L’IDÉAL DU MOI & l’hypnose pour les personnes âgées à Rabat

L’état hypnotique est un processus naturel, familier de tous. Dans un cadre thérapeutique, cet état ou « transe » est volontairement induit, permettant de passer d’un état de « veille restreinte » ordinaire à un état de « veille paradoxale »38. C’est cet état de veille paradoxale, favorable à la mobilisation des ressources du patient, qui est recherché dans l’hypnose thérapeutique.

 

L’idéal du Moi sert au Moi de référence essentiellement narcissique pour se mesurer

Il s’inscrit dans un cadre personnel où sont définis des modèles  idéaux comme ceux parentaux et des idéaux plus collectifs.

Cette instance psychique  dynamique pour perpétuer ces identifications dans une  idéalisation à propos d’objets auxquels le l’individu souhaite être identifiés 

Contraignant des façons d’être au Moi de façon à satisfaire les exigences imposées par le surmoi, l’idéal du Moi accepte quelques illusions, les reports au lendemain, les anticipations projetées dans un avenir plus ou moins long.

Avec le vieillissement et la perspective de la mort, la concession faite aux illusions et aux sursis s’estompe, la radicalité de la fin vient s’opposer à toute possibilité de réalisation, même toute prétention à satisfaire un souhait quelqu’il soit.

Différer la satisfaction devient risque de frustration sans retour.

Il n’y a plus de représentation que le sujet puisse produire, des nouvelles ou à se reconnaître dans celles qui lui sont imposées par son environnement familial, de soin ou d’accompagnement. L’environnement restreint ses desiderat

Par réaction il y a un investissement idéaliste dans le passé, dans le chemin parcouru, dans l’époque vécue .

L’idéalisation se révèle la seule source de gratification et de renforcement du Moi, lequel est de fait peu enclin à consentir à son inachèvement.

Ainsi tous les tenants des problématiques dépressives sont au rendez-vous.

Pouvoir déprimer, sans verser dans le « devoir faire son deuil », est d’une grande importance pour la vie psychique, pour sa structuration dans la relation à l’objet que l’on reconnaît différent de soi, susceptible de fait d’être perdu et faillible, pour l’introjection en soi d’un bon objet qui permet de supporter le manque.

Et trois types de symptômes se manifestent, alors

      • Les insomnies
      • les plaintes corporelles
      • les ruminations anxieuses

L’Hypnose est alors un outil non intrusif en gériatrie et indispensable

Car les troubles psychiatriques, névrotiques ou  psychotiques, sont de plus en plus envahissants et la plupart des personnes âgées finissent par développer tôt ou tard des difficultés d’adaptation à leur environnement mais aussi à leur propre personne,

 

Suivre et accompagner une grossesse sous hypnose

Sous hypnose nous accompagnons la maman et l'enfant pour une grossesse harmonieuse et dépourvue de peurs, de stress et une naissance sans douleur et agréable
Sous hypnose nous accompagnons la maman et l'enfant pour une grossesse harmonieuse et dépourvue de peurs, de stress et une naissance sans douleur et agréable
Sous hypnose nous accompagnons la maman et l’enfant pour une grossesse harmonieuse et dépourvue de peurs, de stress et une naissance sans douleur et agréable

Bien vivre sa grossesse – chaque trimestre

Objectifs

La cliente est préparée grâce à l’hypnose à un confort  émotionnel, mental et physique favorables et ceci  à chaque étape de sa grossesse, trimestre par trimestre. 

Nous pouvons aussi intervenir sur les désagréments des premières semaines (Nausées, vomissement, malaises, etc.)

Nous complétons au cours de chaque étape trimestrielle par un travail sur le lien d’attachement au bébé à venir, Nous permettons à la future maman d’avoir confiance  en ses capacités de maman en devenir et insistons particulièrement sur le sentiment de sécurité lié à la grossesse.

Bien vivre sa grossesse
Bien vivre sa grossesse

Nous  aidons la patiente à surmonter progressivement – du moins à atténuer – ses peurs liées à l’accouchement.

Nous Générons ainsi une réduction du niveau de stress de la patiente, future maman.

