.

Regarder, imaginer…

Qu’en est-il lorsque j’imagine?

Et bien oui, il semble que l’activation cérébrale du cerveau soit très similaire dans certaines parties du cerveau lorsque j’imagine un objet, une personne ou une situation ou que je les perçois réellement. Cela s’applique aux diverses modalités, soit visuelles, auditives, et motrices. De plus, les situations émotionnelles imaginées activeront les régions du cerveau impliquées au niveau des émotions, presque comme si elles étaient réellement vécues. Alors lorsque vous guider votre client, il faut rester prudent, même si vous ne travaillez qu’avec l’imaginaire, afin d’éviter tout dérapage. Puis, cela nous fait aussi prendre conscience de l’importance de finaliser les rencontres d’une façon positive.

Comme le rôle des neurones semble encore difficile à définir, nous devons rester prudents par rapport à leur rôle en hypnose. Cependant, agir, passer à l’action reste quand même le moteur du changement.

Pour l’instant, on peut toutefois conclure que les neurones miroirs semblent faire partie d’un ensemble extraordinaire et complexe que nous continuons de découvrir.

Quand nous mettons une personne en transe, il est important de se rappeler qu’elle nous confie ce système à l’équilibre fragile. Il faut donc en prendre soin et le protéger en travaillant avec compassion et bienveillance. Une compassion qui est développée avec ou sans les neurones miroirs! 

Références :

Hickok, Gregory, Eight problems for the Mirror Neuron theory of action understanding in monkeys and humans, J Cogn Neurosci.2009 Jul;21(7) :1229-1243

Decety, Jean, Mécanismes neurophysiologiques impliqués dans l’empathie et la sympathie, « Revue de neuropsychologie », vol.2, 2010

Seeing or doing? Influence of visual and motor familiarity in action observation

Lambert, Philippe, Neurones miroirs ou neurones miracles?, ATHENA 336.

Rosier, Florence, Où sont passés les neurones miroirs? Le monde, avril 2015. 

Les pensées en boucle, Ruminations – Rabat Maroc

Pensées en boucle, rumination

Les personnes consultent un thérapeute en hypnose pour de nombreuses problématiques : confiance en soi, douleur chronique, dépression, angoisse, insomnie…

Mais la difficulté la plus fréquemment abordée est la présence de ces fameuses pensées en boucle, dites automatiques ou encore « ruminations », dites anxieuses.

Elles peuvent surgir à n’importe quel moment : le matin, tout au long de la journée, au moment de s’endormir, et elles peuvent même venir nous réveiller la nuit ! 

Nous pourrions fournir, à ce propos, plusieurs explications concrètes telles qu’un niveau trop élevé de stress, un objectif à atteindre, de la fatigue, le cerveau qui a du mal à se mettre sur « off » ou encore les résidus d’un choc émotionnel… Oui, notre cerveau a besoin d’une explication rationnelle : nous ne supportons pas ce vide ou cette absence de sens. Alors, nous n’avons de cesse de vouloir tout contrôler parce que cela nous réconforte ! 

Vous pourriez me dire que, maintenant que nous en connaissons les causes potentielles, nous sommes peut-être rassurés. Pourtant, ces pensées automatiques sont toujours là. De nombreuses personnes trouvent des ressources dans le yoga, le sport, la lecture, la méditation ou encore dans plus de sommeil. Ce qui peut être efficace pour certains ne l’est pas pour d’autres. Reste alors la solution médicamenteuse… Mais nous savons bien que si cela nous apaise un temps, le mécanisme reviendra dès que le traitement sera terminé. 

Rumination, pensées en boucle que faire ? 

Dans le domaine des thérapies brèves, nous considérons que le corps et l’esprit font partie d’un même système cybernétique. C’est-à-dire qu’ils sont reliés. Nous pouvons donc agir soit sur le corps, soit sur l’esprit, ce qui va instantanément produire une influence réciproque. 

Savez-vous qu’il faut 21 jours pour qu’un comportement devienne une habitude et 46 jours pour qu’il devienne un réflexe ? 

Ainsi, nous avons le pouvoir de décider ce à quoi nous pensons.

Nous pouvons donc restructurer tout notre système neuronal, un peu comme un ordinateur que l’on va défragmenter. 

Nous connaissons un bon nombre de poisons ou de produits toxiques pour notre organisme. Qu’en est-il pour notre cerveau et donc pour notre pensée ? 

Il existe au moins 3 poisons majeurs pour la pensée. Prenons le temps de les regarder pour mieux les comprendre. 

Les 3 poisons majeurs de la pensée 

1) L’interprétation 

Ce mécanisme se révèle être extrêmement risqué et néfaste. Certaines personnes croient voir des signes dans ce qu’elles vivent et en déduisent toutes sortes d’analyses qu’elles tiennent ensuite pour des vérités absolues. Ceci peut avoir pour conséquence toutes sortes de représentations émotionnelles et donc de comportements. 

Prenons l’exemple d’une personne qui souhaite occuper un certain poste dans une société. Elle se donne un mal fou pour décrocher un entretien. Après de multiples tentatives, elle y arrive enfin. Pour se rendre à son rendez-vous, elle tombe en courant pour attraper son bus. Il pleut. Et le bus arrivant, elle reçoit une grande flaque d’eau en pleine figure. Elle a vite fait de se dire : « Je laisse tomber. Cet emploi n’est vraiment pas pour moi. Il y a trop de signes qui me le prouvent… » 

Ou bien, cette personne peut également se dire : « Quoiqu’il arrive, rien ne m’arrêtera ! » Elle se présente à l’entretien et dit au recruteur : « Vous avez devant vous la personne la plus déterminée qu’il soit : j’étais tellement motivée que je suis tombée en courant pour être à l’heure à notre rendez-vous. Le bus a anéanti mon brushing. Et pourtant rien n’aurait pu m’arrêter, car je suis convaincue que ce poste est fait pour moi ». Il y a des chances pour que le recruteur décide de lui faire faire un essai ! 

