Hypnose et émotions – Dr Jean-Victor Belmère – Rabat – Maroc

L’hypnose peut avoir un impact sur le système limbique donc les émotions…

de plusieurs manières, en modulant son fonctionnement et en influençant la génération et la régulation des émotions.

Voici quelques mécanismes par lesquels l’hypnose peut interférer sur le système limbique :

  1. Activation de l’amygdale :

    En état d’hypnose, il a été observé que l’amygdale peut être modulée, réduisant ainsi les réponses émotionnelles négatives ou amplifiant les réponses positives. Cela peut aider à atténuer la peur, l’anxiété ou le stress associés à certaines situations.

  2. Changements de l’activité cérébrale :

    L’hypnose peut induire des changements dans l’activité cérébrale, y compris dans les régions du système limbique. Par exemple, des études ont montré des modifications de l’activité dans l’hippocampe et le cortex cingulaire pendant l’état d’hypnose, suggérant une modulation de la mémoire émotionnelle et de la régulation émotionnelle.

  3. Suggestions hypnotiques :

    Les suggestions faites pendant l’état d’hypnose peuvent influencer les processus émotionnels en ciblant le système limbique. Par exemple, des suggestions peuvent être données pour renforcer les émotions positives, réduire l’intensité des émotions négatives ou modifier les schémas de pensée associés à certaines émotions.

  4. Régulation du stress :

    L’hypnose peut aider à réguler le stress en modifiant les réponses du système limbique aux stimuli stressants. Cela peut inclure des techniques de relaxation, de visualisation ou de suggestion pour réduire les réactions physiologiques et émotionnelles liées au stress.

  5. Restructuration cognitive :

    L’hypnose peut également être utilisée pour travailler sur les schémas de pensée et les croyances associées aux émotions. En modifiant ces schémas de pensée, l’hypnose peut aider à réorganiser les réponses émotionnelles automatiques et à favoriser des émotions plus adaptatives

Le système limbique joue un rôle central dans la génération et la régulation des émotions.

Il est composé de plusieurs structures cérébrales interconnectées, notamment l’amygdale, l’hippocampe, le cortex cingulaire, le septum, l’hypothalamus et le cortex orbitofrontal.

L’amygdale,

en particulier, est souvent considérée comme une clé du traitement émotionnel. Elle joue un rôle essentiel dans la détection et l’évaluation des stimuli émotionnels, en particulier ceux associés à la peur et à l’anxiété. L’amygdale peut être activée rapidement et automatiquement, même avant que nous en soyons conscients, ce qui permet une réponse émotionnelle rapide face à des situations potentiellement menaçantes.

L’hippocampe,

quant à lui, est impliqué dans la formation de souvenirs émotionnels, en associant les émotions aux événements vécus. Il aide à stocker les informations contextuelles et spatiales liées à ces souvenirs.

Le cortex cingulaire

joue un rôle crucial dans la régulation émotionnelle, en contribuant à l’expérience subjective des émotions et en régulant les réponses émotionnelles. Il est impliqué dans la prise de décision émotionnelle, l’évaluation de la récompense et la régulation de l’attention émotionnelle.

Le cortex orbitofrontal

est également important dans la régulation émotionnelle et la prise de décision. Il est impliqué dans l’évaluation des récompenses et des punitions, ainsi que dans la modulation des réponses émotionnelles en fonction du contexte social et environnemental.

L’hypothalamus

joue un rôle clé dans la régulation des réponses physiologiques associées aux émotions, comme la production d’hormones liées au stress ou à la satisfaction.

Ces différentes structures du système limbique travaillent en étroite collaboration pour générer, évaluer, exprimer et réguler les émotions.

Elles communiquent entre elles et avec d’autres régions du cerveau, telles que le cortex préfrontal, pour orchestrer les réponses émotionnelles adaptatives en fonction des situations et des stimuli rencontrés

L’HYPNOTHÉRAPIE DES SCHÉMAS – Dr Belmère – COTEHY – Rabat – Maroc

L’HYPNOTHÉRAPIE DES SCHÉMAS - Dr Belmère - COTEHY - Rabat - Maroc

L’hypnothérapie des schémas est une  psychothérapie sous hypnose

centrée sur les émotions qui vise à aider les gens à comprendre et à changer les modèles de pensée et de comportement qui sont à l’origine de leurs difficultés émotionnelles. Il s’agit d’une approche holistique qui aborde les défis émotionnels à la fois sur le plan conscient et inconscient.

L’hypnothérapie des schémas se concentre sur les schémas de base de la personnalité,

qui sont des modèles de pensée et de comportement répétitifs qui ont été formés dans l’enfance et qui continuent de façonner les réponses émotionnelles de la personne à des situations actuelles. Les schémas peuvent inclure des croyances telles que « Je ne suis pas assez bon », « Je suis toujours seul » ou « Les gens ne sont pas dignes de confiance ».

Le but de l’hypnothérapie des schémas est de permettre aux gens de comprendre ces schémas et de les remplacer

par des pensées plus saines et des comportements plus adaptatifs. Cela se fait en travaillant sur les émotions et les souvenirs de l’enfance conscients et inconscients qui ont contribué à la formation de ces schémas, en développant des compétences de reproduction pour gérer les situations stressantes et en renforçant la confiance en soi.

L’hypnothérapie des schémas est utile pour traiter une variété de problèmes

émotionnels, notamment la dépression, l’anxiété, les troubles de la personnalité, les troubles de l’alimentation et les troubles de l’humeur. Cette approche peut être particulièrement bénéfique pour les personnes qui ont des antécédents de traumatismes ou de relations dysfonctionnelles dans leur enfance.

En résumé, l’hypnothérapie des schémas est une  psychothérapie centrée sur les émotions

qui vise à aider les gens à comprendre et à changer les modèles de pensée et de comportement qui sont à l’origine de leurs difficultés émotionnelles. Cette approche aborde les défis émotionnels à la fois sur le plan conscient et inconscient pour aider les gens à atteindre une plus grande stabilité émotionnelle et un bien-être accru.