Clientèle visée

Nous nous adressons à toutes les patientes qui sont enceintes de leur premier enfant mais nous accompagnons aussi les mamans qui ont déjà eu des enfants et qui souhaite vivre leur grossesse dans la confiance, la sérénité et la préparation d’un accouchement agréable, sans douleurs ou très peu.

La future mère  consulte :
– Au cours de chaque trimestre de sa grossesse, reçoit un discours hypnotique pour Bien vivre sa grossesse – chaque trimestre.
– Peut présenter une ou des peurs liées à l’accouchement que nous aidons à atténuer voire à faire complètement disparaitre 
– Peut avoir des difficultés à nourrir son lien d’attachement à son enfant.

Bien entendu nous pouvons accompagner la future maman  à préparer un accouchement sans douleur...

Remarques :
Bien entendu nous pouvons accompagner la future maman  à préparer un accouchement sans douleur… 

Soit nous la formons à l’auto-hypnose qu’elle utilisera pour pouvoir accoucher sans peur ou douleur 

Ou bien nous l’accompagnons en salle de travail, à la maternité, pour mettre en place une anesthésie hypnotique sans utilisation des drogues d’anesthésie classique

Docteur Jean-Victor Belmère – Hypnose – Rabat

Anxiété et troubles anxieux

L'anxiété est provoquée par la PEUR d'événements.  C'est une fonction importante : elle permet de reconnaître le danger afin de réagir. Elle rentre dans le cas de la mémoire archaïque  (ou primitive :la peur du mammouth, du lion, des prédateurs, inscrite dans nos mémoires implicites, profondes et enfouies)

L’anxiété est une réaction liée aux émotions

L’anxiété est provoquée par la PEUR d’événements.  C’est une fonction importante : elle permet de reconnaître le danger afin de réagir. Elle rentre dans le cas de la mémoire archaïque  (ou primitive :la peur du mammouth, du lion, des prédateurs, inscrite dans nos mémoires implicites, profondes et enfouies)

C’est une réaction universelle et adaptative : tout le monde est anxieux à un moment ou à un autre. Or, il arrive que celle-ci ait une emprise excessive sur certaines personnes ou qu’elle soit présente de façon démesurée pour la situation ou répétée, ce qui peut entraîner diverses conséquences nuisant à la gestion du quotidien.

Lorsque l’anxiété est source de détresse ou de souffrance et qu’elle nuit au fonctionnement, il est possible qu’on ait affaire à un trouble anxieux.

Peu importe l’ampleur de ce trouble, on peut arriver, par divers moyens, à retrouver un fonctionnement normal et une bonne santé mentale

Nous sommes en mesure de prendre en charge, ici à Rabat,  les patients  souffrant d’anxiété, de dépression ou de trouble bipolaire. Ils  pourront exprimer, en toute sécurité et toute confidentialité,  leur vécu et leurs émotions dans un climat d’écoute et de respect.

Une thérapie sera mis en place pour les aider efficacement à trouver harmonie et bien être 

 

Impact du stress et de l’anxiété

L'hypnose est un outil extrêmement efficace pour vous aider  à transformer vos réactions négatives (en situations de stress perçues) en atouts positifs.

L’anxiété et le stress peuvent avoir un impact négatif

sur la vie quotidienne des personnes, notamment sur leur carrière, leur vie personnelle et leur vie personnelle.

Une personne peut aller à l’extrême, en différentes situations de stress ou d’anxiétés.  Ce qui peut constituer un sérieux obstacle à sa vie personnelle et/ou professionnelle.


En tant que thérapeute, je peux trouver des solutions pour vos souffrances liées au stress et à l’anxiété. 

L’hypnose est un outil extrêmement efficace

pour vous aider  à transformer vos réactions négatives (en situations de stress perçues) en atouts positifs.

Faire du confinement un atout positif – Rabat Maroc

Confinement un tremplin

Comment faire du confinement quelque chose de positif 

by Nadia Benzaouia

Tout événement compliqué dans la vie peut devenir un tremplin, faites donc de cette période un tremplin et non une fatalité. Alors bien sur, plus facile à dire qu’à faire !