En fonction de l’état d’esprit dans lequel nous nous trouvons, nous allons observer dans l’environnement ou sur autrui des signes, des gestes, des paroles, qui ne sont que la projection de nos propres émotions. Ainsi, l’analyse interprétative sera le reflet de notre état d’esprit : négative si nous sommes tristes, ou positive si nous sommes joyeux. 

L’interprétation, qui nous amène à chercher, analyser ou ruminer se révèle donc être un piège. Il sera bien plus pertinent et sécuritaire de se référer uniquement aux faits et aux actes observés. 

2) La comparaison 

est un mécanisme naturel et pourtant c’est aussi l’arme de la dépréciation. On peut comparer une performance à un moment ponctuel, mais pas deux individus dans leur globalité. En me comparant aux autres, j’oriente mon attention sur mes manques et j’en oublie mes atouts. Autant comparer des tomates et des citrouilles ! Aucun individu ne ressemble à un autre, même si en apparence certains semblent mieux réussir. 

Nous avons tendance à vite oublier que nous ne possédons pas la même référence au bonheur, les mêmes objectifs, ni la même génétique ou les mêmes parents, les mêmes croyances, la même éducation, et les mêmes expériences de vie. 

Certaines qualités sont valorisées par la société tandis que d’autres sont dénigrées. Les créatifs, ambitieux, dynamiques sont étiquetés positivement alors que les empathiques, sensibles, casaniers sont connotés négativement. 

La comparaison nous porte encore une fois à des pensées qui reviennent en boucle et nous amène très souvent dans un état plutôt négatif. 

Savez-vous qu’il y a deux types fondamentaux d’apprentissages : par l’échec et par l’imitation?

Ceux qui ne veulent pas échouer se refusent à apprendre, car l’erreur est une étape indispensable au développement, nécessaire à tout apprentissage. Certes, cela implique de faire preuve d’humilité que d’accepter son erreur, mais c’est aussi une marque de sagesse de savoir dire « je ne sais pas ». La clé de la réussite ne vient-elle pas de la persévérance ? 

Puisque nous sommes dotés de neurones miroirs, il nous est donc naturel d’imiter les autres. Choisissez-vous alors, consciemment, un modèle de référence : quelqu’un que vous admirez dans chaque domaine de réussite que vous convoitez. Ainsi, vous porterez l’attention sur vos points communs et les actions à accomplir pour lui ressembler. Amusez-vous à le visualiser dans votre vie, il sera comme un guide et vous n’aurez plus qu’à l’imiter… Vous en serez stimulé, plus confiant donc plus motivé ! 

3) Le jugement 

Là encore, nous collons des étiquettes dont nous avons ensuite bien du mal à nous débarrasser… Sachez que chaque pensée crée un programme et par conséquent, le comportement qui suit. En me jugeant, je me limite et limite les performances des autres. 

C’est une forme de négligence émotionnelle qui, si elle est trop fréquente, devient de la maltraitance psychologique que je m’afflige à 

moi-même et aux autres… Préférez donc observer sans évaluer. Vous gagnerez en ouverture d’esprit, en tolérance et en bienveillance. 

Maintenant que vous avez commencé à rééduquer votre pensée en vous rapprochant de la réalité objective, je vous invite à reprogrammer votre pensée durablement. 

Chaque matin avant de commencer votre activité, je vous invite à lire ce mantra : 

« Tout dans ma vie me vient avec facilité, amour, réussite et abondance ». 

Il sera comme la météo de votre journée. Il vous aidera à mettre de la luminosité et conserver votre soleil intérieur. Vous pouvez le personnaliser avec des mots qui vous sont propres ou qui vous semblent plus percutants. Je vous invite à le lire 3 fois, lentement, en prenant le temps de ressentir le sens de chaque mot, de prendre une grande respiration entre chaque répétition. Vous pouvez également le répéter chaque soir au coucher. 

Il sera aussi pertinent de vérifier que vous êtes bien aligné, en accord entre vos valeurs et vos objectifs, afin d’éviter les conflits. Si ce n’est pas le cas, acceptez que, pour le moment présent, la réalité soit ainsi. 

Tout en vous donnant les moyens que, par vos actions ou plus tard, les choses évolueront autrement… C’est le fameux lâcher-prise ! 

Et si les ruminations surgissent encore et encore, inutile de chercher à les chasser, car plus vous voudrez qu’elles disparaissent et plus elles s’accrocheront. Tant qu’il n’y a pas d’indifférence, il y a une émotion qui perdure et entraîne un conflit donc une lutte, un combat. 

L’astuce, c’est de remplacer les pensées toxiques… par ce mantra :
 
Ma pensée n’est que ma pensée 
C’est ma vérité 
Ce n’est pas la réalité 
Le passé n’existe plus 
Le futur n’existe pas encore 
Seul le présent compte 
Le reste ce n’est que du cinéma

Ce mantra est à répéter en boucle sans interruption environ 2 minutes, soit 5 ou 6 fois. Résultat : vous serez confus, vous aurez oublié ce à quoi vous pensiez précédemment. Exactement comme maintenant, alors que vous êtes en train de lire cet article, vous n’interpréterez plus, vous vous fierez juste aux faits et à l’instant présent. 

Il vous sera alors plus facile de mettre en place une pensée alternative objective et rafraîchissante.

La pensée rafraîchissante, ce n’est pas me convaincre de penser blanc si je pense noir. C’est croire en quelque chose qui est juste et constructif pour moi. 

Par exemple, plutôt que de dire je ne vais pas y arriver je vais faire de mon mieux. Et non pas je vais y arriver. 