Stress, dépression, peurs, phobies, troubles compulsionnels, troubles alimentaires ou sexuels, crises d’angoisse de panique, perte de confiance, d’estime de soi, etc. Dr Jean-Victor Belmère – Rabat – Maroc

Dynamique des ACEs selon les périodes de vie

Tous ces troubles dits psychologiques ont tous un dénominateur COMMUN : l’anxiété.

Je suis stupéfait de voir comme certains traitent ces manifestations, qui perturbent lourdement la vie de nos semblables, au symptôme. C’est dire que l’on « coache » ou « traite » (thérapie) la confiance en soi, la crise d’angoisse, le stress etc. comme si la cause n’existait pas !

Et je vois affluer dans mon cabinet ou par zoom une quantité de patients qui après avoir été « coachés » ou « soignés » se retrouvent dans le temps avec des pathologies semblables ou amplifiées…

Certes à court terme la thérapie ou le coaching « au symptôme » permet d’atténuer le trouble… Mais à moyen ou long terme quelle efficacité ???

Combien de patients m’expliquent qu’ils ont appliqué des méthodes de développement personnel pour travailler sur eux-mêmes et pour conséquence ils sont là… assis devant vous à exprimer leur mal-être.

Et pourtant l’anxiété est omniprésente.

Vous la sentez quand ils vous serrent la main. Quand ils vous disent bonjour…

Vous la sentez à la manière de s’assoir, de vous regarder, de parler, dans leur regard…

Et puis cette étrange sensation « électromagnétique » qui exprime la souffrance de l’anxiété…

Et puis viennent les mots qui déclenchent les émotions, les larmes, qui signent le mal-être…

Et la parole déverse le flot de situations anxieuses avec les parents, avec les relations sentimentales, avec les études, avec le métier, avec les collègues, avec le ou la conjoint(e), et puis ces situations anxieuses sans aucune cause apparente.

Et souvent, très souvent -Trop souvent ( ?) – cette anxiété térébrante qui pollue chaque moment de la vie, cette anxiété généralisée, ce trouble d’anxiété généralisée (TAG) qui va s’amplifier et s’exprimer :

        • Dans des crises de panique, d’angoisse
        • Dans des compulsions alimentaires, (boulimie, hyperphagie, anorexie…)
        • Dans des addictions (shit, cocaïne, alcool, jeux, sexe, tabagie, …)
        • Dans des tics, des obsessions, des ruminations, des gestes répétitifs (TOCs)…
        • Dans des somatisations (boule dans la gorge, dans l’estomac, difficultés à respirer, accélération du cœur, rougeur du visage, sudations excessives, bouffées de chaleur, etc.)…
        • Dans des troubles du sommeil (insomnies, réveils nocturnes, cauchemars, sommeil non réparateur, fatigue…)
        • Dans des troubles de la relation (manque de confiance en soi, timidité, manque d’estime de soi, trouble de la parole en public, peur du regard de l’autre, difficultés à savoir qui l’on est, difficultés à dire « Non », troubles de relation dans le couple, phobie sociale, phobie scolaire… etc.)
        • Dans des peurs, phobies,
        • Dans des troubles apparemment organiques : Troubles digestifs, gastriques, colon et intestin irritables, douleurs musculaires, migraines, céphalées, tremblements, douleurs articulaires erratiques, dans des paralysies, des pertes de la sensibilité (parésie),
        • Dans les stress, Car il faut préciser que la plupart du temps quand les patients parlent de stress, ils parlent de l’anxiété : « Je suis stressé » est à traduire par « je suis anxieux »

L’anxiété… L’anxiété… Toujours l’anxiété
Thérapies brèves par Mansouria El Bouchikhi (coachMansouria) et Dr Jean-Victor Belmère 

L’anxiété est une souffrance source de toutes ces manifestations dont je viens de parler.

Mais traiter ces manifestations d’une manière autonome est une hérésie… Un NON-SENS !

        • Traiter une confiance en soi comme une perte de confiance en soi pure est dépourvue de bon sens…
        • Traiter une prise de poids comme une compulsion alimentaire pure est dépourvue de bon sens…
        • Traiter un stress en proposant d’apprendre à « gérer » son stress est une imbécilité crasse…
        • Traiter un TOC comme simplement une répétition impulsive et irrépressible c’est méconnaitre tous les mécanismes neurophysiologiques qui y concourent…
        • Traiter une addiction sans prendre en considération ses origines anxieuses c’est aboutir à une récidive…

Et je pourrais allonger la liste des énormités que l’on voit en coaching ou en thérapie.

Et je voudrais dire à ce sujet qu’un « bon coach » ou un « bon thérapeute » qui n’a pas été formé à la neurophysiologie, à la psychopathologie s’expose à des aggravations monstrueuses des états qu’il est sensé apaisé.

Soigné au symptôme est une aberration !

L’anxiété est une souffrance, qui altère les capacités fonctionnelles, mentales et émotionnelles.

L’anxiété a toujours une cause !

Au moment de la conception d’un enfant il y a un BIG BANG.
La pénétration d’une cellule dans une autre qui déploie une énergie considérable.

Et il se crée quelque chose.

Il se crée, ce que d’aucuns appellent l’âme, que l’on nomme aussi le moi, l’enfant intérieur, le subconscient et que je nommerai, personnellement, la conscience supérieure ou la conscience amplifiée, la subconscience…

Cette partie de soi est à l’origine de tout ce que l’on est…

Cette partie contrôle tout, tous vos systèmes, tous vos organes, tous vos métabolismes,

Au départ c’est originel, c’est totalement PUR, dépourvu de tout trouble, de toute pensée nuisible, de toute émotion intempestive.

Mais dès que le système neurologique et le cerveau se développe cette partie originelle et pure de vous, dans le ventre de votre mère, engrange des pollutions :

      • Les émotions de votre mère
      • Ses pensées
      • Ses conversations, notamment avec ses proches

Pollutions qui commencent à informer et influencer l’être pur que vous êtes.