Ce n’est pas compliqué,

c’est juste NOUVEAU et toute nouvelle chose s’apprend étape par étape. Essayez donc d’acquérir de nouvelles habitudes en cette période, des habitudes qui deviendront au fur et à mesure des croyances aidantes et remplaceront vos croyances limitantes générées par vos pensées négatives du moment 

Ainsi, si vous modifiez votre processus interne (pensées), votre état interne qui correspond à vos sensations liés à vos émotions ( exemple de l’émotion peur qui peut amener à la boule au ventre ) se modifiera et votre comportement suivra.  Ces mécanismes sont biensur inconscient.

Quand je parle de pensée négatives ou croyances négatives du moment,

c’est par ce que vous ne pourrez pas tout annuler, supprimer ou remplacer car certaines habitudes, certaines de vos croyance limitantes sont liés à vos schémas familiaux, à votre environnement, à vos experiences et sont donc bien ancrée INCONSCIEMENT donc meme avec la plus grande des volontés vous retomberez dans vos travers d’où l’importance de faire une thérapie, de faire un travail d’introspection sur vous même afin d’en devenir la meilleure version, car moi thérapeute  je pars du principe que toutes les ressources sont déja en vous et que derriere tout comportement il y a un besoin secondaire , une fonction ou intention positive inconsciente.

Revenons au contexte actuel, celle du Coronavirus.

Concernant le contrôle de vos pensées, de vos émotions, il y a des jours où vous y arriverez et d’autres non, c’est tout à fait normal et naturel, le contrôle de vos pensées reste un combat au quotidien pour pouvoir rester dans une énergie positive, cette énergie positive qui vous permettra alors de vous surpasser et de vous dépasser !

Confinement positif

Essayez de dresser vos pensées une fois qu’elles se mettent à vagabonder,

vous êtes certes enfermé physiquement et cela ne dépend pas de vous mais du contexte actuel mais vous n’êtes pas enfermé psychologiquement, vous êtes responsable de vos pensées et de ce qu’elle engendrent sur votre corps et votre quotidien, alors acceptez de lacher prise sur ce qui ne dépend pas de vous. Acceptez de generer de nouvelles habitudes afin de ne pas laisser votre corps et votre esprit sombrer.

Posez vous la question du comment et non du pourquoi,

allez vers la solution. Comment puis je gérer ce confinement?  Comment puis je faire pour ne pas laisser le stress et l’angoisse m’emporter? Qu’est ce qui vous empêche d’adopter de nouvelles habitudes? de penser positivement ? posez vous les bonnes questions car la solution n’est pas dans le problème et  c’est en faisant tout le temps la même chose que vous obtiendrez toujours le même résultat.

Commencez par déterminer un seul objectif, petit soit il.

Une fois que vous avez votre objectif, visualisez le dans votre esprit, sous forme de représentation et…. imaginez que vous avez atteint cet objectif… qu’est ce que vous voyez, entendez, sentez ? qu’est ce que cela vous fait dans votre corps, fermez les yeux et concentrez vous sur votre visualisation et vos sensation pendant un moment. Vos pensées peuvent devenir réalité , votre cerveau enregistre le positif, faites cette exercice régulièrement et faite un peu plus chaque jour.

Vous trouverez sur le site une séance d’hypnose afin de pouvoir vous libérer de votre stress et prochainement afin de trouver la motivation face à ce contexte… 

 

 

 

 

 

 

L’angoisse

L’angoisse comprend de nombreuses définitions…

Une angoisse est une peur d’origine inconsciente, celle-ci n’est pas liée à un objet ou à une situation particulière.  Les manifestations cliniques, les signes somatiques sont ceux de la Peur, mais on ne retrouve pas de déclencheur précis…

L’angoisse se manifeste de façons différentes, avec des degrés d’intensité très variables.

La présence de tous les signes physiques ou somatiques  n’est pas obligatoire, car cela varie selon les individus. et les situations.

Dans l’angoisse, la peur relève de l’inconscient et elle se manifeste de façon extrêmement variable et aléatoire. C’est un process inconscient qui se met en route sans relation apparente avec la situation.

L’angoisse a pour extrême la crise de  panique, tout est question d’intensité. Le process inconscient est le même mais l’intensité est démutipliée. Comme le mécanisme est inconscient le patient est sidéré car il ne comprend pas ce qui se passe. Il a l’impression de perdre le contrôle, de  devenir fou… Ce qui amplifie le phénomène car le fait de ne pas comprendre provoque une angoisse de l’angoisse, la peur de la peur…

Ainsi la répétition de cette angoisse et les malaises qu’elle entraine sont à la source d’un cercle vicieux, d’une spirale vicieuse « la peur de l’angoisse ».