Ou, j’ai mal dormi cette nuit, je serai fatiguée toute la journée j’ai peu dormi, j’aurai quand même toute l’énergie pour faire tout ce que j’ai à faire aujourd’hui. Et non pas : je serai en pleine forme. 

Ces pensées rafraîchissantes auront un impact direct sur vos émotions et donc sur vos comportements. Petit à petit, vous arrêterez de vous déprécier ou de mal vous juger. Et miracle! Vous commencerez à gagner en confiance et en estime de soi parce que vous commencerez à vous respecter. Plus apaisé et serein, vous gagnerez en efficacité ! 

Là aussi, dans les pensées en boucle, les ruminations l’HYPNOSE est souveraine 

Quelles sont les croyances qui nous limitent ? 

Les Croyances

Qu’est-ce qu’une croyance ? 

Une croyance, c’est simplement des pensées que nous choisissons d’accepter comme étant vraies. À l’instant même où nous acceptons une croyance, nous lui donnons la force de contrôler toutes nos décisions. 

Elle influence notre manière de penser et nos sentiments tout au long de notre vie. Elle régit l’ensemble de nos actes. Elle détermine notre perception des événements. 

L’essentiel de notre vie est gouverné par nos croyances. 

Elles sont vitales et importantes ; elles englobent toutes choses. 

Sachez que toute l’expérience humaine ou tout ce que nous avons dit, vu, entendu, senti, ressenti ou touché est emmagasiné dans notre cerveau d’où proviennent nos références et nos croyances. Elles sont ancrées en nous depuis des années, habituellement depuis notre enfance. 

Ce que maman, papa, un professeur ou bien une figure d’autorité disait a été souvent acheté comme étant vrai et joue maintenant un rôle important dans notre vie. 

Nos expériences converties en croyances sont parfois dynamisantes (positives, constructives, source de succès) parfois limitatives (négatives, source d’ennuis et même paralysantes). Elles font référence à ce que nous sommes et sommes capables de faire. Elles peuvent transformer tous les aspects de notre vie, notre estime de soi, nos rapports avec notre entourage, notre confiance, nos actions, notre attitude, notre réussite, notre santé, voire même notre bonheur. 

Malheureusement, elles ne sont pas toujours dans notre intérêt. 

La croyance

Se débarrasser de croyances anciennes qui nous accompagnent n’est pas toujours aussi simple que nous le voudrions. Nous pouvons cependant devenir plus conscients de leur pouvoir, pour ensuite choisir de prendre les choses en main ou non. 

Parfois, nous avons tendance à ajouter un poids affectif à chacune de nos erreurs, à transformer une simple faute en un échec avec les conséquences néfastes que cela a sur nous. Emmagasiner des émotions négatives affecte notre physiologie, notre capacité de réflexion et notre état général. 

Chaque fois que nous éprouvons une réelle douleur ou un plaisir intense, notre cerveau recherche la cause et l’enregistre dans notre système nerveux, nous donnant ainsi, pour le futur, une référence, donc une nouvelle croyance. 

Alors pourquoi choisissons-nous de nous accrocher à des pensées limitées ? Parce qu’elles nous sont propres et familières. En demeurant avec les mêmes croyances, nous créons les mêmes résultats, jusqu’au moment où nous déciderons d’élever notre système de croyances. La solution commence en mettant en doute cette croyance pour ensuite choisir une formulation positive afin de reprogrammer cet événement. 

Le but de changer ou modifier nos croyances est de restaurer chez nous une perception réaliste du contexte. Les croyances influencent nos actions et créent le monde dans lequel nous vivons. En changeant notre pensée, notre perception, notre interprétation, notre vocabulaire, nous donnons ainsi une nouvelle directive à notre cerveau. Par la suite, nous voyons et ressentons les choses différemment et par le fait même, la situation change, des choses remarquables peuvent se produire. 

Croire - les croyances

Le problème est que nous réagissons à « notre interprétation » des événements plutôt qu’aux événements proprement dits. 

Une même situation peut déclencher des réactions (émotions) très variées chez différentes personnes. La situation conduit à une pensée (ou interprétation) qui automatiquement, provoque une émotion, et cette dernière régit instantanément notre vie car elle vient teinter notre réalité, et nous en faisons notre vérité. 

Il est important de retenir que les croyances sont simplement des pensées. Plus nous croyons en une pensée positive et rassurante et plus 

nous avons confiance en l’action inévitablement positive qui en résultera, plus il devient facile et naturel d’y croire. 

Reconnaître la nature de nos croyances est indispensable à notre développement. Premièrement, il est essentiel d’apprendre à distinguer les croyances qui sont dynamisantes de celles qui sont limitatives. Ensuite, nous pouvons apprendre à les modifier et reprogrammer à notre guise, ce qui peut transformer, métamorphoser la réalité de notre vie. 

Il est intéressant pour les gens qui s’engagent dans ce processus de savoir comment procéder pour déprogrammer et reprogrammer leurs croyances limitatives (négatives). Ceci leur permettra de constater ce qui se produit lorsque leur vie passe d’une perception étroite à une perception plus large des choses.

Attardons-nous en premier lieu sur ces croyances qui sont dommageables.

Du point de vue de la PNL 

Les pensées que nous entretenons sont intimement reliées à nos croyances. Celles-ci, qu’elles soient conscientes ou inconscientes, font partie de nous depuis si longtemps qu’il peut être difficile de les débusquer. C’est bien souvent en observant nos pensées qu’il devient possible de trouver les croyances qui se cachent derrière. 

La croyance ?

Pour transformer sa vie : Comprendre, observer et changer les croyances. 

Mais la question fondamentale est :

Qu’est-ce que nous voulons vraiment ?

