Stress, dépression, peurs, phobies, troubles compulsionnels, troubles alimentaires ou sexuels, crises d’angoisse de panique, perte de confiance, d’estime de soi, etc. Dr Jean-Victor Belmère – Rabat – Maroc

Dynamique des ACEs selon les périodes de vie

Tous ces troubles dits psychologiques ont tous un dénominateur COMMUN : l’anxiété.

Je suis stupéfait de voir comme certains traitent ces manifestations, qui perturbent lourdement la vie de nos semblables, au symptôme. C’est dire que l’on « coache » ou « traite » (thérapie) la confiance en soi, la crise d’angoisse, le stress etc. comme si la cause n’existait pas !

Et je vois affluer dans mon cabinet ou par zoom une quantité de patients qui après avoir été « coachés » ou « soignés » se retrouvent dans le temps avec des pathologies semblables ou amplifiées…

Certes à court terme la thérapie ou le coaching « au symptôme » permet d’atténuer le trouble… Mais à moyen ou long terme quelle efficacité ???

Combien de patients m’expliquent qu’ils ont appliqué des méthodes de développement personnel pour travailler sur eux-mêmes et pour conséquence ils sont là… assis devant vous à exprimer leur mal-être.

Et pourtant l’anxiété est omniprésente.

Vous la sentez quand ils vous serrent la main. Quand ils vous disent bonjour…

Vous la sentez à la manière de s’assoir, de vous regarder, de parler, dans leur regard…

Et puis cette étrange sensation « électromagnétique » qui exprime la souffrance de l’anxiété…

Et puis viennent les mots qui déclenchent les émotions, les larmes, qui signent le mal-être…

Et la parole déverse le flot de situations anxieuses avec les parents, avec les relations sentimentales, avec les études, avec le métier, avec les collègues, avec le ou la conjoint(e), et puis ces situations anxieuses sans aucune cause apparente.

Et souvent, très souvent -Trop souvent ( ?) – cette anxiété térébrante qui pollue chaque moment de la vie, cette anxiété généralisée, ce trouble d’anxiété généralisée (TAG) qui va s’amplifier et s’exprimer :

        • Dans des crises de panique, d’angoisse
        • Dans des compulsions alimentaires, (boulimie, hyperphagie, anorexie…)
        • Dans des addictions (shit, cocaïne, alcool, jeux, sexe, tabagie, …)
        • Dans des tics, des obsessions, des ruminations, des gestes répétitifs (TOCs)…
        • Dans des somatisations (boule dans la gorge, dans l’estomac, difficultés à respirer, accélération du cœur, rougeur du visage, sudations excessives, bouffées de chaleur, etc.)…
        • Dans des troubles du sommeil (insomnies, réveils nocturnes, cauchemars, sommeil non réparateur, fatigue…)
        • Dans des troubles de la relation (manque de confiance en soi, timidité, manque d’estime de soi, trouble de la parole en public, peur du regard de l’autre, difficultés à savoir qui l’on est, difficultés à dire « Non », troubles de relation dans le couple, phobie sociale, phobie scolaire… etc.)
        • Dans des peurs, phobies,
        • Dans des troubles apparemment organiques : Troubles digestifs, gastriques, colon et intestin irritables, douleurs musculaires, migraines, céphalées, tremblements, douleurs articulaires erratiques, dans des paralysies, des pertes de la sensibilité (parésie),
        • Dans les stress, Car il faut préciser que la plupart du temps quand les patients parlent de stress, ils parlent de l’anxiété : « Je suis stressé » est à traduire par « je suis anxieux »

L’anxiété… L’anxiété… Toujours l’anxiété
Thérapies brèves par Mansouria El Bouchikhi (coachMansouria) et Dr Jean-Victor Belmère 

L’anxiété est une souffrance source de toutes ces manifestations dont je viens de parler.

Mais traiter ces manifestations d’une manière autonome est une hérésie… Un NON-SENS !

        • Traiter une confiance en soi comme une perte de confiance en soi pure est dépourvue de bon sens…
        • Traiter une prise de poids comme une compulsion alimentaire pure est dépourvue de bon sens…
        • Traiter un stress en proposant d’apprendre à « gérer » son stress est une imbécilité crasse…
        • Traiter un TOC comme simplement une répétition impulsive et irrépressible c’est méconnaitre tous les mécanismes neurophysiologiques qui y concourent…
        • Traiter une addiction sans prendre en considération ses origines anxieuses c’est aboutir à une récidive…

Et je pourrais allonger la liste des énormités que l’on voit en coaching ou en thérapie.

Et je voudrais dire à ce sujet qu’un « bon coach » ou un « bon thérapeute » qui n’a pas été formé à la neurophysiologie, à la psychopathologie s’expose à des aggravations monstrueuses des états qu’il est sensé apaisé.

Soigné au symptôme est une aberration !

L’anxiété est une souffrance, qui altère les capacités fonctionnelles, mentales et émotionnelles.

L’anxiété a toujours une cause !

Au moment de la conception d’un enfant il y a un BIG BANG.
La pénétration d’une cellule dans une autre qui déploie une énergie considérable.

Et il se crée quelque chose.

Il se crée, ce que d’aucuns appellent l’âme, que l’on nomme aussi le moi, l’enfant intérieur, le subconscient et que je nommerai, personnellement, la conscience supérieure ou la conscience amplifiée, la subconscience…

Cette partie de soi est à l’origine de tout ce que l’on est…

Cette partie contrôle tout, tous vos systèmes, tous vos organes, tous vos métabolismes,

Au départ c’est originel, c’est totalement PUR, dépourvu de tout trouble, de toute pensée nuisible, de toute émotion intempestive.

Mais dès que le système neurologique et le cerveau se développe cette partie originelle et pure de vous, dans le ventre de votre mère, engrange des pollutions :

      • Les émotions de votre mère
      • Ses pensées
      • Ses conversations, notamment avec ses proches

Pollutions qui commencent à informer et influencer l’être pur que vous êtes.

Et puis vient le grand jour de la délivrance pour votre mère et votre venue au monde. Un grand bol d’air ! Vos poumons se déploient

Commence alors le calvaire.