Et puis vient le grand jour de la délivrance pour votre mère et votre venue au monde. Un grand bol d’air ! Vos poumons se déploient

Commence alors le calvaire.

Et vous êtes formatés par :

      • L’éducation : fais ceci, ne fais pas cela ! Termine ton assiette ! ETC.
      • La culture où vous vous développez (les règles de la famille, de la société, de la religion, etc.)
      • Et les croyances que l’on vous inculque (par exemple la peur du noir, des djinns, le conte de fée, les bonbons de récompense, l’instruction religieuse, etc. …)

Et la manière dont vous êtes formatés fabrique un personnage qui obéit à cette éducation, à cette culture, à ces croyances…

Mais au fond de vous… Votre subconscience a d’autres valeurs… D’ailleurs il vous arrive souvent d’entendre une petite voix qui vous dit : « Mais que fais-tu ? Ce n’est pas toi ! ».

Et ce conflit entre cet être pur et original et le personnage que vous êtes devenu crée un fond anxieux ! Un terreau d’anxiété où va pouvoir se développer la misère…

Un état anxieux plus ou moins important en fonction de votre épigénétique. Car cette confrontation peut être plus ou moins importante et anxiogène.

Sur ce fond anxieux va se faire votre développement d’enfant, d’adolescent et d’adulte jeune.

Or entre 0 et 8-10 ans – en fonction de chacun – le cerveau est immature. Il est incapable d’analyser certains événements de sa vie. Au-delà il les subit et les enregistre et deviennent des éléments pathogènes.

Cette mémorisation vécue génère l’anxiété et semble même déterminer la survenue de maladies diverses (obésité, cardiopathies, diabète) ou de troubles du comportement en matière de santé (comportements alimentaires, prise de risque, addictions…) à l’âge adulte. Cette mémorisation va jusqu’à modifier l’expression de notre épigénétique.

Et je voudrai citer Miller & Coll. à ce propos :

(Miller, G. E., Chen, E., & Parker, K. J. (2011). Psychological stress in childhood and susceptibility to the chronic diseases of aging: Moving toward a model of behavioral and biological mechanisms. Psychological Bulletin, 137(6), 959–997. https://doi.org/10.1037/a0024768 :

« … Les données les plus convaincantes proviennent d’études sur des enfants élevés dans la pauvreté ou maltraités par leurs parents, qui présentent une vulnérabilité accrue aux maladies vasculaires, aux maladies auto-immunes et à la mortalité prématurée.

Ces résultats soulèvent des questions théoriques difficiles.

Comment l’anxiété infantile pénètre-t-il sous la peau, au niveau moléculaire, pour affecter le risque de maladies ultérieures ?

Et comment y incube-t-il, donnant naissance à des maladies plusieurs décennies plus tard ?

Miller & coll. présente un modèle d’intégration biologique… qui soutient que l’anxiété infantile est « programmée » dans une cellule particulière, les macrophages, par le biais de marquages ​​épigénétiques, de modifications post-traductionnelles et de remodelage tissulaire.

Le modèle propose qu’au cours de la vie, ces tendances sont exacerbées par des tendances comportementales et une dérégulation hormonale, elle-même produit d’une exposition à l’anxiété précoce. Sur le plan comportemental, le modèle postule que l’anxiété de l’enfance engendre une vigilance excessive face aux menaces, une méfiance envers les autres, de mauvaises relations sociales, une autorégulation altérée et des choix de vie malsains. Sur le plan hormonal, l’anxiété précoce confère des schémas altérés de décharge endocrinienne et et du système nerveux autonome (végétatif). La réaction qui en résulte fait avancer les mécanismes pathogènes qui favorisent finalement les maladies chroniques »).

En réalité le cerveau immature se retrouve dans l’impossibilité d’identifier le caractère traumatique de ce qu’il vit et donc d’identifier ce qui lui fait du mal.

Il se retrouve, ainsi, confiné dans l’expérience pathogène. L’enfant va, alors, développer de graves troubles qui vont s’exprimer dans sa vie d’adolescent puis d’adulte dans l’anxiété et ses désordres (ceux décrits plus haut dans cet article).

Paradoxalement il y a eu peu d’études ou de travaux sur le sujet mis à part dans le contexte des enfants placés (Dumaret et al., 1997).

Il existe un véritable vide culturel et scientifique, qui conduit de nombreuses professions (médecins, soignants, travailleurs sociaux, psychologues et surtout coachs et thérapeutes…) à ne pas connaître, voire à occulter les liens entre le vécu traumatique des enfants, des adolescents et ses conséquences à l’âge adulte, et les conséquences en termes  de santé physique et de maladies chroniques.

Mais dès 1998 les publications anglophones abondent d’articles sur la fréquence, la sévérité et les formes multiples des conséquences, à l’âge adulte. Les résultats de ces recherches sont issus d’études soit rétrospectives, soit prospectives.

Dans les années 1990 Vincent Felitti (1993), responsable du département de médecine préventive au sein de la clinique Kaiser Permanente à San Diego, en Californie, s’est engagé ces études. Elles ont abouti à la célèbre communication de 1998 (Felitti et al., 1998 https://www.ajpmonline.org/article/S0749-3797(98)00017-8/fulltext)

D’ailleurs dans  la littérature scientifique internationale les termes d’Adverse Childhood Experiences (ACEs) font l’unanimité. (La première étude sur les ACEs a été menée aux États-Unis dans le cadre d’une collaboration entre les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) et le Kaiser Permanente de San Diego entre 1995 et 1997, auprès d’une cohorte d’adultes (n=17 000) nés entre 1900 et 1978.)

Dynamique des ACEs selon les périodes de vie

Mon approche thérapeutique tient compte de ces données scientifiques et de mes connaissances en physiologie, physiopathologie et tout particulièrement en neurophysiologie. Elle tient compte de mon passé de chirurgien de médecin clinicien, activité exercée depuis bientôt 50 ans.