Changer n’est presque jamais une question de faculté, mais de motivation. Cette motivation est dirigée par l’état d’esprit dans lequel nous nous trouvons.

Que tenteriez-vous si vous étiez persuadé de réussir ?

———

 

Apprendre à connaître sa croyance limitante

Quel est le déclencheur qui fait apparaître votre croyance limitante ? Est-ce une pensée, une personne, une action, un lieu, une situation, une odeur, une parole, le ton de la voix, une sensation, un regard ou autre chose qui active votre croyance ? Prenez le temps de bien y réfléchir.

Quand cela se produit-il généralement ?

Quel âge a votre croyance ? Ou depuis quand avez-vous votre croyance ?

Où ai-je entendu, vu, ressenti cela la première fois ? (L’émotion reliée à la croyance)

À qui appartenait cette croyance ? (à papa, maman, un professeur, une figure d’autorité ?)

Quelle est la preuve que cela est vrai ?

Quel est le but de cette croyance ? À quoi pourrait-elle me servir ou a-t-elle pu me servir ?

En quoi m’a-t-elle freiné auparavant ?

Qu’est-ce que cette croyance m’apporte de positif dans la vie ?

Qu’est-ce que cela pourrait me coûter si je continue à l’entretenir ?

Qu’arrivera-t-il ou que pourrait-t-il arriver si vous commencez à en douter ?

Qu’est-ce qui se passerait si cette croyance n’avait jamais existé ?

Démasquer une croyance limitante

Démasquer une croyance limitante

Exercice 1 :

Quand quelque chose ne tourne pas rond dans votre vie, demandez-vous quelle est la croyance qui régit, qui oriente votre vie dans cette situation ? Ensuite, indiquez à côté l’émotion, la sensation, le ou les ressentis liés à cette croyance, en étant le plus précis possible.

Une fois que vous avez défini votre croyance limitante, vous devez apprendre à la connaître.

Il faut établir sa source, son origine, repérer le facteur déclencheur et vérifier sa viabilité, sa véracité.

Pour se faire, répondez aux questions suivantes :

Apprendre à connaître sa croyance limitante

Quel est le déclencheur qui fait apparaître votre croyance limitante ? Est-ce une pensée, une personne, une action, un lieu, une situation, une odeur, une parole, le ton de la voix, une sensation, un regard ou autre chose qui active votre croyance ? Prenez le temps de bien y réfléchir.

Quand cela se produit-il généralement ?

Quel âge a votre croyance ? Ou depuis quand avez-vous votre croyance ?

Où ai-je entendu, vu, ressenti cela la première fois ? (L’émotion reliée à la croyance)

À qui appartenait cette croyance ? (à papa, maman, un professeur, une figure d’autorité ?)

Quelle est la preuve que cela est vrai ?

Quel est le but de cette croyance ? À quoi pourrait-elle me servir ou a-t-elle pu me servir ?

En quoi m’a-t-elle freiné auparavant ?

Qu’est-ce que cette croyance m’apporte de positif dans la vie ?

Qu’est-ce que cela pourrait me coûter si je continue à l’entretenir ?

Qu’arrivera-t-il ou que pourrait-t-il arriver si vous commencez à en douter ?

Qu’est-ce qui se passerait si cette croyance n’avait jamais existé ?

Votre système de croyances devrait être flexible plutôt que rigide.

Il crée soit une limitation massive, soit un potentiel incroyable

Lorsque vous pensez autrement, ce que vous ressentirez sera modifié et cela changera votre façon de vous comporter.

Vous êtes maître de votre processus de croyances. Personne d’autre n’y a accès. 

Changer de croyance

Comment pouvez-vous changer votre croyance ?

Maintenant, pour changer, pour être dans le mouvement, pour passer à l’action, il faut absolument trouver une croyance de nature positive associée à une sensation agréable. Sinon, il se crée une résistance qui nous maintiendra dans le même inconfort, dans la même situation désagréable.

Les mots que nous employons consciemment ou inconsciemment pour décrire une situation changent immédiatement sa signification et, par conséquent, les sentiments que nous éprouvons. 

Transformer une croyance limitante 

Exercice 2 : 

Les mots que je prononce aujourd’hui sont le résultat de demain ! 

Reformulez positivement ce que vous voulez vraiment. 

Rappelez-vous que l’une des raisons qui nous empêchent d’être heureux est que nous utilisons un langage qui intensifie nos émotions négatives. 

Les mots ont le pouvoir de détruire ou de construire. En choisissant des mots justes et généreux, nous pouvons transformer notre vie. 

En lien avec la croyance nommée précédemment, trouvez 3 mots que vous utilisez régulièrement et qui vous font vivre des sentiments négatifs, qui vous limitent et parfois même vous paralysent. 

1. 

2. 

3. 

Remplacez les mots de la liste précédente par de nouveaux mots qui seront dynamisants, énergisants ou stimulants 

1. 

2. 

3. 

Quelle serait votre croyance positive de remplacement ? 

Si vous aviez cette nouvelle croyance, faites une description détaillée des modifications qui pourraient s’enclencher en vous. 

Quelles seraient vos nouvelles pensées ? 

Quel changement cela produirait-il dans votre vie ? 

Quel serait votre nouveau discours intérieur et extérieur ? 

Quelle serait votre attitude ? Votre façon d’être ? 

Votre comportement serait-il différent ? Et en quoi ? 

Quels seraient les mots que vous utiliseriez pour exprimer ce que vous voulez vraiment. Ce que vous ressentez ? 

Quelles actions seraient enclenchées pour la réalisation de ce que vous voulez vraiment ? 

Quelle serait votre nouvelle réalité ? 

Décrivez votre environnement, les gens, les sensations, les résultats obtenus. 

Dans quel état seriez-vous ? 

Chaque succès fait naître une croyance en une réussite encore plus grande. 