Et vous êtes formatés par :

      • L’éducation : fais ceci, ne fais pas cela ! Termine ton assiette ! ETC.
      • La culture où vous vous développez (les règles de la famille, de la société, de la religion, etc.)
      • Et les croyances que l’on vous inculque (par exemple la peur du noir, des djinns, le conte de fée, les bonbons de récompense, l’instruction religieuse, etc. …)

Et la manière dont vous êtes formatés fabrique un personnage qui obéit à cette éducation, à cette culture, à ces croyances…

Mais au fond de vous… Votre subconscience a d’autres valeurs… D’ailleurs il vous arrive souvent d’entendre une petite voix qui vous dit : « Mais que fais-tu ? Ce n’est pas toi ! ».

Et ce conflit entre cet être pur et original et le personnage que vous êtes devenu crée un fond anxieux ! Un terreau d’anxiété où va pouvoir se développer la misère…

Un état anxieux plus ou moins important en fonction de votre épigénétique. Car cette confrontation peut être plus ou moins importante et anxiogène.

Sur ce fond anxieux va se faire votre développement d’enfant, d’adolescent et d’adulte jeune.

Or entre 0 et 8-10 ans – en fonction de chacun – le cerveau est immature. Il est incapable d’analyser certains événements de sa vie. Au-delà il les subit et les enregistre et deviennent des éléments pathogènes.

Cette mémorisation vécue génère l’anxiété et semble même déterminer la survenue de maladies diverses (obésité, cardiopathies, diabète) ou de troubles du comportement en matière de santé (comportements alimentaires, prise de risque, addictions…) à l’âge adulte. Cette mémorisation va jusqu’à modifier l’expression de notre épigénétique.

Et je voudrai citer Miller & Coll. à ce propos :

(Miller, G. E., Chen, E., & Parker, K. J. (2011). Psychological stress in childhood and susceptibility to the chronic diseases of aging: Moving toward a model of behavioral and biological mechanisms. Psychological Bulletin, 137(6), 959–997. https://doi.org/10.1037/a0024768 :

« … Les données les plus convaincantes proviennent d’études sur des enfants élevés dans la pauvreté ou maltraités par leurs parents, qui présentent une vulnérabilité accrue aux maladies vasculaires, aux maladies auto-immunes et à la mortalité prématurée.

Ces résultats soulèvent des questions théoriques difficiles.

Comment l’anxiété infantile pénètre-t-il sous la peau, au niveau moléculaire, pour affecter le risque de maladies ultérieures ?

Et comment y incube-t-il, donnant naissance à des maladies plusieurs décennies plus tard ?

Miller & coll. présente un modèle d’intégration biologique… qui soutient que l’anxiété infantile est « programmée » dans une cellule particulière, les macrophages, par le biais de marquages ​​épigénétiques, de modifications post-traductionnelles et de remodelage tissulaire.

Le modèle propose qu’au cours de la vie, ces tendances sont exacerbées par des tendances comportementales et une dérégulation hormonale, elle-même produit d’une exposition à l’anxiété précoce. Sur le plan comportemental, le modèle postule que l’anxiété de l’enfance engendre une vigilance excessive face aux menaces, une méfiance envers les autres, de mauvaises relations sociales, une autorégulation altérée et des choix de vie malsains. Sur le plan hormonal, l’anxiété précoce confère des schémas altérés de décharge endocrinienne et et du système nerveux autonome (végétatif). La réaction qui en résulte fait avancer les mécanismes pathogènes qui favorisent finalement les maladies chroniques »).

En réalité le cerveau immature se retrouve dans l’impossibilité d’identifier le caractère traumatique de ce qu’il vit et donc d’identifier ce qui lui fait du mal.

Il se retrouve, ainsi, confiné dans l’expérience pathogène. L’enfant va, alors, développer de graves troubles qui vont s’exprimer dans sa vie d’adolescent puis d’adulte dans l’anxiété et ses désordres (ceux décrits plus haut dans cet article).

Paradoxalement il y a eu peu d’études ou de travaux sur le sujet mis à part dans le contexte des enfants placés (Dumaret et al., 1997).

Il existe un véritable vide culturel et scientifique, qui conduit de nombreuses professions (médecins, soignants, travailleurs sociaux, psychologues et surtout coachs et thérapeutes…) à ne pas connaître, voire à occulter les liens entre le vécu traumatique des enfants, des adolescents et ses conséquences à l’âge adulte, et les conséquences en termes  de santé physique et de maladies chroniques.

Mais dès 1998 les publications anglophones abondent d’articles sur la fréquence, la sévérité et les formes multiples des conséquences, à l’âge adulte. Les résultats de ces recherches sont issus d’études soit rétrospectives, soit prospectives.

Dans les années 1990 Vincent Felitti (1993), responsable du département de médecine préventive au sein de la clinique Kaiser Permanente à San Diego, en Californie, s’est engagé ces études. Elles ont abouti à la célèbre communication de 1998 (Felitti et al., 1998 https://www.ajpmonline.org/article/S0749-3797(98)00017-8/fulltext)

D’ailleurs dans  la littérature scientifique internationale les termes d’Adverse Childhood Experiences (ACEs) font l’unanimité. (La première étude sur les ACEs a été menée aux États-Unis dans le cadre d’une collaboration entre les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) et le Kaiser Permanente de San Diego entre 1995 et 1997, auprès d’une cohorte d’adultes (n=17 000) nés entre 1900 et 1978.)

Dynamique des ACEs selon les périodes de vie

Mon approche thérapeutique tient compte de ces données scientifiques et de mes connaissances en physiologie, physiopathologie et tout particulièrement en neurophysiologie. Elle tient compte de mon passé de chirurgien de médecin clinicien, activité exercée depuis bientôt 50 ans.

Classiquement l’anxiété semble avoir des moyens thérapeutiques bien codifiés :

      • Thérapie de la parole :
        • Psychothérapie spécifique
        • Thérapie des schémas
        • Thérapie cognitivo-comportementale
      • Médicaments anxiolytiques voire antidépresseurs (benzodiazépines, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine)

Les indications thérapeutiques varient selon le trouble anxieux, mais impliquent généralement l’association d’une psychothérapie spécifique du trouble et d’un traitement pharmacologique.Les classes de médicaments les plus couramment utilisés sont les benzodiazépines et les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine 

Et alors ?

