LES THÉRAPIES BRÈVES Dr Belmère – COTEHY – Rabat – Maroc

LES THÉRAPIES BRÈVES Dr Belmère - COTEHY - Rabat - Maroc

Les thérapies brèves sont des approches de traitement

axées sur la résolution rapide des problèmes émotionnels et comportementaux.

Elles se concentrent sur le présent et les problèmes actuels

plutôt que sur le passé ou l’historique émotionnel. Les thérapies brèves sont généralement plus courtes que les thérapies traditionnelles, souvent avec une durée de 6 à 20 séances.

Il existe plusieurs types de thérapies brèves,

y compris la thérapie comportementale brève, la thérapie centrée sur les solutions, la thérapie d’acceptation et d’engagement, la thérapie de l’activation comportementale et l’hypnothérapie. Chacune de ces approches utilise une combinaison de techniques et d’outils pour aider les patients à atteindre leurs objectifs de traitement rapidement et efficacement.

Les thérapies brèves peuvent être efficaces pour un large éventail de problèmes émotionnels et comportementaux,

tels que l’anxiété, la dépression, les phobies, les troubles obsessionnels compulsifs (TOC), les troubles de l’alimentation et la gestion du stress. Elles peuvent également être utiles pour traiter des problèmes plus spécifiques, tels que le trouble panique, la phobie sociale et les troubles de l’humeur.

Il est important de noter que les thérapies brèves ne conviennent pas à tout le monde

et ne sont pas un remède universel pour tous les problèmes émotionnels et comportementaux. Il est important de consulter un professionnel de la santé mentale qualifié médecin de préférence pour évaluer les besoins de traitement et déterminer si une thérapie brève est la meilleure approche pour vous.

Les neurones miroirs concept et thérapie – Rabat Maroc

les neurones miroirs

L’origine des neurones miroirs

C’est dans les années 1990 que les neurones miroirs ont été découverts par l’équipe de Giacomo Rizzolatti alors qu’il étudiait le système moteur du singe. Pour bien saisir le fonctionnement des neurones miroirs, il faut en premier lieu connaître quelques notions liées au cerveau. 

Tout d’abord, nous devons savoir que le cortex cérébral, soit cette couche externe du cerveau reconnaissable à ses nombreux plis, est divisé en 4 parties : les lobes. Ces lobes sont aussi séparés en différentes aires cérébrales. Les aires cérébrales regroupent des ensembles de neurones qui sont généralement spécialisés dans des fonctions précises. Par exemple, dans le lobe frontal, nous retrouvons différentes parties du cortex cérébral relié au système moteur, dont le cortex moteur primaire, le cortex prémoteur et l’aire motrice supplémentaire, tandis que dans le lobe occipital nous retrouvons le cortex visuel. Sous le cortex, il y a d’autres structures, de nombreux noyaux, ainsi que des faisceaux d’axones qui créent différentes voies. Ces différents éléments vont s’associer afin de composer différents circuits, tel le circuit du langage, de la vision, ou encore les circuits de l’attention. 

Selon ce que nous faisons, par exemple quand je parle, quand j’écris ou quand je planifie, différents neurones vont s’activer dans différentes régions de mon cerveau, dans différentes aires cérébrales, dans différents lobes. Selon les besoins, l’information circulera par les neurones, dans différentes voies d’un espace à un autre. L’activation des neurones du cerveau sera différente selon les actions posées : « prendre », « manipuler », « arracher », et ce, même si on utilise les mêmes muscles, soit ceux de la main. En effet, le cerveau semble généralement coder des mouvements précis plutôt qu’une suite de gestes. 

Chaque fois que nous prenons un objet, de nombreuses données sont considérées. Dans un premier temps, la position de l’objet par rapport au corps, ensuite la préhension sera précisée selon la forme, le poids, et même l’utilité de l’objet, ce qui déterminera en grande partie la façon de placer les mains ou les doigts au moment de le prendre : on ne prend pas une clé, une tasse de thé chaud et une fourchette de la même manière.

Qu’est-ce que les neurones miroirs?

Les neurones miroirs sont une catégorie de neurones, remarqués dans le système moteur en premier lieu, qui s’activent aussi bien au moment de poser une action qu’au moment de regarder un congénère poser cette action. Le simple fait de regarder quelqu’un prendre une pomme active les neurones liés à l’acte de « prendre une pomme » de l’observateur, presque comme s’il le faisait lui-même. 