Classiquement l’anxiété semble avoir des moyens thérapeutiques bien codifiés :

      • Thérapie de la parole :
        • Psychothérapie spécifique
        • Thérapie des schémas
        • Thérapie cognitivo-comportementale
      • Médicaments anxiolytiques voire antidépresseurs (benzodiazépines, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine)

Les indications thérapeutiques varient selon le trouble anxieux, mais impliquent généralement l’association d’une psychothérapie spécifique du trouble et d’un traitement pharmacologique.Les classes de médicaments les plus couramment utilisés sont les benzodiazépines et les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine 

Et alors ?

On sait maintenant, avec le recul et l’expérience des thérapies ayant débutées au début du XXème siècle et se sont intensifiées au cours de la deuxième partie du XXème surtout après la 2eme guerre mondiale, on sait maintenant :

        • Que la thérapie par la parole demande du temps et la multiplication de séances sur plusieurs mois, voire plusieurs années, avec des résultats très aléatoires…
        • Que les thérapies médicamenteuses marchent dans les formes mineures avec des durée de traitement courts. Beaucoup de patients ingurgitent ces médicaments sur des années voire des décennies et, en contre-coup, deviennent dépendants…

Avec l’expérience clinique, des adaptations je me suis tourné vers ce qui m’a donné les meilleurs résultats sur du moyen-terme 10 – 15 séances et une stabilité sur le long terme.

J’utilise un mix que j’ai mis au point avec le temps et que j’adapte, en permanence, entre l’hypnose, l’EMDR, la thérapie des schémas, la TCC et l’EFT et que je détermine en fonction du patient qui est en face de moi et de la manière dont il évolue.

En réalité le cerveau crée des routines. Et j’utilise ces routines du cerveau pour vous débarrasser d’une manière profonde et durable tous les troubles dont j’ai parlé plus haut :

      • Dans des crises de panique, d’angoisse…
      • Dans des compulsions alimentaires, (boulimie, hyperphagie, anorexie…)
      • Dans des addictions (shit, cocaïne, alcool, jeux, sexe, tabagie, …)
      • Dans des tics, des obsessions, des ruminations, des gestes répétitifs (TOCs)…
      • Dans des somatisations (boule dans la gorge, dans l’estomac, difficultés à respirer, accélération du cœur, rougeur du visage, sudations excessives, bouffées de chaleur, etc.)…
      • Dans des troubles du sommeil (insomnies, réveils nocturnes, cauchemars, sommeil non réparateur, fatigue…)
      • Dans des troubles de la relation (manque de confiance en soi, timidité, manque d’estime de soi, trouble de la parole en public, peur du regard de l’autre, difficultés à savoir qui l’on est, difficultés à dire « Non », troubles de relation dans le couple, phobie sociale, phobie scolaire… etc.)
      • Dans des peurs, phobies,
      • Dans des troubles apparemment organiques : Troubles digestifs, gastriques, colon et intestin irritables, douleurs musculaires, migraines, céphalées, tremblements, douleurs articulaires erratiques, dans des paralysies, des pertes de la sensibilité (parésie),
      • Dans les stress

Mais mes indications thérapeutiques feront l’objet d’un autre article

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mots clés

Anxiété, abus sexuel, violence domestique, violence conjugale, violence domestique, maltraitance, enfants de parents handicapés, harcèlement,  abus de substance, alcoolisme, fumeur, obésité, activité physique, dépression, suicide, comportement sexuel, maladies sexuellement, cardiopathie, Adverse Childhood Experiences, ACE,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La SCR – Syncronicité Cardio-Respiratoire – Dr Jean-Victor Belmère

Synchronicité Cardio-Respiratoire

Le rôle du cœur  

C’est le cœur physique qui imprime la cadence et le rythme au reste du corps. 

Les systèmes respiratoire et digestif ainsi que les ondes cérébrales génèrent également du rythme, mais avec une intensité moindre. 

La plupart des gens ignorent que les battements du cœur produisent une amplitude électrique quarante à soixante fois plus élevée que celle produite par le cerveau et qu’ils envoient un signal électrique qui pénètre chaque cellule du corps. 

La force du champ magnétique du cœur est 5 000 fois plus grande que le champ généré par le cerveau,

et il peut être mesuré à plusieurs mètres de distance dans n’importe quelle direction.

Le cœur-cerveau 

Votre cœur possède également son propre système nerveux, ou « cerveau du cœur », qui contient environ 40 000 neurones. 

Ce cœur-cerveau peut sentir, ressentir, apprendre, mémoriser et traiter de l’information. 

Il y a plus de nerfs qui partent du cœur pour se rendre au cerveau que l’inverse, ce qui n’est pas sans conséquences très significatives. 

En effet, le rythme cardiaque indique au cerveau comment le corps se sent.

À chaque battement, votre cœur transmet des messages neuronaux aux parties du cerveau qui contrôlent les émotions et les capacités de raisonnement supérieures

Synchronicité des rythmes 

Lorsque les vibrations cardiaques sont harmonieuses,

elles créent une forme d’onde synchrone qui engendre un effet de synchronisation, d’entraînement et d’harmonisation avec les autres systèmes internes du corps. 

En physique, lorsque les rythmes de deux systèmes ou plus se synchronisent pour adopter la même fréquence, on parle d’entraînement. 

Les systèmes qui s’entraînent mutuellement fonctionnent avec une harmonie, une efficacité et une fluidité accrues. 

Un mécanisme d’horlogerie, un vol d’oiseaux ou un banc de poissons sont des exemples d’entraînement, où chaque partie d’un tout s’insère dans une harmonie synchronisée. 

Dr Jean-Victor Belmère Système cardio-respiratoire synchronicité

Les études scientifiques montrent que les émotions positives

qui sont associées depuis toujours au cœur comme l’amour, la sollicitude, la compassion et l’appréciation, permettent aux vibrations cardiaques de se transformer rapidement en une forme d’onde synchronisée… On parle de synchronicité.