On sait maintenant, avec le recul et l’expérience des thérapies ayant débutées au début du XXème siècle et se sont intensifiées au cours de la deuxième partie du XXème surtout après la 2eme guerre mondiale, on sait maintenant :

        • Que la thérapie par la parole demande du temps et la multiplication de séances sur plusieurs mois, voire plusieurs années, avec des résultats très aléatoires…
        • Que les thérapies médicamenteuses marchent dans les formes mineures avec des durée de traitement courts. Beaucoup de patients ingurgitent ces médicaments sur des années voire des décennies et, en contre-coup, deviennent dépendants…

Avec l’expérience clinique, des adaptations je me suis tourné vers ce qui m’a donné les meilleurs résultats sur du moyen-terme 10 – 15 séances et une stabilité sur le long terme.

J’utilise un mix que j’ai mis au point avec le temps et que j’adapte, en permanence, entre l’hypnose, l’EMDR, la thérapie des schémas, la TCC et l’EFT et que je détermine en fonction du patient qui est en face de moi et de la manière dont il évolue.

En réalité le cerveau crée des routines. Et j’utilise ces routines du cerveau pour vous débarrasser d’une manière profonde et durable tous les troubles dont j’ai parlé plus haut :

      • Dans des crises de panique, d’angoisse…
      • Dans des compulsions alimentaires, (boulimie, hyperphagie, anorexie…)
      • Dans des addictions (shit, cocaïne, alcool, jeux, sexe, tabagie, …)
      • Dans des tics, des obsessions, des ruminations, des gestes répétitifs (TOCs)…
      • Dans des somatisations (boule dans la gorge, dans l’estomac, difficultés à respirer, accélération du cœur, rougeur du visage, sudations excessives, bouffées de chaleur, etc.)…
      • Dans des troubles du sommeil (insomnies, réveils nocturnes, cauchemars, sommeil non réparateur, fatigue…)
      • Dans des troubles de la relation (manque de confiance en soi, timidité, manque d’estime de soi, trouble de la parole en public, peur du regard de l’autre, difficultés à savoir qui l’on est, difficultés à dire « Non », troubles de relation dans le couple, phobie sociale, phobie scolaire… etc.)
      • Dans des peurs, phobies,
      • Dans des troubles apparemment organiques : Troubles digestifs, gastriques, colon et intestin irritables, douleurs musculaires, migraines, céphalées, tremblements, douleurs articulaires erratiques, dans des paralysies, des pertes de la sensibilité (parésie),
      • Dans les stress

Mais mes indications thérapeutiques feront l’objet d’un autre article

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mots clés

Anxiété, abus sexuel, violence domestique, violence conjugale, violence domestique, maltraitance, enfants de parents handicapés, harcèlement,  abus de substance, alcoolisme, fumeur, obésité, activité physique, dépression, suicide, comportement sexuel, maladies sexuellement, cardiopathie, Adverse Childhood Experiences, ACE,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les troubles anxieux et l’hypnose – Rabat Maroc

Les troubles anxieux et l'hypnose

L’anxiété est un état psychophysiologique

caractérisé par

      • une agitation,
      • des préoccupations,
      • de la peur ou de l’angoisse,
      • de durée et d’intensité variables,
      • liée à un stimulus interne ou externe, qui n’est pas toujours facilement identifiable.
      • Entre certaines limites, l’anxiété doit être considérée comme une émotion adaptative, car indispensable à la survie.

Cependant, si elle se présente de manière chronique et excessive, jusqu’à modifier la vie d’une personne à divers degrés, un diagnostic de trouble anxieux peut être posé, caractérisé par une « anxiété pathologique ».

L’anxiété pathologique peut se manifester en relation avec des moments de fort stress exclusivement ou bien être présente de manière plutôt stable, c’est-à-dire prendre la forme d’un trait caractéristique de la personnalité.

Il existe évidemment des conditions intermédiaires, dans lesquelles l’individu fait l’expérience d’anxiété pathologique exclusivement durant certaines périodes de sa vie.

Les principaux troubles anxieux sont :

      • trouble d’anxiété de séparation,
      • mutisme sélectif,
      • phobie spécifique,
      • trouble d’anxiété sociale,
      • trouble panique,
      • agoraphobie,
      • trouble d’anxiété généralisée.

Trouble d’anxiété de séparation :

correspond à de la peur ou de l’anxiété excessive et inappropriée par rapport au stade du développement, concernant la séparation avec des personnes auxquelles l’individu est lié.

Mutisme sélectif :

il s’agit d’une difficulté continue à parler dans des situations sociales spécifiques où l’on s’attend à ce que le sujet parle (par exemple à l’école), bien qu’il soit à même de parler dans d’autres situations. Cette condition affecte les résultats scolaires, professionnels ou la communication sociale.

Phobie spécifique :

il s’agit d’une peur intense et irrationnelle face à un ou plusieurs objets ou bien face à des situations bien déterminées ; le symptôme principal de ce trouble est la très forte tendance à éviter l’objet qui fait peur. La personne phobique ne peut pas se soustraire volontairement à sa peur, tout en ayant une assez bonne conscience du fait que son intense émotion est irrationnelle et peut affecter l’adaptation optimale à son milieu de vie.

Trouble d’anxiété sociale :

c’est la peur, souvent intense et envahissante, de se trouver dans une situation sociale donnée ou à avoir une prestation inhabituelle qui entraîne, en quelque sorte, le jugement de la part d’autres personnes ; le contact avec les autres est caractérisé par la peur d’être mal jugé et de se comporter de manière gênante et humiliante.

Trouble panique :

il s’agit de la répétition chronique d’attaques de malaise et peur très intenses (attaques de paniques provoquant tremblements, vertiges, douleurs à la poitrine, difficultés dans la respiration, sensation de mourir et d’autres symptômes moins fréquents ; la durée est d’habitude – mais pas toujours – brève, de l’ordre de quelques minutes). L’individu a peur que l’attaque se représente et/ou de ses conséquences et tend à modifier son style de vie à cause de ces possibilités.