Chaque succès fait naître une croyance en une réussite encore plus grande. 

Il est possible que tout change facilement, il faut juste le choisir et y mettre une dose de volonté. 

Placebo/nocebo – Rabat Maroc

Placebo ? Nocebo ?

Effet placebo, nocebo ?

Le placebo est un traitement ou un médicament utilisé dans les recherches qui peut être donné sous différentes formes telles pilules sucrées, injection d’eau salée ou même fausses interventions chirurgicales. Celui-ci n’a en principe aucun effet biologique possible, mais il permet de comparer les effets réels d’un traitement à l’effet placebo. 

L’effet placebo :

est une amélioration positive à la suite d’un traitement inactif. Selon les recherches sur ce phénomène, les croyances, les émotions positives, la motivation, les attentes, la confiance dans le traitement et la relation développée avec l’intervenant (qu’il soit médecin, chaman, acupuncteur, homéopathe…) permettent à la personne de mobiliser ses ressources intérieures et de développer un processus d’autoguérison. D’autres facteurs pourront influencer cet effet, dont le coût, la grosseur ou la couleur du médicament et ce, toujours en lien avec les croyances de la personne et ses références personnelles et sociales. 

L’effet nocebo :

Contrairement à l’effet placebo, l’effet nocebo crée des symptômes dommageables chez le patient, et ce même s’il ne devrait, en principe n’y avoir aucune incidence négative. 

Dans les deux cas, les résultats peuvent être créés à partir d’une substance complètement inefficace ou les effets d’un traitement peuvent être simplement accentués positivement (effet placebo) ou négativement (effet nocebo). 

Prendre note que ces effets peuvent aussi se développer dans des contextes autres que la médication. Une personne peut développer des symptômes, connus ou qui ont été médiatisés, d’une maladie avec laquelle elle croit avoir été en contact, en est un exemple. 

Ainsi, dans le contexte qui nous intéresse, pour un client, selon la façon dont le médecin ou son entourage parle de la maladie, de la guérison possible, des symptômes, de l’efficacité des médicaments, etc., cela peut avoir une grande influence sur le déroulement positif ou négatif de ce qui va se passer par la suite, d’où l’importance, lorsque c’est négatif, d’aller désactiver, si on peut appeler cela ainsi, les mémoires associées. 

Éviter de croire les pensées et de les confondre avec la réalité

Guérir de la dépression par l'hypnose

Voici quelques techniques pour se dissocier de nos pensées. En prenant conscience que vous n’êtes pas vos pensées, il devient de plus en plus facile de s’en libérer. Ces techniques peuvent demander un peu plus de temps. Choisissez-en une ou deux que vous mettrez en pratique et regardez les résultats :

Donner une voix particulière, par exemple celle d’un vieux grincheux ou d’une vieille grincheuse, ou encore d’un personnage afin de personnifier cette partie de soi qui rumine.

Étiqueter les pensées comme « pensée » chaque fois qu’elles se présentent. Vous pouvez même étiqueter le sujet de la pensée : « pensée travail », « pensée enfant ». Vous aurez une meilleure idée de ce qui se présente dans votre tête.

Enregistrer les pensées, sur le téléphone par exemple, c’est si facile, puis réécouter en boucle. Vous observerez alors le ridicule de ces pensées ou encore vous comprendrez qu’il est temps de changer de disque. 

Pas le temps d’enregistrer? Imaginer que vos proches, vos enfants ou une personne que vous aimez écoutent ces pensées. Voulez-vous vraiment qu’ils entendent cela?

Demandez-vous d’où vient la pensée : « Qui dit cela? » « Qui pense cela » « D’où vient-elle? ».

La technique du « stop » est intéressante pour une personne lorsque les pensées sont dérangeantes, voire même obsédantes. Dites « STOP » chaque fois que votre attention s’égare sur le négatif peu importe sa forme. « J’arrête ce qui se passe dans ma tête, je recadre différemment ». Le mot STOP est très «chargé», nous savons tous ce qu’il veut dire et nous l’avons entendu à plusieurs reprises donc l’inconscient le comprend très bien. Suivez-nous par notre infolettre, une technique vous sera proposée sous peu.

Pratiquer la méditation : la méditation est un entraînement de l’esprit, il est normal que cela soit difficile au début. Toutefois, avec le temps la méditation peut faciliter les prises de conscience et l’observation des pensées.

Faire des activités de relaxation telles le yoga, tai-chi, chi-gong, recevoir un massage, etc., permet de réduire le niveau de cortisol 

Enfin l’hypnose est une technique royale pour lâche- prise et réorganiser ses pensées dans le mieux-être et la sérénité !

EFT : L’importance d’identifier les différentes facettes d’une problématique – Rabat Maroc

EFT ou technique de libération des émotions

EFT ou technique de libération des émotions

est une méthode qui va permettre d’agir sur les émotions perturbantes. Tout comme l’hypnose, le EFT permet de revisiter une situation problématique vécue par le client et d’en modifier la perception. Cela permettra à la personne de prendre une distance entre la situation et l’émotion ressentie, ce qui aura pour effet de diminuer les symptômes liés aux malaises chez le client. 

L’EFT est un outil où on utilise des MOTS pour se connecter aux MAUX qui sont soit une perturbation énergétique vécue comme une émotion, un comportement, une pensée ou une sensation dans le corps. 

En consultation, lorsque nous explorons la situation avec le client, celui-ci nous expose ses SER (Sentis, Émotions, Ressentis) face à celle-ci. Ils sont la matière première de L’EFT. Mais la question importante à laquelle nous devons nous attarder est la suivante : « Quels sont les déclencheurs? » ou, autrement dit : « Qu’est-ce qui peut bien causer ces malaises? ». 