Des vibrations cardiaques synchrones amènent les ondes cérébrales à se synchroniser davantage avec le cœur, ce qui crée une harmonie avec l’esprit et les émotions. 

Quand l’esprit et les émotions sont en harmonie avec le cœur, la clarté d’esprit et la perception intuitive s’améliorent. Les études ont montré que lorsque les rythmes cardiaques des participants étaient cohérents, leurs performances cognitives s’amélioraient de manière significative

Dès que vous ressentez de l’inquiétude, de la frustration ou de l’anxiété, votre rythme cardiaque devient irrégulier et chaotique, ce qui crée une forme d’onde asynchrone

Le biais négatif 

Même s’ils sont animés des meilleures intentions du monde, les êtres humains entretiennent de manière intrinsèque un « biais négatif »,

c’est-à-dire une tendance naturelle, agissant comme un mécanisme de survie, à ne voir que les pensées et les émotions perçues comme négatives. 

Même si la plupart des gens affirment aimer les autres, se soucier d’eux et apprécier leur présence,

nombreux sont celles et ceux qui découvriraient, s’ils regardaient un peu plus à l’intérieur d’eux-mêmes et non sans un certain choc, qu’ils croient posséder ces qualités plus qu’ils ne les ressentent réellement. 

En fait, de manière générale, ils ressentent plutôt des émotions négatives et s’attardent davantage sur des sentiments comme l’inquiétude, la frustration, la peur et l’insécurité.

Les troubles anxieux – La peur – Le Stress

 La peur est à l’origine de ces états anxieux

les circuits de la peur ont été bien identifié dès les années 70 par Joseph Ledoux et son équipe à l’Université de New York.

Il existe deux circuits de la PEUR :

La perception est dirigée au niveau du thalamus vers l’amygdale, d’une part, et
vers le cortex visuel d’autre part.

L’amygdale génère la réponse physique émotionnelle avant même que le cortex visuel ait pu traiter l’information…

Le traitement par le cortex permet de moduler la réponse émotionnelle.

Ce mécanisme élaboré depuis des millions d’années permet une réponse rapide face à un danger… Mais il y a parfois des dérapages par inhibition ou au contraire par accentuation (les phobies ont sont un bon exemple de cette exagération de la peur).

L’amygdale joue le rôle de mémoire émotionnelle inconsciente, indépendante du cortex et de la cognition..

Les deux circuits de la peur

La peur a un intérêt évolutif évident. Il est primordial pour un être vivant de se souvenir de ce qui peut constituer un danger pour lui… D’y répondre le plus rapidement possible…

Deux circuits neuronaux y concourent, un long et un court :
– le circuit court permet une réponse rapide, avant même que le cortex visuel ne l’ait interprété. C’est un réflexe archaïque (acquis)
– le circuit long passe par l’économie visuelle et vient réguler cette réponse du circuit court.

La mémorisation d’un stimulus de danger dans la mémoire implicite (inconsciente) permet une réponse instantanée, immédiate, durable…

Les signes physiques de la peur sont variables selon les individus , ils préparent le corps à réagir face à un danger :

-rougeur du visage ou pâleur,
-tremblements,
-mains moites,
-suées, sueurs froides,
-tachycardie,
-boule dans l’estomac ou brûlure ou douleur,
-boule dans la gorge ou sensation de gorge serrée, d’obstruction, 
-bouche sèche, langue collée
-sensation d’oppression, d’étouffement
-douleurs du tractus digestif (mal au ventre),
-diarrhées, vomissements,
-désirs de fuite, de se cacher
Le corps se prépare à combattre ou à fuirDans tous les cas il s’agit de produire un effort physique intense qui va CONSOMMER DE L’ÉNERGIE Notion importante à connaitre et à comprendre dans la perspective du métabolisme de la cellule, du neurone, de l’organisme et tout principalement dans le Syndrome d’Adaptation de Selye face au STRESS.

La PEUR est une ÉMOTION qui est traitée par des zones spécifiques du cerveau, et en premier lieu l’AMYGDALE, qui agit comme une véritable mémoire émotionnelle implicite (inconsciente), différente de la mémoire cognitive.

La plupart de nos peurs sont acquises.

Il existe des peurs innées mais en nombre limité comme la peur des araignées, des serpents, du vide….

Cette mémorisation est faite dans l’amygdale, par la réalisation de connexions entre neurones. Ces peurs emmagasinées sont pratiquement définitives… Et peuvent le rester indéfiniment. Le cerveau contrebalance par un mécanisme d’ajustement cybernétique à feedbacks  (rétro-contrôles) qui inhibe ou excite ces phénomènes. Ces phénomènes sont des process métaboliques avec à partir de transmissions chimiques (neuro-transmetteurs) des productions électriques, ou potentiels d’action qui créent des champs électriques et des réponses extrêmement rapides (fulgurances de la transmission d’information)…

Ces peurs sont alors enfouies, ancrées dans la mémoire inconsciente et peuvent réapparaitre à tout moment même des dizaines d’années plus tard, à l’occasion d’un stimulus particulier ou d’une association de stimuli qui n’ont rien à voir individuellement avec le déclenchement initial. La sommation de ces manifestations de peurs peuvent conduire à des phobies qui entretiennent des troubles du comportement.

Lorsqu’une réaction de peur est déclenchée

L’amygdale provoquent les manifestations physiques par l’intermédiaires des glandes hypophyse et pituitaire.
L’amygdale transmet des informations vers le cortex et vers les zones qui contrôlent la mémoire explicite (consciente)
Les peurs sont donc aussi mémorisées à un niveau conscient !

Le stimulus qui déclenche la peur est traité par le thalamus, une zone plus primitive que le cortex, et bien moins développé. Ce qui fait que des stimuli semblables, mais non identiques au stimulus originel peuvent déclencher la même peur… exemple une porte qui claque peut déclencher une crise de panique alors que le stimulus initial est une explosion (gaz, conflits armés, attentats…)… C’est ce qui est décrit dans le Syndrome de Stress Post-Traumatique… 

Le thalamus

La mémorisation consciente ou explicite semble être liée à l’hippocampe qui mémorise le stimulus initial mais aussi le contexte !
L’hippocampe est une zone dont l’organogénése post natale est plus tardive (deux ou trois ans) que l’amygdale. Ceci pourrait expliquer  que les jeunes enfants mémorisent des peurs émotionnelles sans en avoir un souvenir conscient.