Agoraphobie :

il s’agit de la peur ou de l’anxiété importante qui se manifestent pendant l’utilisation de moyens de transport public, dans les espaces ouverts, pendant les queues ou dans la foule ou encore en étant tout seul en dehors de chez soi. Le trouble implique que la personne, en ayant peur, tende à éviter ces situations. Elle considère qu’il serait difficile ou gênant de sortir, car elle craint de ne pas être secourue en cas de besoin.

Trouble d’anxiété généralisée :

il s’agit d’un trouble chronique commun, caractérisé par un état d’anxiété durable et fluctuant, qui n’est pas justifié ni par un objet ni par une situation particulière. La personne souffrant de ce trouble ressent en permanence la sensation de craindre quelque chose d’indéfini ; elle est tout le temps dans une agitation constante qui lui est très difficile de contrôler. La tension musculaire continue et la réaction du système nerveux autonome peuvent amener au développement de migraines, de palpitations, de vertiges, de troubles gastriques et d’insomnie.

Les troubles anxieux ont comme dénominateur commun une réponse excessive du système nerveux sympathique,

qui se traduit en une série de symptômes corporels non adaptatifs, en réponse à des événements plus ou moins stressants ou perçus comme tels.

Certaines hormones produites en réponse au stress, comme le cortisol, peuvent contribuer à augmenter l’état d’activation psychophysiologique.

Sur le plan psychologique, un Moi affaibli, des capacités d’élaboration cognitive et émotionnelle insuffisantes et des comportements dysfonctionnels peuvent maintenir ou aggraver les symptômes.

Critères diagnostiques

On relève : un sentiment de peur, d’angoisse ou de préoccupation inappropriée sans rapport avec la situation réelle, des symptômes physiques, tels que la transpiration, la tachycardie, les tremblements, les vertiges, l’évanouissements, les nausées, l’agitation psychomotrice, les douleurs à la poitrine, un blocage du langage ou de certains comportements.

Pour une présentation plus détaillée des critères de chaque trouble, on renvoie à la consultation du DSM-5.

Indications thérapeutiques cliniques

L’hypnose peut être employée efficacement dans les troubles anxieux, pour agir sur les symptômes physiques, sur l’élaboration cognitive et émotionnelle (en intervenant sur les schémas cognitifs et sur les convictions dysfonctionnelles, sur les images mentales et sur la perception des émotions) et sur les comportements dysfonctionnels.

Dr Jean-Victor Belmère 

Guérir de la dépression – Rabat Maroc

Hypnose guérir la dépression

Peut-on s’éloigner de la dépression et guérir ? OUI grâce à  l’hypnose (selon un protocole strict) !

Docteur Jean-Victor Belmère – Rabat Maroc

La dépression est un terme générique qui couvre plusieurs aspects de la maladie. #balancetadepression.

Ce qu’il faut savoir sur la dépression : 

      1. La dépression est toujours liée à une cause, une cause profonde souvent révélée dans l’enfance, et cette causse profonde fait le lit, le terreau de la dépression future, si elle se manifeste.
      2. La dépression est toujours réactionnelle.
        Sur ce terreau de cause profonde se développe , face à des conflits internes, des difficultés familiales (rupture sentimentale, perte d’un être cher) ou sociales, des difficultés professionnelles, des échecs, des maladies somatiques souvent chroniques se développent une spirale négative qui a des incidences psychologiques, physiopathologiques, endocriniens et métaboliques… 
      3. Les anxiolytiques et les antidépresseurs ne guérissent pas la dépression. Ce sont des écrans qui masquent les signes mais ne traitent le problème de fond. C’est comme si mettez une couche de peinture sur un mur humide… Au début c’est beau. Mais rapidement l’humidité réapparait. 

Qu’est-ce que la dépression ? Elle est caractérisée par trois types de symptômes

      1. La chute de l’humeur 
        Plus le moral, broie du noir..
        une vison pessimiste, dramatique, dramatisante de la vie, de son passé, du futur, du présent.
      2. Le blocage 
        concerne tous les domaines, psychologiques, sentimentaux, relationnels, somatiques (le corps)
        fermeture, repli sur soi,  avec une « grosse » fatigue, tout devient corvée, 
        tout baisse, combativité, motivation, énergie, appétit, désir sexuel, 
        sommeil perturbé, transit intestinal troublé, 
        tout se ralentit concentration, mémoire, raisonnement
      3. La souffrance morale
        sa conscience reste intacte mais avec des sentiments d’infériorité, d’échec, dénigrement de soi, 
        angoisses, culpabilité, 
        impression d’incurabilité, certitude de ne jamais en sortir 
        tentatives de suicide pour retrouver la paix de l’âme.

La dépression indifféremment touche les deux sexes.

Un homme sur 10 et deux femmes sur 10.

Guérir de la dépression

On a décrit plusieurs type de dépression 

          • la dysthymie qui serait une dépression chronique mineure
          • la dépression saisonnière
          • la dépression post natale
          • la dépression masquée
          • le burnout
          • la dépression majeure
          • les troubles bipolaires
          • même la dépression exogène ou endogène
          • il faut mettre en exergue le Syndrome Dysphorique Prémentruel

Cette classification n’a pas d’intérêt en hypnose ou le travail est surtout centré sur la cause profonde à élucider, puis un travail conséquent sur les symptômes eux-mêmes

Comme je l’ai dit plus haut toute dépression a une cause et le traitement symptomatique à base d’antidépresseurs et d’anxiolytiques ne permet pas de la guérir. Il faut donc entrer en subconscience pour aller dénicher cette cause, éventuellement par des techniques de régression.

Découverte fortuite en 1951 du premier anti-dépresseur utilisé pour traiter, au départ, la tuberculose, l’iproniazide

Il devient  le chef de file des anti-dépresseurs tricycliques avec une descendance innombrable de dérivés. Les anti-dépresseurs constituent le premier volet d’un marché pharmacologiques juteux. 