Ces angoisses surviennent à tout moment, parfois pendant le sommeil, avec cauchemars et réveil brutal, D’autres fois réveillés à la pensée de telle ou telle image, situation, émotion… OU devant une circonstances particulière souvent banale (bande pour les autres).

Parfois cette angoisse devient permanente et les conséquences psychologiques et somatiques prennent de l’ampleur et contribuent à la sidération du patient qui s’épuise, perd son énergie et a le sentiment qu’il va ver un gouffre… C’est l’anxiété généralisée.  

L’important, en thérapie, est de comprendre le mécanisme psychique qui les provoque.

La peur est une émotion basique, fondamentale, qui se retrouve chez tous les mammifères, et qui correspond à un mécanisme fondamental de survie face à un danger. 

L'angoisse et la peur 3

On sait que la peur (stimulus essentiel du Stress) prépare l’organisme à réagir :

Le corps se prépare soit à l’action (fuite ou lutte), les fonctions vitales se modifient : accélération du rythme cardiaque, tension des muscles, des nerfs, sudation, rougeur, rythme respiratoire, pâleur, tremblements soit à se cacher (sidération généralisée).

Dans l’angoisses le danger n’est pas identifié… Il est inconscient

Ce danger existe uniquement dans l’esprit du patient, de manière inconsciente et sans que la cause réelle ne puisse être identifiée.

Toute la difficulté pour le thérapeute (mais aussi toute son habileté liée à l’expérience ) va donc lui permettre de conduire le patient  à identifier ce process inconscient, à le mettre en évidence. La dissection de ce processus par le subconscient va permettre aux centres cognitifs de le relativiser…. « Ce n’est que cela ! » et de le guérir…

Face à ce genre de problème, on met le patient sous relaxation dirigée et on stimule les manifestations somatiques qui conduisent progressivement le cerveau vers les causes inconscientes. Le point de départ est constitué par la re-mémorisation de la situation qui déclenche l’angoisse et l’analyse par une introspection de ces manifestations physiques. On demande donc au patient de se souvenir d’un moment où il a ressenti l’angoisse. Arrive le point critique où l’angoisse déclenche les manifestations somatiques, le ressenti physique. Et on explore chaque manifestation avec le patient. Cela peut être réalisé sous hypnose ou non. L’indication de l’hypnose est posée lorsque des blocages interfèrent. 

L'angoisse et la peur

Je vous donne l’exemple de cette patiente qui avait des angoisses de mort immédiate… L’exploration a permis de remonter à une cause très ancienne. Vers l’âge de de 6 ou 7 ans alors qu’elle jouait dans la baignoire, lors d’un bain, avec sa soeur jumelle, elle s’est retrouvée sous sa soeur sans possibilité de respirer avec inhalation d’un peu d’eau du bain. La scène a duré une fraction de seconde. Mais cette expérience s’est ancrée dans sa mémoire inconsciente (implicite). Elle a été confrontée à la sensation de mort immédiate. Plus tard en fin d’adolescence elle a eu l’occasion lors d’une fête de prendre une boisson qui contenait (sans qu’elle le sache) une drogue. Elle s’est retrouvée sur le sol, avec la même impression d’étouffement et de mort que lors de son bain avec sa soeur jumelle. Elle a fini par couper toute relation. Car la présence de « gens » autour d’elle l’a plongé dans une crise d’angoisse épouvantable avec cette sensation de mort imminente. 

L’examen des manifestations somatiques, suffocation, tremblements,   hypersécrétion salivaire nous ont permis de « remonter » dans le temps et peu à peu les images précises se sont fait jour. La patiente sortait de nos séances « épuisées » et avait besoin de dormir des heures pour récupérer de ces orages cérébraux qui tentaient de violer sa mémoire… Mais une fois tout mis à jour quelle libération ! Plus aucune crise d’angoisse ! Une nette reprise de la confiance en soi et de ses relations amicales avec ses copains d’enfance. 