Mais cette mémorisation consciente peut-être inhibée par des situations de Stress intense… Notamment par les hormones sécrétées lors du stress ! Si le stress est intense et prolongé il peut y avoir des dégâts irréversibles au niveau des neurones. C’est le cas des vétérans de guerre (Indochine, Algérie, Vietnam, Afghanistan, Iran-Irak, …) victime d’un Syndrome de Stress Post-traumatique. Ils présentent une contraction de l’hippocampe qui se traduit par des troubles de mémoire avec un QI intact… !

La peur, comme les autres émotions peut être déclenchée par l’imagination, par des constructions mentales, par des rêves, par des processus inconscients. Et la réponse émotionnelle est disproportionnée. 

Tout le monde ne développe pas des troubles anxieux à partir de la peur. Il pourrait y avoir des prédispositions génétiques. D’un autre coté comme les peurs sont apprises, il est possible qu’elles soient transmises par des comportements des parents ou de l’entourage. 

Les patients qui développent des troubles anxieux développent tout un arsenal de comportements et de stratégies  d’évitement.

Les patients qui développent des troubles anxieux développent tout un arsenal de comportements et de stratégies  d’évitement.

Ils essaient de ne plus être confrontés à ce qu’il pensent être des déclencheurs.

Au fil du temps ces évitements sont complètement automatiques et inconscients.  

C’est pour cette raison qu’après avoir traité la peur mémorisée (Thérapie des Émotions Ancrées Mémorisées et Enfouies ou TEAME) il faut pousser les patients à se confronter aux déclencheurs, et modifier ainsi leurs comportements…

Notre approche thérapeutique de l’anxiété et des troubles anxieux

Rechercher les processus inconscients qui entretiennent la peur et les différencier d’une peur mémorisée

Lorsqu’un processus inconscient est identifié on intervient : par recadrage, ré-empreinte, sous modalités etc. Notamment en utilisant les métaphores ce qui permet de comprendre inconsciemment et de relativiser

Ensuite on agit sur la mémoire émotionnelle. Notamment par la visualisation avec dissociation. Permettant de prendre de la distance avec les manifestations et de permettre au cerveau de les intégrer dans un processus de réparation automatique 

Au total nos moyens de traitement repose sur un déconditionnement au niveau des mémoires explicites et implicites, en partant des manifestations somatiques de l’origine anxiogène. 

Le patient pourra garder en mémoire le souvenir conscient de ses états anxieux mais n’aura plus d’émotions destructrices associées

Comment définir le « bien-être » en neurosciences

Ajouter la gratitude dans une « hygiène mentale » est une forme d’intelligence émotionnelle.

4 habitudes peuvent influencer sur notre rapport au bien-être

Suis-je reconnaissant(e) aujourd’hui ? Question  primordiale à se poser tous les jours et si possible soir avant de dormir !

Parce que faire preuve de gratitude active des neurotransmetteurs qui produisent notamment de la dopamine et de la sérotonine.

Penser aux choses pour lesquelles nous pourrions être reconnaissant nous invite à considérer les aspects positifs de la vie.

Et ce n’est pas tant les choses pour lesquelles nous éprouvons de la gratitude qui comptent… mais surtout la mise en marche, le fait de se mettre à la recherche de ses petits moments de bonheur.


Ajouter la gratitude dans une « hygiène mentale » est une forme d’intelligence émotionnelle.

Faire preuve de gratitude envers d’autres personnes a également un effet positif sur les relations que nous entretenons avec les autres et rend les interactions sociales plus plaisantes. Etre reconnaissant même pour les petits gestes du quotidien installe un cercle vertueux dans les toutes les relations que nous pouvons entretenir avec d’autres humains (couple, enfant, famille, collègues, clients, artisans…).

Nommer les émotions douloureuses, désagréables

Dans l’étude IRM « Putting Feelings into Words », des participants ont été invités à regarder des images de personnes dont les visages portaient des émotions visibles et fortes. L’amygdale (centre des émotions dans le cerveau qui détecte et alerte sur les dangers) s’active en fonction des émotions représentées. Mais quand ces mêmes participants ont été invités à nommer les émotions perçues, le cortex préfrontal (centre de décision et de raisonnement du cerveau) s’est alors activé et a réduit l’impact de l’amygdale. En d’autres mots, reconnaître et nommer les émotions en réduit leur impact.

Nommer les émotions est à l’opposé du fait de réprimer, nier ou enfouir les émotions : c’est justement le fait de chercher à supprimer les émotions qui va en augmenter l’impact « tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime ».

Les neurosciences nous invitent donc à stimuler notre  intelligence émotionnelle :

Intelligence émotionnelle
Intelligence émotionnelle
  • identifier les émotions – notamment à travers les sensations corporelles qui alertent sur la présence de telle ou telle émotion
  • comprendre les émotions – on a tendance à confondre le déclencheur (ex : une remarque, une critique) et l’émotion elle-même (ex : la colère, la peur, la tristesse). Par ailleurs, les émotions sont comme des visiteuses qui nous alertent sur un besoin non satisfait et repartent quand le besoin est comblé.
  • exprimer les émotions– mettre des mots sur les émotions les calme et permet de les exprimer de manière acceptable et constructive.  Mais exprimer ses émotions à la bonne personne, au bon moment, de la bonne manière et à la bonne intensité n’est pas facile.