Seul problème un antidépresseur n’a jamais soigné une dépression. Il est plutôt là pour la masquer et l’entretenir. les anti-dépresseurs entretiennent des revenus mirobolants pour les laboratoires qui les produisent car plus de 300 millions de personnes sont soignées chaque jour dans le monde !

Médecins et psychiatriques les prescrivent à tour de bras. Ces praticiens revoient régulièrement les « déprimés » pour renouveler leurs ordonnances, modifier la posologie ou prescrire le « nouvel antidépresseur » dernière génération informé de leur sortie par les visiteurs médicaux… 

Mais vous connaissez-vous un seul patient qu'un antidépresseur ait sorti de la dépression ?  Malheureusement moi non plus.

Mais vous connaissez-vous un seul patient qu’un antidépresseur ait sorti de la dépression ?

Malheureusement moi non plus.

En hypnose le travail sur la dépression suit un protocole précis 

D’abord la mise en confiance

Car un déprimé chronique qui souvent a fait le tour des psychiatres, des psychothérapeutes et autres médecines alternatives doute. Il doute de pouvoir s’en sortir un jour. 

Il n’a plus confiance, plus confiance aux médicaments, plus confiance au psychiatre, plus confiance en lui-même. et l’hypnothérapeute est la nième personne vers laquelle il se tourne en désespoir de cause !

Sauf que l’hypnose va le sortir de là.

La première étape de la thérapie sous hypnose est d’abord d’apprendre à lacher-prise 

Qu’est-ce que cela veut dire ? Rassurer la partie rationnelle du patient pour qu’il se laisse aller dans une relation où la partie inconsciente va prendre le relais 

Et cela prend u temps. Car une première hypnose a un effet d’apaisement très important, une relaxation et un relâchement incroyables. Problème ? La première hypnose a un effet limité dans le temps. 

Il faudra souvent deux à trois séances pour que la thérapie de la dépression puisse se mettre en route, et obtenir un lâcher-prise sur la période qui sépare les séances. 

A partir de ce moment là, la relation de confiance est établie 

Il s'agit maintenant de faire un travail en profondeur pour déterminer le "terreau"où la dépression a pu se développer, chercher la cause.

Il s’agit maintenant de faire un travail en profondeur pour déterminer le « terreau »où la dépression a pu se développer, chercher la cause.

Ce que j’ai appelé, au tout début, la cause profonde. 

Il s’agit par des séances de régression de déterminer à quelle moment la graine s’est implantée et pourquoi ? 

Et là surprise on s’aperçoit que la cause est souvent minime.

Mais dans tous les cas elle remonte à l’enfance. Il s’agit d’un interprétation par l’enfant d’une situation.

Cette interprétation fausse toute la perception émotionnelle, et se structure alors  un mécanisme vers la dépression, vers un mal être, autour duquel s’agrège toute la vie émotionnelle de l’adolescent, de l’adulte jeune, de l’adulte mûr, puis de l’adulte vieillissant. 

Cette interprétation initial est sous l’influence du milieu dans lequel il se développe. De la culture de ce milieu. Des croyances de son environnement. De l’éducation qu’il subit dans un environnement socio-culturel particulier. 

Il faut prendre conscience que l’on reproduit ce que l’on voit et apprend de son milieu familial et éducatif.

Et ainsi se développe les conditions d’une dépression.

Ensuite travailler sur chaque élément de la symptomatologie qui est propre à CHAQUE patient

Le travail est alors patient, systématique sur la symptomatologie réactionnelle  qui est individuelle et qui tient compte non seulement de l’histoire du déprimé mais de la manière dont il a évolué depuis sa tendre enfance sous les injonctions de son environnement culturel, éducationnel et ses croyances.

Mais ce syndrome dépressif a créé ses propres déviances émotionnelles qui se sont ancrées, mémorisées et enfouies qu’il convient patiemment de déstructurer te de réparer par un travail éclairé avec l’inconscient, selon des protocoles stricts et rigoureux. 

En un mot seule l’hypnose a les atouts pour vous sortir de la dépression

Docteur Jean-Victor Belmère – Hypnose PNL EMDR

Les pensées en boucle, Ruminations – Rabat Maroc

Pensées en boucle, rumination

Les personnes consultent un thérapeute en hypnose pour de nombreuses problématiques : confiance en soi, douleur chronique, dépression, angoisse, insomnie…

Mais la difficulté la plus fréquemment abordée est la présence de ces fameuses pensées en boucle, dites automatiques ou encore « ruminations », dites anxieuses.

Elles peuvent surgir à n’importe quel moment : le matin, tout au long de la journée, au moment de s’endormir, et elles peuvent même venir nous réveiller la nuit ! 

Nous pourrions fournir, à ce propos, plusieurs explications concrètes telles qu’un niveau trop élevé de stress, un objectif à atteindre, de la fatigue, le cerveau qui a du mal à se mettre sur « off » ou encore les résidus d’un choc émotionnel… Oui, notre cerveau a besoin d’une explication rationnelle : nous ne supportons pas ce vide ou cette absence de sens. Alors, nous n’avons de cesse de vouloir tout contrôler parce que cela nous réconforte ! 

Vous pourriez me dire que, maintenant que nous en connaissons les causes potentielles, nous sommes peut-être rassurés. Pourtant, ces pensées automatiques sont toujours là. De nombreuses personnes trouvent des ressources dans le yoga, le sport, la lecture, la méditation ou encore dans plus de sommeil. Ce qui peut être efficace pour certains ne l’est pas pour d’autres. Reste alors la solution médicamenteuse… Mais nous savons bien que si cela nous apaise un temps, le mécanisme reviendra dès que le traitement sera terminé. 

Rumination, pensées en boucle que faire ? 

Dans le domaine des thérapies brèves, nous considérons que le corps et l’esprit font partie d’un même système cybernétique. C’est-à-dire qu’ils sont reliés. Nous pouvons donc agir soit sur le corps, soit sur l’esprit, ce qui va instantanément produire une influence réciproque. 

Savez-vous qu’il faut 21 jours pour qu’un comportement devienne une habitude et 46 jours pour qu’il devienne un réflexe ? 