C’est vraiment là que le praticien doit jouer le rôle d’un véritable détective

et partir à la recherche de paramètres. Il doit chercher ce qui était présent au moment de l’événement perturbant car, vous l’aurez compris, ce sont ces paramètres qui sont les déclencheurs! 

Comme si, au moment de l’incident et ce, dans l’inconscient bien souvent, le cerveau avait capté ces facteurs et leur avait apposé une étiquette DANGER pour l’avenir. Donc, chaque fois qu’ils se présentent dans la vie du client, celui-ci risque fort d’être perturbé, ébranlé ou désorienté. Puisque le tout se passe de façon inconsciente, ces paramètres déclencheurs sont très déstabilisants lorsqu’ils ne sont pas identifiés. C’est donc là toute la beauté du EFT; cette recherche des différentes facettes de la problématique. Le praticien doit décomposer ces composantes pour voir lesquelles sont porteuses de l’étiquette pour la personne et travailler sur chacune de celles-ci. 

Pour bien comprendre, prenons l’exemple d’une peur. Pourquoi pas celle de l’araignée. 

Les paramètres à explorer seraient : son allure, ses mouvements et ce qu’elle peut nous faire. Par exemple, à partir de son allure, le praticien devrait être spécifique en allant vérifier ce qui dérange. Est-ce sa couleur, ses poils, ses nombreuses pattes qui évoquent peut-être le dégoût? Par rapport aux mouvements, ce qui dérange ou déclenche, est-ce le fait qu’elle marche rapidement ou bien le fait qu’elle nous surprend en apparaissant subitement? (dégoût-peur?). D’autres composantes à observer seraient reliées à ce qu’elle peut nous faire, comme nous monter dessus ou le fait qu’elle puisse nous mordre ou nous piquer. C’est parfois dans cette recherche de paramètres que l’on découvre la racine de cette situation…comme la fois, à l’âge de 4 ans où j’étais en camping avec mes parents et que je me suis réveillée en me rendant compte que j’avais une grosse araignée dégoûtante sur moi! Ce qui explique pourquoi le cerveau a mis une étiquette DANGER sur l’araignée et toutes ses composantes. 

Pour terminer, petite synthèse pratico-pratique

quand nous sommes à la recherche des déclencheurs, il nous faut regarder dans tous les aspects, donc : Visuel, Auditif, Kinesthésique, Olfactif, Gustatif, Temps, Pensée. Parfois, il suffit qu’un aspect n’ait pas été identifié pour que la situation perturbante demeure en place. 

Ça vaut donc la peine de s’y attarder 

Action ! 

Que diriez-vous maintenant de vous offrir une dose de bien-être? 

En faisant de légers tapotements sur le point karaté (voir photo ci-contre) , répétez à trois reprises la phrase suivante : 

« Même si je porte des croyances limitantes qui me font croire que je ne serai jamais à la hauteur, je m’aime et je m’accepte comme je suis! » 

Ou bien celle-ci : 

« Même si j’ai peur d’avancer dans ma vie parce que je n’arrive jamais à prendre la bonne décision, je prends conscience de ma peur et je m’en occupe! » 

Attention, pour bien respecter la loi 21, il faut comprendre que nous ne partons pas à la recherche de la « cause psychologique ». Nous ne faisons pas revivre des traumatismes à notre client pour identifier les facteurs. Ce que nous recherchons c’est le contexte et l’environnement qui déclenchent le malaise. Soyez attentif à bien respecter les limites de ce que l’on peut faire selon la loi. 

À vos crayons ! 

Permettez-vous à votre tour de composer quelques phrases concernant les sujets qui vous préoccupent sur les peurs, les pensées, les croyances qui vous empêchent de guérir ou de changer. Vous pouvez structurer votre phrase ainsi 

« Même si j’ai peur de… (voir les exemples ci-bas), je m’aime et je m’accepte comme je suis. » 

Cette phrase vous permet de vous ramener « au point zéro » donc dans un point neutre, ce qui peut diminuer la charge de la peur, de la croyance et du stress et anxiété associés. 

En tapotant votre point karaté, vous pouvez répéter la phrase à 3 reprises. 

Il ne vous reste plus qu’à observer les résultats! 

Se ramener au point zéro est un outil très utile

afin de créer votre vie à votre image, de se réaligner rapidement et d’utiliser efficacement votre énergie pour avancer dans la direction souhaitée. Mais qu’est-ce vraiment que le point zéro? On parle souvent du point zéro comme d’un espace neutre, ce qui est juste car nous cherchons à équilibrer la charge émotive positive et négative mais le point zéro est beaucoup plus que cela. C’est en fait un espace de création infini, un espace où vous pouvez consciemment diriger votre pensée, votre énergie, dans le but de créer ce que vous souhaitez. 

Le point zéro permet d’élever votre taux vibratoire,

d’aller au-delà de la dualité afin de programmer vos cellules avec une nouvelle intention. Il vous permet d’accueillir tout ce que vous êtes, tous les aspects de votre personnalité avec amour et bienveillance même si vous n’êtes pas parfait. 

La manière de procéder est de faire un processus conscient d’identification de ce vers où vous désirez aller et d’écouter les vieux programmes internes qui empêchent la réalisation de cet objectif. Puis, vous les placez dans une intention sous la forme de « même si… je m’aime et je m’accepte ». 

Le « même si », ou vous pourriez aussi utiliser les termes : « tout en étant » ou « malgré que », permet d’identifier la faiblesse inconsciente, la peur, le vieux programme que vous désirez remplacer. 

« Je m’aime et je m’accepte » permet de s’accueillir et de s’accepter malgré que… Cela vient alors neutraliser les charges négatives. On pourrait aussi utiliser la phrase : « même si… je choisis que… ». Elle nous permet de reprogrammer la nouvelle intention. 