 

Emotions Causes
PEUR / Terreur Danger inconnu / Danger imparrable
COLERE / Rage Frustration, Injustice / Impuissance
TRISTESSE / Douleur Perte / séparation
AMOUR Lien
DEGOUT Nocivité / Perte de confiance, Viol
JOIE Réussite, Rencontres

 

Des méthodes anciennes nous ont largement devancés dans ce domaine : la  méditation consiste justement à accepter les émotions telles qu’elles se présentent sans chercher à les faire passer mais en les accueillant comme des visiteuses inattendues. La pleine conscience propose également d’accueillir les sensations corporelles présentes en les nommant et en ressentant pleinement les manifestations. Notre technique de Thérapie des Émotions Ancrées et Enfouies consiste à mettre en exergue les mots du corps qui s’ex^riment lors des émotions parasitent qui perturbent notre vie

Prendre des décisions

Les neurosciences ont montré que le fait de prendre une décision réduit l’anxiété (en plus d’aider à résoudre les problèmes).

La prise de décisions inclut le fait des créer des intentions, de poser des objectifs, d’élaborer des stratégies pour y parvenir et de réévaluer les options lors de la réalisation. Tous ces processus mentaux sollicitent les mêmes circuits neuronaux du cortex pré frontal. Or, on l’a vu plus haut, le fait de solliciter le cortex préfrontal réduit l’impact de l’amygdale (centre des émotions qui court circuite le raisonnement logique).

Pour autant, la prise de décision n’est pas chose facile. Les neurosciences insistent sur le caractère « suffisamment bon » d’une décision. Il n’est pas nécessaire de chercher à prendre une décision parfaite pour résoudre un problème. Le perfectionnisme est source de stress et sollicite l’amygdale. C’est la prise de décision ferme qui envoie le message au cerveau que les choses sont sous contrôle.

Une décision suffisamment bonne en théorie est presque toujours suffisamment bonne dans les faits !

Par ailleurs, l’action de décider augmente le plaisir ressenti. La prise de décision induit un changement dans les circuits de l’attention et dans la manière dont on se sent par rapport au problème. Cela conduit à une hausse de l’activité de la dopamine, l’hormone de la récompense. Nous nous sentons plus heureux quand ce qui nous arrive de bien est consécutif à une décision que nous avons prise et des actions que nous avons entreprises que lorsque ces événements heureux nous arrivent par « chance » ou par l’intermédiaire de l’action d’autres personnes.

Quand nous sommes confrontés à une décision que nous avons subies ou que nous prenons sous le poids des conventions sociales (« tu devrais faire ça », « on a toujours fait comme ça, « c’est vrai que je devrais… »), le circuit de la récompense n’est pas activé dans le cerveau… c’est même plutôt le circuit du stress qui s’active !

On ne se contente pas de choisir les choses qu’on aime, on aime aussi les choses qu’on choisit !

Faire entrer des gens dans la danse

Nous sommes des animaux sociaux et nous avons besoin des autres pour nous construire.  Nous avons besoin de nous sentir aimés, acceptés, compris par d’autres êtres humains.

Le rejet social a un impact aussi douloureux qu’une blessure physique.

Des neuroscientifiques ont conduit une étude dans laquelle les participants étaient invités à jouer sur un ordinateur : il s’agissait de se renvoyer un ballon mutuellement. Les chercheurs ont expliqué aux participants que des « vraies » personnes recevaient et lançaient le ballon (qu’il ne s’agissait pas juste d’un programme informatique). Il est apparu que ces participants ont ressenti une douleur physique quand les soit disant autres joueurs ont arrêté de jouer le jeu et de renvoyer la balle.

Les relations saines et chaleureuses avec d’autres personnes sont donc partie prenante du bien-être.

Les neurosciences vont même plus loin : le fait de toucher et d’être touché participe à la sécrétion d’hormones du bien-être (à condition que ces gestes soient consentis et respectueux).

Le toucher est très puissant. C’est la première manière de libérer l’ocytocine dans l’organisme. L’ocytocine est l’hormone qui permet aux êtres humains d’avoir de l’empathie, d’aimer. Elle nous déstresse et nous donne confiance : sans confiance en l’autre, l’amour et l’amitié sont impossibles. L’ocytocine joue un rôle essentiel dans toutes les relations humaines.

Les effets de l’ocytocine sont nombreux :

  • Le lien et l’affection

L’ocytocine est la molécule de la relation aux autres, des relations sociales, de l’amitié et de l’amour. L’ocytocine favorise l’empathie et aide les parents à interpréter correctement les signaux émotionnels des enfants. Elle est considérée comme l’hormone du lien et de l’affection.

L’ocytocine aide à décrypter l’expression d’un visage, d’un regard.

  • Un effet anti stress

L’ocytocine a un effet apaisant, anti stress. Elle diminue les réactions de peur et rend la vie plus douce en diminuant l’anxiété et l’agressivité.

Cette fonction anxyolitique de l’ocytocine explique pourquoi les relations empreintes de tendresse sont corrélées avec la santé physique et le bien être. – Catherine Gueguen (Pour une enfance heureuse)

  • Des implications sociales

L’ocytocine rapproche les êtres : elle joue un rôle majeur dans :

  1. la capacité à créer des liens dans une relation en duo ou dans un groupe,
  2. la cohésion des groupes en réduisant l’anxiété et l’appréhension sociale,
  3. la coopération
  • Le renforcement du lien parental

L’ocytocine joue un rôle essentiel dans tous les aspects du maternage et du lien entre la mère et son enfant : apporter de l’affection et du réconfort à l’enfant, prendre soin de lui, l’éveiller, l’aider à grandir.

L’ocytocine augmente de la même façon chez les pères et les mères lors des contacts affectueux avec leurs enfants. Donner de la tendresse à un enfant entraîne une sécrétion d’ocytocine mutuelle (parent et enfants) qui n’est pas liée au sexe du parent s’occupant de l’enfant mais à sa capacité d’affection.