Ainsi, nous avons le pouvoir de décider ce à quoi nous pensons.

Nous pouvons donc restructurer tout notre système neuronal, un peu comme un ordinateur que l’on va défragmenter. 

Nous connaissons un bon nombre de poisons ou de produits toxiques pour notre organisme. Qu’en est-il pour notre cerveau et donc pour notre pensée ? 

Il existe au moins 3 poisons majeurs pour la pensée. Prenons le temps de les regarder pour mieux les comprendre. 

Les 3 poisons majeurs de la pensée 

1) L’interprétation 

Ce mécanisme se révèle être extrêmement risqué et néfaste. Certaines personnes croient voir des signes dans ce qu’elles vivent et en déduisent toutes sortes d’analyses qu’elles tiennent ensuite pour des vérités absolues. Ceci peut avoir pour conséquence toutes sortes de représentations émotionnelles et donc de comportements. 

Prenons l’exemple d’une personne qui souhaite occuper un certain poste dans une société. Elle se donne un mal fou pour décrocher un entretien. Après de multiples tentatives, elle y arrive enfin. Pour se rendre à son rendez-vous, elle tombe en courant pour attraper son bus. Il pleut. Et le bus arrivant, elle reçoit une grande flaque d’eau en pleine figure. Elle a vite fait de se dire : « Je laisse tomber. Cet emploi n’est vraiment pas pour moi. Il y a trop de signes qui me le prouvent… » 

Ou bien, cette personne peut également se dire : « Quoiqu’il arrive, rien ne m’arrêtera ! » Elle se présente à l’entretien et dit au recruteur : « Vous avez devant vous la personne la plus déterminée qu’il soit : j’étais tellement motivée que je suis tombée en courant pour être à l’heure à notre rendez-vous. Le bus a anéanti mon brushing. Et pourtant rien n’aurait pu m’arrêter, car je suis convaincue que ce poste est fait pour moi ». Il y a des chances pour que le recruteur décide de lui faire faire un essai ! 

En fonction de l’état d’esprit dans lequel nous nous trouvons, nous allons observer dans l’environnement ou sur autrui des signes, des gestes, des paroles, qui ne sont que la projection de nos propres émotions. Ainsi, l’analyse interprétative sera le reflet de notre état d’esprit : négative si nous sommes tristes, ou positive si nous sommes joyeux. 

L’interprétation, qui nous amène à chercher, analyser ou ruminer se révèle donc être un piège. Il sera bien plus pertinent et sécuritaire de se référer uniquement aux faits et aux actes observés. 

2) La comparaison 

est un mécanisme naturel et pourtant c’est aussi l’arme de la dépréciation. On peut comparer une performance à un moment ponctuel, mais pas deux individus dans leur globalité. En me comparant aux autres, j’oriente mon attention sur mes manques et j’en oublie mes atouts. Autant comparer des tomates et des citrouilles ! Aucun individu ne ressemble à un autre, même si en apparence certains semblent mieux réussir. 

Nous avons tendance à vite oublier que nous ne possédons pas la même référence au bonheur, les mêmes objectifs, ni la même génétique ou les mêmes parents, les mêmes croyances, la même éducation, et les mêmes expériences de vie. 

Certaines qualités sont valorisées par la société tandis que d’autres sont dénigrées. Les créatifs, ambitieux, dynamiques sont étiquetés positivement alors que les empathiques, sensibles, casaniers sont connotés négativement. 

La comparaison nous porte encore une fois à des pensées qui reviennent en boucle et nous amène très souvent dans un état plutôt négatif. 

Savez-vous qu’il y a deux types fondamentaux d’apprentissages : par l’échec et par l’imitation?

Ceux qui ne veulent pas échouer se refusent à apprendre, car l’erreur est une étape indispensable au développement, nécessaire à tout apprentissage. Certes, cela implique de faire preuve d’humilité que d’accepter son erreur, mais c’est aussi une marque de sagesse de savoir dire « je ne sais pas ». La clé de la réussite ne vient-elle pas de la persévérance ? 

Puisque nous sommes dotés de neurones miroirs, il nous est donc naturel d’imiter les autres. Choisissez-vous alors, consciemment, un modèle de référence : quelqu’un que vous admirez dans chaque domaine de réussite que vous convoitez. Ainsi, vous porterez l’attention sur vos points communs et les actions à accomplir pour lui ressembler. Amusez-vous à le visualiser dans votre vie, il sera comme un guide et vous n’aurez plus qu’à l’imiter… Vous en serez stimulé, plus confiant donc plus motivé ! 

3) Le jugement 

Là encore, nous collons des étiquettes dont nous avons ensuite bien du mal à nous débarrasser… Sachez que chaque pensée crée un programme et par conséquent, le comportement qui suit. En me jugeant, je me limite et limite les performances des autres. 

C’est une forme de négligence émotionnelle qui, si elle est trop fréquente, devient de la maltraitance psychologique que je m’afflige à 

moi-même et aux autres… Préférez donc observer sans évaluer. Vous gagnerez en ouverture d’esprit, en tolérance et en bienveillance. 

Maintenant que vous avez commencé à rééduquer votre pensée en vous rapprochant de la réalité objective, je vous invite à reprogrammer votre pensée durablement. 

Chaque matin avant de commencer votre activité, je vous invite à lire ce mantra : 

« Tout dans ma vie me vient avec facilité, amour, réussite et abondance ». 

Il sera comme la météo de votre journée. Il vous aidera à mettre de la luminosité et conserver votre soleil intérieur. Vous pouvez le personnaliser avec des mots qui vous sont propres ou qui vous semblent plus percutants. Je vous invite à le lire 3 fois, lentement, en prenant le temps de ressentir le sens de chaque mot, de prendre une grande respiration entre chaque répétition. Vous pouvez également le répéter chaque soir au coucher. 

Il sera aussi pertinent de vérifier que vous êtes bien aligné, en accord entre vos valeurs et vos objectifs, afin d’éviter les conflits. Si ce n’est pas le cas, acceptez que, pour le moment présent, la réalité soit ainsi. 

Tout en vous donnant les moyens que, par vos actions ou plus tard, les choses évolueront autrement… C’est le fameux lâcher-prise ! 