L’angoisse de cette patiente a été résolue définitivement en moins de six séances ! Elle avait couru les psychiatres, les psychothérapeutes durant des années…

Certaines angoisses peuvent se révéler à la suite  d’urgences médicales et les patients croient qu’ils vont mourrir…

Cela crée une peur immense qui les marque durablement, inconsciemment. Ainsi le moindre signe physique qui rappelle ce moment (essoufflement, tachycardie, vertige, nausée, ou autres…) est interprété comme le début d’une crise d’angoisse. Bien sûr cette sensation de mort imminente n’est qu’une interprétation de leur cerveau (consciente ou inconscience) mais sans aucune menace réelle pour leur vie.

Les paroles ne suffisent pas à les rassurer car ces sensations, ces émotions sont profondément ancrées, mémorisée et enfouies dans leur mémoire inconsciente. D’où l’importance d’une Thérapie de ces Émotions Ancrées Mémorisée et Enfouies avec ou sans hypnose.

Le choix de la technique dépend à la fois du patient et de la profondeur des empreintes émotionnelles néfastes Elle dépend aussi du praticien de son habileté, de son expérience, de son savoir-faire...

Les troubles anxieux – La peur – Le Stress

 La peur est à l’origine de ces états anxieux

les circuits de la peur ont été bien identifié dès les années 70 par Joseph Ledoux et son équipe à l’Université de New York.

Il existe deux circuits de la PEUR :

La perception est dirigée au niveau du thalamus vers l’amygdale, d’une part, et
vers le cortex visuel d’autre part.

L’amygdale génère la réponse physique émotionnelle avant même que le cortex visuel ait pu traiter l’information…

Le traitement par le cortex permet de moduler la réponse émotionnelle.

Ce mécanisme élaboré depuis des millions d’années permet une réponse rapide face à un danger… Mais il y a parfois des dérapages par inhibition ou au contraire par accentuation (les phobies ont sont un bon exemple de cette exagération de la peur).

L’amygdale joue le rôle de mémoire émotionnelle inconsciente, indépendante du cortex et de la cognition..

Les deux circuits de la peur

La peur a un intérêt évolutif évident. Il est primordial pour un être vivant de se souvenir de ce qui peut constituer un danger pour lui… D’y répondre le plus rapidement possible…

Deux circuits neuronaux y concourent, un long et un court :
– le circuit court permet une réponse rapide, avant même que le cortex visuel ne l’ait interprété. C’est un réflexe archaïque (acquis)
– le circuit long passe par l’économie visuelle et vient réguler cette réponse du circuit court.

La mémorisation d’un stimulus de danger dans la mémoire implicite (inconsciente) permet une réponse instantanée, immédiate, durable…

Les signes physiques de la peur sont variables selon les individus , ils préparent le corps à réagir face à un danger :

-rougeur du visage ou pâleur,
-tremblements,
-mains moites,
-suées, sueurs froides,
-tachycardie,
-boule dans l’estomac ou brûlure ou douleur,
-boule dans la gorge ou sensation de gorge serrée, d’obstruction, 
-bouche sèche, langue collée
-sensation d’oppression, d’étouffement
-douleurs du tractus digestif (mal au ventre),
-diarrhées, vomissements,
-désirs de fuite, de se cacher
Le corps se prépare à combattre ou à fuirDans tous les cas il s’agit de produire un effort physique intense qui va CONSOMMER DE L’ÉNERGIE Notion importante à connaitre et à comprendre dans la perspective du métabolisme de la cellule, du neurone, de l’organisme et tout principalement dans le Syndrome d’Adaptation de Selye face au STRESS.

La PEUR est une ÉMOTION qui est traitée par des zones spécifiques du cerveau, et en premier lieu l’AMYGDALE, qui agit comme une véritable mémoire émotionnelle implicite (inconsciente), différente de la mémoire cognitive.

La plupart de nos peurs sont acquises.

Il existe des peurs innées mais en nombre limité comme la peur des araignées, des serpents, du vide….