En plus de s’activer au moment de regarder une personne agir, soit en lien avec les gestes moteurs, il a été démontré que ces neurones s’activaient dans d’autres contextes. Par exemple en regardant une personne souffrir ou encore rire ou pleurer, sans que le sujet ne soit impliqué émotivement.

Ce qui a mené à la découverte de neurones de ce genre dans d’autres structures du cerveau. Ils ont été associés à la compréhension des gestes d’autrui, à l’imitation, à l’apprentissage, puis leurs fonctions se sont élargies, ils ont été impliqués dans l’empathie, le langage, et ont été reliés à différentes problématiques comme l’autisme, la schizophrénie et l’obésité.

Vous comprenez toute l’implication de cette découverte! Tout ce qu’il peut être possible de faire pour influencer une personne simplement en lui faisant voir ou entendre quelque chose! Des résultats exceptionnels provoqués par un système d’une grande simplicité. Les neurones miroirs ont fait sensation!

La recherche sur les neurones miroirs

Les recherches

Avec le temps, d’autres chercheurs se sont penchés sur le phénomène du système miroir, créant quelques controverses dans le milieu.

Revenons au commencement. Dans un premier temps ces neurones ont été découverts à partir d’électrodes placées directement dans le cerveau de macaques. Plusieurs recherches ont été faites chez les macaques, dans des conditions expérimentales difficiles à reproduire chez l’humain. Au moment de faire les études sur l’humain, c’est la neuro-imagerie fonctionnelle qui a été utilisée, et malgré les avancées technologiques importantes, la précision n’est pas la même. Évidemment, sans rentrer dans les détails, nous savons que le cerveau d’un macaque n’est pas le même que celui d’un humain. Donc transférer les données d’un cerveau à l’autre n’est pas aussi simple qu’il pourrait paraître. 

Il faut se rappeler que ce ne sont pas tous les neurones du cerveau qui sont miroirs, ce n’est qu’une catégorie de neurones qui aurait cette particularité. Aussi, le simple fait de découvrir leur localisation dans le cerveau humain était complexe. Toutefois, les données concernant l’activation cérébrale chez l’observateur sont généralement constatées et acceptées par les chercheurs. Les critiques sont plutôt reliées à l’interprétation et aux nombreuses conclusions qui ont été posées. Principalement, c’est l’idée de faire des neurones miroirs le mécanisme de base essentiel à la compréhension de l’autre, à l’imitation et l’implication de ce système dans certaines problématiques (autisme, schizophrénie) qui est remis en question. Les recherches en neuroscience sont complexes et se développent rapidement, alors il ne faut pas trop s’étonner qu’il y ait un certain flou concernant une découverte aussi importante.

Pour l’instant, certaines questions ne semblent pas avoir de réponses claires. : Est-ce que les activations sont toujours reliées aux neurones miroirs? Et si c’est le cas, quels sont leurs rôles, leurs fonctions? Et selon les différents emplacements dans le cerveau fonctionnent-ils tous de la même façon? 

L’étude des cerveaux endommagés 

La fonction générale des neurones miroirs est expliquée ainsi : si en regardant l’autre agir, mes neurones sont activés comme si je faisais l’action, en impliquant mon système moteur, alors en associant cette activation à mes actions, je peux déduire ce que la personne que j’observe veut faire. Je comprends plus facilement ses intentions, ses motivations, son état d’esprit, ses émotions et ce qu’elle me dit. Comme mon cerveau peut simuler ses gestes, je peux aussi apprendre plus facilement. 

L’auteur du livre Le mythe des neurones miroirs, le Dr Gregory Hickok est l’un de ceux qui a relevé certaines problématiques concernant le rôle du système des neurones miroirs, principalement dans l’implication de la compréhension des autres. Un de ses principaux questionnements : « Le singe observateur comprend t-il réellement ce que le singe observé fera au moment où l’activation se produit? » 

les réseaux cerveau like ?

Une des façons de mieux comprendre les fonctions de certaines parties du cerveau est d’étudier les conséquences chez une personne ayant des parties endommagées ou non fonctionnelles. Si le système miroir est essentiel à la compréhension de l’autre, une personne dont le système moteur est affecté, incluant ses neurones miroirs, devrait inversement avoir de la difficulté à comprendre l’autre. Les recherches effectuées sur le langage par le Dr Gregory Hickok lui démontraient que ce n’était pas le cas. 