Par exemple : Malgré mes peurs, je choisis d’avancer et de créer. 

L’hypnose et la méditation indispensable pour vivre ?

La méditation et l’hypnose ont été associées à une diminution de la réactivité émotionnelle

Hypnose ou méditation

L’hypnose et la méditation font partie intégrante du développement de la culture occidentale et orientale.

Toutes deux ont été utilisées dans le contexte de la guérison et de la psychothérapie, bien que leur importance et leur acceptation par le modèle biomédical aient fluctué au fil des ans.

Des études phénoménologiques et neurobiologiques ont commencé à définir les processus impliqués et les mécanismes sous-jacents des états hypnotiques et méditatifs.

 Il est clair que ces deux procédés se chevauchent souvent, mais il faut également tenir compte de certaines différences dans la pratique clinique et dans la recherche. 

Il existe de nombreuses variétés de méditation et différents types d’hypnose.  

Hypnose et méditation les deux mamelles de son développement personnel ?

Méditation 

La méditation est sans aucun doute un des outils les plus cités pour calmer le mental,

ce qui, bien souvent, permet de s’ouvrir à de nouvelles solutions nous amenant à effectuer des changements positifs dans notre vie. 

D’ailleurs de nombreuses études effectuées dans les dernières années, ainsi que son entrée dans les hôpitaux, lui ont apporté popularité et crédibilité. Voici donc un article qui nous offre quelques points de comparaison entre l’hypnose et la méditation.

Les chercheurs travaillant dans le domaine de la méditation ne sont pas toujours en accord, mais divisent la plupart des pratiques méditatives en différentes catégories : 

      • MÉDITATION DE CONCENTRATION (attention focalisée ou méditation sur un point) : se concentrer sur l’expiration ou la répétition de mantra; 
      • LA PLEINE CONSCIENCE (ou méditation d’attention élargie) : attirer l’attention sur le moment présent, observer impartialement tous les contenus mentaux; 
      • CULTIVER LA BONTÉ ET LA COMPASSION : approfondir les sentiments de bienveillance pour tous les êtres vivants; 
      • ANALYTIQUE : se poser des questions telles que « Qui suis-je ? ». 
      • Il y a aussi d’autres catégories de méditation, par exemple les visualisations et le retrait des sens. (Dhal et als., 2015).

Dans le présent article, je me concentrerai sur les approches centrées sur l’attention et la pleine conscience, souvent considérées comme des préalables aux autres techniques, et qui ont été étudiées plus en profondeur.

Ainsi, dans diverses traditions, les praticiens commencent généralement par accroître leur attention ou leur conscience pour ensuite élargir leur pratique à l’aide des autres approches comme les méditations de compassion ou les visualisations. Néanmoins, il y a des traditions où l’on s’en tient simplement à une technique telle que la répétition de mantra. 

Hypnose

Hypnose 

Comme la méditation, l’hypnose a parfois été subdivisée en différents types.

Il y a notamment l’hypnose par dissociation, l’hypnose active, l’hypnose de relaxation, l’hypnose par imagerie, etc.

Peu importe les classifications, l’hypnose a été définie par plusieurs personnes comme un état bénéfique ou une transe naturelle que nous vivons tous au quotidien.

D’autres personnes soulignent que cet état est caractérisé par une relaxation associée à une concentration focalisée, à une dissociation et à une suggestibilité. Fait important, cet état peut être très utile à des fins thérapeutiques. 

Une bonne partie des hypnologues ou hypnothérapeutes qui pratiquent aujourd’hui utilisent une forme d’approche ericksonienne, parfois appelée hypnose « indirecte » ou « conversationnelle ».

Cette approche est caractérisée par la flexibilité (adaptée à chaque client), le traitement des symptômes pour provoquer un changement, l’engagement de l’inconscient par tous les moyens disponibles (imagination, métaphores, anecdotes, blagues ou devinettes).

Elle repose sur la relation avec le praticien, la confiance et des modèles de langage particulier ; éloignés des instructions directes d’entrer en transe, créée plutôt à partir de la façon de voir le monde selon le point de vue du client, lui permettant d’atteindre ses propres objectifs et solutions plutôt que d’imposer sa propre idée du bonheur (Short, 2018). 

Enfin, un mot sur l’autohypnose car c’est ici que les limites avec la méditation deviennent plus floues. D’une certaine manière, toute hypnose est considérée comme de l’autohypnose car il faut être un participant volontaire pour que celle-ci fonctionne. Même s’il est évident que de travailler avec un hypnothérapeute reste une expérience différente de l’autohypnose, c’est probablement ici que la plupart des confusions ou des similitudes entre la méditation et l’hypnose ont été discutées, bien que d’autres similitudes et différences aient également été définies. 

Hypnose et méditation 

ÉTYMOLOGIE 

Le fait que l’hypnose et la méditation soient souvent considérées comme des phénomènes distincts pourrait être en partie causé par l’absence de liens au niveau de l’étymologie.

Le mot hypnose aurait été inventé par James Braid, considéré comme le premier hypnothérapeute. Le terme est dérivé du dieu grec du sommeil – Hypnos. Braid avait initialement associé le phénomène avec le sommeil, mais il aurait ensuite compris son erreur et a voulu changer le terme pour « monoïdéisme », ce qui signifie une fixation de l’attention.

Ainsi, pour Braid, l’attention focalisée semblait être l’ingrédient essentiel de l’hypnose. 

Le terme méditation est un dérivé du latin « méditation » et du verbe « meditari » qui signifie « penser, réfléchir, considérer, envisager ». Ainsi, cela ressemble plus à ce que nous appellerions aujourd’hui une contemplation.

La contemplation implique souvent la manipulation de concepts, le questionnement et la pensée, ce qui est généralement découragé dans les pratiques méditatives d’aujourd’hui (c’est-à-dire que les gens sont encouragés à se détacher de leurs pensées et à se concentrer sur la respiration, les sensations, etc.). 