Et si les ruminations surgissent encore et encore, inutile de chercher à les chasser, car plus vous voudrez qu’elles disparaissent et plus elles s’accrocheront. Tant qu’il n’y a pas d’indifférence, il y a une émotion qui perdure et entraîne un conflit donc une lutte, un combat. 

L’astuce, c’est de remplacer les pensées toxiques… par ce mantra :
 
Ma pensée n’est que ma pensée 
C’est ma vérité 
Ce n’est pas la réalité 
Le passé n’existe plus 
Le futur n’existe pas encore 
Seul le présent compte 
Le reste ce n’est que du cinéma

Ce mantra est à répéter en boucle sans interruption environ 2 minutes, soit 5 ou 6 fois. Résultat : vous serez confus, vous aurez oublié ce à quoi vous pensiez précédemment. Exactement comme maintenant, alors que vous êtes en train de lire cet article, vous n’interpréterez plus, vous vous fierez juste aux faits et à l’instant présent. 

Il vous sera alors plus facile de mettre en place une pensée alternative objective et rafraîchissante.

La pensée rafraîchissante, ce n’est pas me convaincre de penser blanc si je pense noir. C’est croire en quelque chose qui est juste et constructif pour moi. 

Par exemple, plutôt que de dire je ne vais pas y arriver je vais faire de mon mieux. Et non pas je vais y arriver. 

Ou, j’ai mal dormi cette nuit, je serai fatiguée toute la journée j’ai peu dormi, j’aurai quand même toute l’énergie pour faire tout ce que j’ai à faire aujourd’hui. Et non pas : je serai en pleine forme. 

Ces pensées rafraîchissantes auront un impact direct sur vos émotions et donc sur vos comportements. Petit à petit, vous arrêterez de vous déprécier ou de mal vous juger. Et miracle! Vous commencerez à gagner en confiance et en estime de soi parce que vous commencerez à vous respecter. Plus apaisé et serein, vous gagnerez en efficacité ! 

Là aussi, dans les pensées en boucle, les ruminations l’HYPNOSE est souveraine 

Thérapie de la dépression – Rabat – Maroc

La dépression est un véritable trouble des émotions qui associe  à des degrés divers signes qui regroupés ensemble constitue les symptômes  de la dépression

Voir en priorité cet article Guérir de la dépression

Qu’est ce que la dépression ?

Trouble de l’humeur la dépression est une affection fréquente. C’est une pathologie en réponse à des insatisfactions répétées et profondes,  c’est une sorte de réponse à nos déceptions. Elle entraine un  de l’humeur qui se traduit le plus souvent  par une tristesse profonde, un désespoir permanent, un total manque de désir de vivre, souvent un repli sur soi, et toujours une perte d’intérêt et une absence de  motivation.

La dépression est un véritable trouble des émotions qui associe  à des degrés divers signes qui regroupés ensemble constitue les symptômes  de la dépression comme :

          • tristesse,
          • mélancolie
          • douleur morale,
          • troubles de sommeil,
          • perte ou gain de poids
          • perte d’intérêt vital
          • anxiété
          • angoisse
          • fatigue
          • sensation d’être inutile
          • relations sociales et familiales perturbées
          • mal être
          • perte de la force physique avec langueur
          • perte d’énergie
          • douleurs erratiques
          • impuissance
          • trouble de la libido
          • trouble du comportement
          • solitude
          • trouble de la concentration
          • idée suicidaire

Elle fait intervenir le panel complet des émotions

qui s’emboitent comme un puzzle et ceci d’une manière différente selon chaque individu. Si bien qu’il n’existe pas UNE dépression type. Que chaque individu développe un type de dépression qui lui est propre et qui tient compte de l’individu lui-même, de son éducation, de sa culture, de ses croyances, de son univers social et professionnel.

Chaque individu est unique et sa dépression aussi
Chaque individu est unique et sa dépression aussi…

On comprend bien qu’il ne peut pas y avoir de traitement unique

pour soigner toutes les dépressions mais un traitement adapté à chaque personne et UNIQUE qui tient compte de son état réel et de la manière dont les émotions ont construit dans le subconscient un processus dépressif… 

C’est ce processus dépressif qu’il faut détricoter, remonter à ses sources pour permettre au subconscient de l’analyser et de se reprogrammer vers une attitude et des comportements totalement différents. 

C’est dans ce sens que notre approche associant HYPNOSE & TEAME (Thérapie des Émotions Ancrées Mémorisées et Enfouies) vous conduit vers une guérison totale et vous reprogramme en éliminant les croyances, les réflexes, la culture qui sont les causes profondes de votre état dépressif… et ceci sans médicament… 

traitement bien conduit le plus souvent sous hypnose pour reformuler en vous tout le mécanisme de la réussite, de l'harmonie et du bien-être. 

La médecine traditionnelle a trop stéréotypé la dépression par le recours aux antidépresseurs et anxiolytiques

L’humain n’est pas une usine chimique, mais un individu qui pense, doué d’émotions et qui réclame de l’amour… Il faut donc un examen attentif, spécifique, complet de votre moi profond pour élucider les raisons inconscientes qui vous conduisent à la dépression. 

Puis un traitement bien conduit le plus souvent sous hypnose pour reformuler en vous tout le mécanisme de la réussite, de l’harmonie et du bien-être. 

Antidépresseurs, anxiolytiques ne peuvent en aucun cas guérir. Car la dépression a toujours une cause profonde qu’il faut découvrir et réparer en hypnothérapie

Crise d’angoisse-

l’amener à développer des automatismes de gestion saine de l’angoisse

Favoriser la capacité de vivre  dans le calme intérieur (subconscient) et dans moins d’inconfort physique, une crise de panique; l’amener à développer des automatismes de gestion de l’angoisse et du Stress (approfondissement de la respiration, dissociation) 

Docteur Jean-Victor Belmère – Hypnose

L’angoisse

L’angoisse comprend de nombreuses définitions…

Une angoisse est une peur d’origine inconsciente, celle-ci n’est pas liée à un objet ou à une situation particulière.  Les manifestations cliniques, les signes somatiques sont ceux de la Peur, mais on ne retrouve pas de déclencheur précis…

L’angoisse se manifeste de façons différentes, avec des degrés d’intensité très variables.