Par exemple, lorsque la zone impliquée dans la production de la parole, soit l’aire de Broca, est endommagée, cela n’entraîne pas nécessairement une difficulté de la compréhension. D’autres exemples appuient cette information. On peut facilement constater qu’une personne atteinte de paralysie peut tout de même comprendre les actes de ceux qui l’entourent. De la même façon, selon les recherches, l’incapacité à exécuter des expressions faciales (par une paralysie du visage) n’empêchera pas leur reconnaissance chez les autres. 

De plus, il a aussi été démontré que des personnes insensibles à la douleur (depuis toujours, à la suite de mutations génétiques) pouvaient tout de même évaluer le degré de souffrance des autres, alors qu’elles ne connaissent pas la souffrance physique. 

Comme elles n’ont aucune référence de sensations douloureuses au niveau de leur cerveau, elles doivent développer d’autres façons de percevoir cette douleur, par exemple en observant l’expression des visages, en utilisant le raisonnement, et possiblement en reliant la souffrance physique de l’autre à leur expérience de souffrance émotionnelle. 

Ces différents cas laissent sous-entendre qu’il n’y a pas que les neurones miroirs qui sont impliqués. 

Ainsi, expliquer des notions complexes de compréhension de l’autre, d’empathie ou de langage par la simple reproduction de l’activité électrique du cerveau par le biais d’un seul système peut sembler réducteur. 

L’entraînement 

Ainsi l’humain peut comprendre des gestes qu’il est incapable de faire, tel le spécialiste de patinage artistique qui décortique des mouvements qu’il n’a jamais fait, reconnaissant le saut à venir en observant les gestes de préparation. Toutefois, c’est le passage à l’action qui permet l’apprentissage, et plus l’entraînement est important, plus le système miroir est activé. En effet, les études montrent des différences d’activation cérébrale intéressantes chez la personne entraînée. Par exemple en comparant l’activation des cerveaux de trois groupes (1 de non-danseur et 2 groupes de danseurs de 2 danses différentes, soit le ballet classique et le capoeira), on peut constater que ce système sera plus activé chez un danseur qui regarderait une personne danser, que chez un non-danseur. Et si la danse regardée est celle que le danseur pratique (danseur de ballet classique qui regarde un danseur de ballet classique) l’activation du cerveau est encore plus grande.De la même façon, l’activité sera plus intense chez un musicien qui écoute de la musique que chez un non-musicien. Ces dernières études nous rappellent que chaque cerveau réagira différemment devant une même scène, selon le développement de chacun, mais l’entraînement semble avoir un effet sur les neurones miroirs. Nous pouvons ici nous rappeler pourquoi certains chercheurs insistent sur l’idée que les macaques utilisés étaient des macaques entraînés.

Un défenseur

Pour sa part, le neurologue Vilayanur Ramachandran est un défenseur des neurones miroirs qu’il qualifie de neurones de Gandhi. Malgré les critiques, c’est à partir de ce mécanisme que ses recherches l’ont mené à un concept de la gestion des douleurs des membres fantômes. Ainsi, que l’interprétation d’une découverte soit vraie ou qu’elle soit fausse cela nous permet d’aller un peu plus loin dans les recherches.

Regarder, imaginer…

Qu’en est-il lorsque j’imagine?

Et bien oui, il semble que l’activation cérébrale du cerveau soit très similaire dans certaines parties du cerveau lorsque j’imagine un objet, une personne ou une situation ou que je les perçois réellement. Cela s’applique aux diverses modalités, soit visuelles, auditives, et motrices. De plus, les situations émotionnelles imaginées activeront les régions du cerveau impliquées au niveau des émotions, presque comme si elles étaient réellement vécues. Alors lorsque vous guider votre client, il faut rester prudent, même si vous ne travaillez qu’avec l’imaginaire, afin d’éviter tout dérapage. Puis, cela nous fait aussi prendre conscience de l’importance de finaliser les rencontres d’une façon positive.

Comme le rôle des neurones semble encore difficile à définir, nous devons rester prudents par rapport à leur rôle en hypnose. Cependant, agir, passer à l’action reste quand même le moteur du changement.

Pour l’instant, on peut toutefois conclure que les neurones miroirs semblent faire partie d’un ensemble extraordinaire et complexe que nous continuons de découvrir.

Quand nous mettons une personne en transe, il est important de se rappeler qu’elle nous confie ce système à l’équilibre fragile. Il faut donc en prendre soin et le protéger en travaillant avec compassion et bienveillance. Une compassion qui est développée avec ou sans les neurones miroirs! 