Devenez coach en méditation 

 

Saviez-vous que dans la mythologie grecque, Hypnos est le dieu du sommeil, connu chez les Romains sous le nom de Somnus. Il est le fils de Nyx (déesse de la nuit) et de Erèbe, dieu de l’obscurité ou de l’enfer selon les versions. Il est le frère jumeau de Thanatos, le dieu de la Mort. Il est également le père de Morphée, dieu des rêves. On dit de lui qu’il peut endormir aussi bien les hommes que les dieux. Dans certains cultes païens il est même considéré comme le gardien de la nuit, qui reste éveillé quand le monde est endormi pour guérir les âmes et les coeurs des guerriers les plus valeureux . On retrouve aussi Hypnos sur les tombeaux dans les cimetières, il y désigne l’éternel Sommeil. Nous ne savons pas pour vous, mais il nous inspire des idées de suggestions à intégrer lorsque vous travaillez à améliorer le sommeil d’un de vos clients! 

Les personnes en quête d’hypnose sont généralement intéressées par un résultat spécifique tel que l’élimination des symptômes.

En tant que tels, leurs objectifs et leurs attentes sont très clairs.

Les méditants, en revanche, sont généralement encouragés à rester sans but, ouverts et sans attente.

Bien sûr, la plupart espèrent atteindre la paix et une compréhension plus profonde d’eux-mêmes et du monde qui les entoure ; ils espèrent l’illumination, l’éveil, le satori, le nirvana, le kensho, le samadhi ou peu importe ce que vous voulez appeler « cela »

Considérant ces données très intéressantes, expliquer le fonctionnement de la méditation ou inviter un client à faire de la méditation avec une certaine régularité pourrait faciliter sa démarche en hypnose tout en lui permettant de développer une certaine autonomie. 

La SCR – Syncronicité Cardio-Respiratoire – Dr Jean-Victor Belmère

Synchronicité Cardio-Respiratoire

Le rôle du cœur  

C’est le cœur physique qui imprime la cadence et le rythme au reste du corps. 

Les systèmes respiratoire et digestif ainsi que les ondes cérébrales génèrent également du rythme, mais avec une intensité moindre. 

La plupart des gens ignorent que les battements du cœur produisent une amplitude électrique quarante à soixante fois plus élevée que celle produite par le cerveau et qu’ils envoient un signal électrique qui pénètre chaque cellule du corps. 

La force du champ magnétique du cœur est 5 000 fois plus grande que le champ généré par le cerveau,

et il peut être mesuré à plusieurs mètres de distance dans n’importe quelle direction.

Le cœur-cerveau 

Votre cœur possède également son propre système nerveux, ou « cerveau du cœur », qui contient environ 40 000 neurones. 

Ce cœur-cerveau peut sentir, ressentir, apprendre, mémoriser et traiter de l’information. 

Il y a plus de nerfs qui partent du cœur pour se rendre au cerveau que l’inverse, ce qui n’est pas sans conséquences très significatives. 

En effet, le rythme cardiaque indique au cerveau comment le corps se sent.

À chaque battement, votre cœur transmet des messages neuronaux aux parties du cerveau qui contrôlent les émotions et les capacités de raisonnement supérieures

Synchronicité des rythmes 

Lorsque les vibrations cardiaques sont harmonieuses,

elles créent une forme d’onde synchrone qui engendre un effet de synchronisation, d’entraînement et d’harmonisation avec les autres systèmes internes du corps. 

En physique, lorsque les rythmes de deux systèmes ou plus se synchronisent pour adopter la même fréquence, on parle d’entraînement. 

Les systèmes qui s’entraînent mutuellement fonctionnent avec une harmonie, une efficacité et une fluidité accrues. 

Un mécanisme d’horlogerie, un vol d’oiseaux ou un banc de poissons sont des exemples d’entraînement, où chaque partie d’un tout s’insère dans une harmonie synchronisée. 

Dr Jean-Victor Belmère Système cardio-respiratoire synchronicité

Les études scientifiques montrent que les émotions positives

qui sont associées depuis toujours au cœur comme l’amour, la sollicitude, la compassion et l’appréciation, permettent aux vibrations cardiaques de se transformer rapidement en une forme d’onde synchronisée… On parle de synchronicité.

Des vibrations cardiaques synchrones amènent les ondes cérébrales à se synchroniser davantage avec le cœur, ce qui crée une harmonie avec l’esprit et les émotions. 

Quand l’esprit et les émotions sont en harmonie avec le cœur, la clarté d’esprit et la perception intuitive s’améliorent. Les études ont montré que lorsque les rythmes cardiaques des participants étaient cohérents, leurs performances cognitives s’amélioraient de manière significative

Dès que vous ressentez de l’inquiétude, de la frustration ou de l’anxiété, votre rythme cardiaque devient irrégulier et chaotique, ce qui crée une forme d’onde asynchrone

Le biais négatif 

Même s’ils sont animés des meilleures intentions du monde, les êtres humains entretiennent de manière intrinsèque un « biais négatif »,

c’est-à-dire une tendance naturelle, agissant comme un mécanisme de survie, à ne voir que les pensées et les émotions perçues comme négatives. 

Même si la plupart des gens affirment aimer les autres, se soucier d’eux et apprécier leur présence,

nombreux sont celles et ceux qui découvriraient, s’ils regardaient un peu plus à l’intérieur d’eux-mêmes et non sans un certain choc, qu’ils croient posséder ces qualités plus qu’ils ne les ressentent réellement. 

En fait, de manière générale, ils ressentent plutôt des émotions négatives et s’attardent davantage sur des sentiments comme l’inquiétude, la frustration, la peur et l’insécurité.