EFT : L’importance d’identifier les différentes facettes d’une problématique – Rabat Maroc

EFT ou technique de libération des émotions

est une méthode qui va permettre d’agir sur les émotions perturbantes. Tout comme l’hypnose, le EFT permet de revisiter une situation problématique vécue par le client et d’en modifier la perception. Cela permettra à la personne de prendre une distance entre la situation et l’émotion ressentie, ce qui aura pour effet de diminuer les symptômes liés aux malaises chez le client. 

L’EFT est un outil où on utilise des MOTS pour se connecter aux MAUX qui sont soit une perturbation énergétique vécue comme une émotion, un comportement, une pensée ou une sensation dans le corps. 

En consultation, lorsque nous explorons la situation avec le client, celui-ci nous expose ses SER (Sentis, Émotions, Ressentis) face à celle-ci. Ils sont la matière première de L’EFT. Mais la question importante à laquelle nous devons nous attarder est la suivante : « Quels sont les déclencheurs? » ou, autrement dit : « Qu’est-ce qui peut bien causer ces malaises? ». 

C’est vraiment là que le praticien doit jouer le rôle d’un véritable détective

et partir à la recherche de paramètres. Il doit chercher ce qui était présent au moment de l’événement perturbant car, vous l’aurez compris, ce sont ces paramètres qui sont les déclencheurs! 

Comme si, au moment de l’incident et ce, dans l’inconscient bien souvent, le cerveau avait capté ces facteurs et leur avait apposé une étiquette DANGER pour l’avenir. Donc, chaque fois qu’ils se présentent dans la vie du client, celui-ci risque fort d’être perturbé, ébranlé ou désorienté. Puisque le tout se passe de façon inconsciente, ces paramètres déclencheurs sont très déstabilisants lorsqu’ils ne sont pas identifiés. C’est donc là toute la beauté du EFT; cette recherche des différentes facettes de la problématique. Le praticien doit décomposer ces composantes pour voir lesquelles sont porteuses de l’étiquette pour la personne et travailler sur chacune de celles-ci. 

Pour bien comprendre, prenons l’exemple d’une peur. Pourquoi pas celle de l’araignée. 

Les paramètres à explorer seraient : son allure, ses mouvements et ce qu’elle peut nous faire. Par exemple, à partir de son allure, le praticien devrait être spécifique en allant vérifier ce qui dérange. Est-ce sa couleur, ses poils, ses nombreuses pattes qui évoquent peut-être le dégoût? Par rapport aux mouvements, ce qui dérange ou déclenche, est-ce le fait qu’elle marche rapidement ou bien le fait qu’elle nous surprend en apparaissant subitement? (dégoût-peur?). D’autres composantes à observer seraient reliées à ce qu’elle peut nous faire, comme nous monter dessus ou le fait qu’elle puisse nous mordre ou nous piquer. C’est parfois dans cette recherche de paramètres que l’on découvre la racine de cette situation…comme la fois, à l’âge de 4 ans où j’étais en camping avec mes parents et que je me suis réveillée en me rendant compte que j’avais une grosse araignée dégoûtante sur moi! Ce qui explique pourquoi le cerveau a mis une étiquette DANGER sur l’araignée et toutes ses composantes. 

Pour terminer, petite synthèse pratico-pratique

quand nous sommes à la recherche des déclencheurs, il nous faut regarder dans tous les aspects, donc : Visuel, Auditif, Kinesthésique, Olfactif, Gustatif, Temps, Pensée. Parfois, il suffit qu’un aspect n’ait pas été identifié pour que la situation perturbante demeure en place. 

Ça vaut donc la peine de s’y attarder 

Action ! 

Que diriez-vous maintenant de vous offrir une dose de bien-être? 

En faisant de légers tapotements sur le point karaté (voir photo ci-contre) , répétez à trois reprises la phrase suivante : 

« Même si je porte des croyances limitantes qui me font croire que je ne serai jamais à la hauteur, je m’aime et je m’accepte comme je suis! » 

Ou bien celle-ci : 

« Même si j’ai peur d’avancer dans ma vie parce que je n’arrive jamais à prendre la bonne décision, je prends conscience de ma peur et je m’en occupe! » 

Attention, pour bien respecter la loi 21, il faut comprendre que nous ne partons pas à la recherche de la « cause psychologique ». Nous ne faisons pas revivre des traumatismes à notre client pour identifier les facteurs. Ce que nous recherchons c’est le contexte et l’environnement qui déclenchent le malaise. Soyez attentif à bien respecter les limites de ce que l’on peut faire selon la loi. 

À vos crayons ! 

Permettez-vous à votre tour de composer quelques phrases concernant les sujets qui vous préoccupent sur les peurs, les pensées, les croyances qui vous empêchent de guérir ou de changer. Vous pouvez structurer votre phrase ainsi 

« Même si j’ai peur de… (voir les exemples ci-bas), je m’aime et je m’accepte comme je suis. » 

Cette phrase vous permet de vous ramener « au point zéro » donc dans un point neutre, ce qui peut diminuer la charge de la peur, de la croyance et du stress et anxiété associés. 

En tapotant votre point karaté, vous pouvez répéter la phrase à 3 reprises. 

Il ne vous reste plus qu’à observer les résultats! 

Se ramener au point zéro est un outil très utile

afin de créer votre vie à votre image, de se réaligner rapidement et d’utiliser efficacement votre énergie pour avancer dans la direction souhaitée. Mais qu’est-ce vraiment que le point zéro? On parle souvent du point zéro comme d’un espace neutre, ce qui est juste car nous cherchons à équilibrer la charge émotive positive et négative mais le point zéro est beaucoup plus que cela. C’est en fait un espace de création infini, un espace où vous pouvez consciemment diriger votre pensée, votre énergie, dans le but de créer ce que vous souhaitez. 

Le point zéro permet d’élever votre taux vibratoire,

d’aller au-delà de la dualité afin de programmer vos cellules avec une nouvelle intention. Il vous permet d’accueillir tout ce que vous êtes, tous les aspects de votre personnalité avec amour et bienveillance même si vous n’êtes pas parfait. 

La manière de procéder est de faire un processus conscient d’identification de ce vers où vous désirez aller et d’écouter les vieux programmes internes qui empêchent la réalisation de cet objectif. Puis, vous les placez dans une intention sous la forme de « même si… je m’aime et je m’accepte ». 

Le « même si », ou vous pourriez aussi utiliser les termes : « tout en étant » ou « malgré que », permet d’identifier la faiblesse inconsciente, la peur, le vieux programme que vous désirez remplacer. 

« Je m’aime et je m’accepte » permet de s’accueillir et de s’accepter malgré que… Cela vient alors neutraliser les charges négatives. On pourrait aussi utiliser la phrase : « même si… je choisis que… ». Elle nous permet de reprogrammer la nouvelle intention. 

Par exemple : Malgré mes peurs, je choisis d’avancer et de créer. 

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