Cette mémorisation est faite dans l’amygdale, par la réalisation de connexions entre neurones. Ces peurs emmagasinées sont pratiquement définitives… Et peuvent le rester indéfiniment. Le cerveau contrebalance par un mécanisme d’ajustement cybernétique à feedbacks  (rétro-contrôles) qui inhibe ou excite ces phénomènes. Ces phénomènes sont des process métaboliques avec à partir de transmissions chimiques (neuro-transmetteurs) des productions électriques, ou potentiels d’action qui créent des champs électriques et des réponses extrêmement rapides (fulgurances de la transmission d’information)…

Ces peurs sont alors enfouies, ancrées dans la mémoire inconsciente et peuvent réapparaitre à tout moment même des dizaines d’années plus tard, à l’occasion d’un stimulus particulier ou d’une association de stimuli qui n’ont rien à voir individuellement avec le déclenchement initial. La sommation de ces manifestations de peurs peuvent conduire à des phobies qui entretiennent des troubles du comportement.

Lorsqu’une réaction de peur est déclenchée

L’amygdale provoquent les manifestations physiques par l’intermédiaires des glandes hypophyse et pituitaire.
L’amygdale transmet des informations vers le cortex et vers les zones qui contrôlent la mémoire explicite (consciente)
Les peurs sont donc aussi mémorisées à un niveau conscient !

Le stimulus qui déclenche la peur est traité par le thalamus, une zone plus primitive que le cortex, et bien moins développé. Ce qui fait que des stimuli semblables, mais non identiques au stimulus originel peuvent déclencher la même peur… exemple une porte qui claque peut déclencher une crise de panique alors que le stimulus initial est une explosion (gaz, conflits armés, attentats…)… C’est ce qui est décrit dans le Syndrome de Stress Post-Traumatique… 

Le thalamus

La mémorisation consciente ou explicite semble être liée à l’hippocampe qui mémorise le stimulus initial mais aussi le contexte !
L’hippocampe est une zone dont l’organogénése post natale est plus tardive (deux ou trois ans) que l’amygdale. Ceci pourrait expliquer  que les jeunes enfants mémorisent des peurs émotionnelles sans en avoir un souvenir conscient.

Mais cette mémorisation consciente peut-être inhibée par des situations de Stress intense… Notamment par les hormones sécrétées lors du stress ! Si le stress est intense et prolongé il peut y avoir des dégâts irréversibles au niveau des neurones. C’est le cas des vétérans de guerre (Indochine, Algérie, Vietnam, Afghanistan, Iran-Irak, …) victime d’un Syndrome de Stress Post-traumatique. Ils présentent une contraction de l’hippocampe qui se traduit par des troubles de mémoire avec un QI intact… !

La peur, comme les autres émotions peut être déclenchée par l’imagination, par des constructions mentales, par des rêves, par des processus inconscients. Et la réponse émotionnelle est disproportionnée. 

Tout le monde ne développe pas des troubles anxieux à partir de la peur. Il pourrait y avoir des prédispositions génétiques. D’un autre coté comme les peurs sont apprises, il est possible qu’elles soient transmises par des comportements des parents ou de l’entourage. 

Les patients qui développent des troubles anxieux développent tout un arsenal de comportements et de stratégies  d’évitement.

Les patients qui développent des troubles anxieux développent tout un arsenal de comportements et de stratégies  d’évitement.

Ils essaient de ne plus être confrontés à ce qu’il pensent être des déclencheurs.

Au fil du temps ces évitements sont complètement automatiques et inconscients.  

C’est pour cette raison qu’après avoir traité la peur mémorisée (Thérapie des Émotions Ancrées Mémorisées et Enfouies ou TEAME) il faut pousser les patients à se confronter aux déclencheurs, et modifier ainsi leurs comportements…

Notre approche thérapeutique de l’anxiété et des troubles anxieux

Rechercher les processus inconscients qui entretiennent la peur et les différencier d’une peur mémorisée

Lorsqu’un processus inconscient est identifié on intervient : par recadrage, ré-empreinte, sous modalités etc. Notamment en utilisant les métaphores ce qui permet de comprendre inconsciemment et de relativiser

Ensuite on agit sur la mémoire émotionnelle. Notamment par la visualisation avec dissociation. Permettant de prendre de la distance avec les manifestations et de permettre au cerveau de les intégrer dans un processus de réparation automatique 

Au total nos moyens de traitement repose sur un déconditionnement au niveau des mémoires explicites et implicites, en partant des manifestations somatiques de l’origine anxiogène. 

Le patient pourra garder en mémoire le souvenir conscient de ses états anxieux mais n’aura plus d’émotions destructrices associées