La présence de tous les signes physiques ou somatiques  n’est pas obligatoire, car cela varie selon les individus. et les situations.

Dans l’angoisse, la peur relève de l’inconscient et elle se manifeste de façon extrêmement variable et aléatoire. C’est un process inconscient qui se met en route sans relation apparente avec la situation.

L’angoisse a pour extrême la crise de  panique, tout est question d’intensité. Le process inconscient est le même mais l’intensité est démutipliée. Comme le mécanisme est inconscient le patient est sidéré car il ne comprend pas ce qui se passe. Il a l’impression de perdre le contrôle, de  devenir fou… Ce qui amplifie le phénomène car le fait de ne pas comprendre provoque une angoisse de l’angoisse, la peur de la peur…

Ainsi la répétition de cette angoisse et les malaises qu’elle entraine sont à la source d’un cercle vicieux, d’une spirale vicieuse « la peur de l’angoisse ».

Ces angoisses surviennent à tout moment, parfois pendant le sommeil, avec cauchemars et réveil brutal, D’autres fois réveillés à la pensée de telle ou telle image, situation, émotion… OU devant une circonstances particulière souvent banale (bande pour les autres).

Parfois cette angoisse devient permanente et les conséquences psychologiques et somatiques prennent de l’ampleur et contribuent à la sidération du patient qui s’épuise, perd son énergie et a le sentiment qu’il va ver un gouffre… C’est l’anxiété généralisée.  

L’important, en thérapie, est de comprendre le mécanisme psychique qui les provoque.

La peur est une émotion basique, fondamentale, qui se retrouve chez tous les mammifères, et qui correspond à un mécanisme fondamental de survie face à un danger. 

L'angoisse et la peur 3

On sait que la peur (stimulus essentiel du Stress) prépare l’organisme à réagir :

Le corps se prépare soit à l’action (fuite ou lutte), les fonctions vitales se modifient : accélération du rythme cardiaque, tension des muscles, des nerfs, sudation, rougeur, rythme respiratoire, pâleur, tremblements soit à se cacher (sidération généralisée).

Dans l’angoisses le danger n’est pas identifié… Il est inconscient

Ce danger existe uniquement dans l’esprit du patient, de manière inconsciente et sans que la cause réelle ne puisse être identifiée.

Toute la difficulté pour le thérapeute (mais aussi toute son habileté liée à l’expérience ) va donc lui permettre de conduire le patient  à identifier ce process inconscient, à le mettre en évidence. La dissection de ce processus par le subconscient va permettre aux centres cognitifs de le relativiser…. « Ce n’est que cela ! » et de le guérir…

Face à ce genre de problème, on met le patient sous relaxation dirigée et on stimule les manifestations somatiques qui conduisent progressivement le cerveau vers les causes inconscientes. Le point de départ est constitué par la re-mémorisation de la situation qui déclenche l’angoisse et l’analyse par une introspection de ces manifestations physiques. On demande donc au patient de se souvenir d’un moment où il a ressenti l’angoisse. Arrive le point critique où l’angoisse déclenche les manifestations somatiques, le ressenti physique. Et on explore chaque manifestation avec le patient. Cela peut être réalisé sous hypnose ou non. L’indication de l’hypnose est posée lorsque des blocages interfèrent. 

L'angoisse et la peur

Je vous donne l’exemple de cette patiente qui avait des angoisses de mort immédiate… L’exploration a permis de remonter à une cause très ancienne. Vers l’âge de de 6 ou 7 ans alors qu’elle jouait dans la baignoire, lors d’un bain, avec sa soeur jumelle, elle s’est retrouvée sous sa soeur sans possibilité de respirer avec inhalation d’un peu d’eau du bain. La scène a duré une fraction de seconde. Mais cette expérience s’est ancrée dans sa mémoire inconsciente (implicite). Elle a été confrontée à la sensation de mort immédiate. Plus tard en fin d’adolescence elle a eu l’occasion lors d’une fête de prendre une boisson qui contenait (sans qu’elle le sache) une drogue. Elle s’est retrouvée sur le sol, avec la même impression d’étouffement et de mort que lors de son bain avec sa soeur jumelle. Elle a fini par couper toute relation. Car la présence de « gens » autour d’elle l’a plongé dans une crise d’angoisse épouvantable avec cette sensation de mort imminente. 

L’examen des manifestations somatiques, suffocation, tremblements,   hypersécrétion salivaire nous ont permis de « remonter » dans le temps et peu à peu les images précises se sont fait jour. La patiente sortait de nos séances « épuisées » et avait besoin de dormir des heures pour récupérer de ces orages cérébraux qui tentaient de violer sa mémoire… Mais une fois tout mis à jour quelle libération ! Plus aucune crise d’angoisse ! Une nette reprise de la confiance en soi et de ses relations amicales avec ses copains d’enfance. 

L’angoisse de cette patiente a été résolue définitivement en moins de six séances ! Elle avait couru les psychiatres, les psychothérapeutes durant des années…

Certaines angoisses peuvent se révéler à la suite  d’urgences médicales et les patients croient qu’ils vont mourrir…

Cela crée une peur immense qui les marque durablement, inconsciemment. Ainsi le moindre signe physique qui rappelle ce moment (essoufflement, tachycardie, vertige, nausée, ou autres…) est interprété comme le début d’une crise d’angoisse. Bien sûr cette sensation de mort imminente n’est qu’une interprétation de leur cerveau (consciente ou inconscience) mais sans aucune menace réelle pour leur vie.

Les paroles ne suffisent pas à les rassurer car ces sensations, ces émotions sont profondément ancrées, mémorisée et enfouies dans leur mémoire inconsciente. D’où l’importance d’une Thérapie de ces Émotions Ancrées Mémorisée et Enfouies avec ou sans hypnose.

Le choix de la technique dépend à la fois du patient et de la profondeur des empreintes émotionnelles néfastes Elle dépend aussi du praticien de son habileté, de son expérience, de son savoir-faire...