L’ocytocine est sécrétée lors de toute stimulation sensorielle douce :

  • les mots doux
  • les contacts tendres (câlins, massages)
  • les caresses
  • les baisers
  • l’orgasme
  • le simple contact de l’eau chaude

L’ocytocine est également sécrétée sans contact physique lors :

  • d’une relation agréable
  • d’une interaction harmonieuse
  • d’une ambiance chaleureuse
  • une conversation agréable
  • un plaisir partagé
  • un simple échange de regards
  • de l’évocation des êtres que nous aimons

En résumé, les 4 piliers du bien-être selon les neurosciences sont :

  • La gratitude: pour quoi suis-je reconnaissant aujourd’hui ? La quête compte plus que les résultats.
  • L’expression des émotions désagréables: nommer les émotions en réduit l’impact douloureux
  • Les décisions: activement prendre des décisions suffisamment bonnes
  • Les câlins

Tout est connecté chez les humains. La gratitude améliore le sommeil. Le sommeil réduit la douleur physique et émotionnelle et améliore l’humeur. Une meilleure humeur et une meilleure forme réduisent le niveau d’anxiété. La baisse de l’anxiété améliore la concentration et la réflexion. Une meilleure concentration et une meilleure capacité à réfléchir améliorent la prise de décision. La prise de décision rend plus heureux par le sentiment de contrôle sur la vie. La joie de vivre conduit à plus de gratitude et à de meilleures relations sociales, bouclant la boucle du bonheur.

Un exercice de gratitude : envoyer un email, une lettre ou un SMS de gratitude à quelqu’un pour le remercier de quelque chose, même une petite chose et vous enclenchez un cercle vertueux.

TEAME Thérapie des Émotions Ancrées Mémorisées et Enfouies

Coaching Thérapie Développement Personnel by Mansouria El Bouchikhi Belmère et Jean-Victor Belmère

TEAME technique et mode

La fantasia un orage de feu
Une émotion c’est un ensemble de manifestations sensorielles. En ramenant à la surface, et en contrôlant, cette remontée des manifestations extrêmement vives vont apparaître.

Tout notre travail repose sur le fait que l’organisme vivant et notamment humain est capable de s’autoguerir. 

À la moindre agression l’organisme lance un processus dont le point de départ est le STRESS. Le but est de véhiculer sur les lieux de l’agression une équipe non-spécialisée capable de s’informer sur l’agression et de commencer à nettoyer.

Les informations sont transmises à trois niveaux (au moins) : un niveau local, un niveau régional et à un niveau cortical ou central… À chaque niveau il y a des rétro-contrôles et des feed backs. Si la première vague n’est pas suffisante ces centres mettent en jeu des actions plus spécifiques, et alors spécialisées qui peuvent être hormonales ou humorales, cellulaires (immunité), ou biochimiques !

Le but est la conservation de l’équilibre ou HOMÉOSTASIE ! 

Ces actions sont des relations automatiques que le cerveau et ses centres émotionnels peuvent inhiber ou potentialiser, les centres de contrôles sont capables de les guérir naturellement et l’on appelle cela la RESTITUTIO AD INTEGRUM…

Le neurone de base Quand je parle de cerveau il s’agit en fait de multiples centres dans le cerveau ou ailleurs qui par un contrôle cybernétique se parlent et se coordonnent
Le neurone ? La base
Quand je parle de cerveau il s’agit en fait de multiples centres dans le cerveau ou ailleurs qui par un contrôle cybernétique se parlent et se coordonnent et dont la base unitaire au plan cellulaire est le NEURONE

La TEAME repose sur ces principes de restitutio ad integrum 

La TEAME où Thérapie des Émotions Ancrées Mémorisées Enfouies repose sur une codification très stricte pour la conduire… 

Il s’agit en effet de ramener à la surface des expériences très désagréables qui ont laissé au patient des émotions très vives qu’il essaie d’enfouir pour les oublier ! 

Le cerveau qui Enfouit ces émotions pour les oublier, ne les contrôle plus… le fait de les ramener à la surface oblige le cerveau à les prendre en considération et à les analyser… et automatiquement se met en route le processus de réparation….

Une émotion c’est un ensemble de manifestations sensorielles. En ramenant à la surface, et en contrôlant, cette remontée des manifestations extrêmement vives vont apparaître. 

Cela va des manifestations somatiques végétatives liées au SNA (bouffées de chaleur. Sudation, augmentation du rythme cardiaque, étouffement etc) à des orages psychiques qui s’expriment par des manifestations fonctionnelles (anesthésies, paralysies, cécité, contractures…) sans lésion organique, des crises émotionnelles, éventuellement des phobies. des paralysies, des troubles de la parole ou de la sensibilité, des hallucinations et d’autres manifestations transitoires, tels que des crises pseudo-épileptiques ou des comas « psychogènes », toutes ces manifestations, trouble de la personnalité histrionique ou trouble somatoforme.

Le cerveau qui Enfouit ces émotions pour les oublier, ne les contrôle plus... le fait de les ramener à la surface oblige le cerveau à les prendre en considération et à les analyser... et automatiquement se met en route le processus de réparation....
Le Cerveau et ses acolytes
Le cerveau qui Enfouit ces émotions pour les oublier, ne les contrôle plus… le fait de les ramener à la surface oblige le cerveau à les prendre en considération et à les analyser… et automatiquement se met en route le processus de réparation….

Ce sont ces manifestations somatiques qui constituent pour le thérapeute la feuille de route de la thérapie. 

Ces expressions somatiques, à la fois, révélent et localisent l’émotion perturbante. La difficulté c’est la résistance de la conscience qui s’oppose à cette mise à nu.  Cette conscience va par des manifestations de brouillage, tenter de résister à l’intrusion. D’où ces orages cérébraux, ces crises émotionnelles, ces hallucinations etc.

Quand je parle de cerveau il s’agit en fait de multiples centres dans le cerveau ou ailleurs qui par un contrôle cybernétique se parlent et se coordonnent … chaque centre peut être comparait à un processeur d’ordinateur mais mille milliards de fois plus puissant… chaque information qui va et qui vient induit un potentiel d’action, ce qui explique le corps humain est un champ magnétique… tout repose sur l’ATP qui fournit l’énergie à chaque cellule ….