Références :

Hickok, Gregory, Eight problems for the Mirror Neuron theory of action understanding in monkeys and humans, J Cogn Neurosci.2009 Jul;21(7) :1229-1243

Decety, Jean, Mécanismes neurophysiologiques impliqués dans l’empathie et la sympathie, « Revue de neuropsychologie », vol.2, 2010

Seeing or doing? Influence of visual and motor familiarity in action observation

Lambert, Philippe, Neurones miroirs ou neurones miracles?, ATHENA 336.

Rosier, Florence, Où sont passés les neurones miroirs? Le monde, avril 2015. 

Hypnose et cancer – Rabat

Hypnose et cancer

L’hypnose médicale dans les cancers

Les patients atteints de cancer ont divers besoins psychologiques et médicaux. Ils éprouvent des émotions difficiles telles que la peur, l’anxiété, la colère, des sentiments de désespoir et une faible estime de soi. Les effets secondaires de la chimiothérapie sont également extrêmement difficiles; ils doivent surmonter la douleur, la nausée, la perte d’appétit.

L’hypnose peut avoir un impact positif sur ces symptômes et procurer aux clients un sentiment d’espoir et de soulagement.

Des recherches médicales récentes commencent à découvrir l’efficacité de l’hypnose en tant qu’outil puissant pour gérer le stress, l’anxiété, la douleur et les effets secondaires du cancer. En effet, l’hypnose peut aider à créer de nouveaux mécanismes d’adaptation et à stimuler le processus de guérison.

Selon des recherches récentes, l’utilisation de l’hypnose et de l’auto-hypnose peut améliorer le fonctionnement du système immunitaire

(article Hypnosis in Breast Cancer Care: A Systematic Review of Randomized Controlled Trials par Holger Cramer, Romy Lauche, Anna Paul, 2014).

Le Journal international d’hypnose clinique et expérimentale

a également publié des études qui prouvent l’effet positif de l’hypnose sur la gestion de la douleur et le soulagement du stress.

Pourquoi « l’hypnose médicale » est-elle particulièrement efficace pour aider les clients atteints de cancer?

L’hypnose médicale, est un type d’hypnothérapie appliqué en unifiant la personne. Il vient de la psychothérapie européenne et de la thérapie brève américaine, combinée à une profonde concentration sur l’inconscient

Avec cette conscience élargie, le client se sent plus énergique,

car la transe est plus légère, mais avec tous les mêmes signes de transe. La personne prend pleinement conscience des limites et accède au champ d’information appelé «matrice».

Pendant que les clients décrivent ce qu’ils vivent, l’hypnothérapeute peut les guider afin de transformer et de libérer la racine sous-jacente de la maladie.

La personne prend en charge sa propre guérison, permettant un impact puissant sur le soi tout entier, non seulement sur les plans physique ou émotionnel, mais aussi à un niveau très profond, en se reconnectant avec son soi supérieur.

Le guérisseur intérieur

Par conséquent, la personne atteinte d’un cancer peut devenir proactive et activer ce que nous avons appelé le «guérisseur intérieur» pour stimuler le système immunitaire et libérer les émotions liées à la maladie.

Grâce à l’hypnose, à l’imagerie guidée, une personne peut visualiser son système combattant le cancer, reprogrammer chaque cellule du corps et devenir plus saine.

Grâce à l'hypnose, à l'imagerie guidée, une personne peut visualiser son système combattant le cancer, reprogrammer chaque cellule du corps et devenir plus saine.

Il est essentiel de :

  •     Identifier lors des pré-entretiens avec le client, les traumatismes, les sentiments non résolus de l’enfance, les énergies figées liées à des souvenirs douloureux.
  • Aider les clients à abandonner ces souvenirs douloureux. 
  • Offrez-leur un espoir et une meilleure qualité de vie pendant leur traitement grâce à des suggestions hypnotiques positives pour produire des sentiments de calme et de paix
  • Renforcer le système immunitaire grâce au biodécodage, qui est «l’art de décoder le langage des cellules pour cibler rapidement la guérison cellulaire», Christian Flèche, Institut du biodécodage. L’hypnose peut être utilisée pour identifier les souvenirs ancestraux dans l’ADN non codant
  • Aidez le client à renouer avec son guérisseur intérieur. Pendant la transe hypnotique, le guérisseur intérieur peut apparaître comme un symbole, une personne ou une sensation. Le thérapeute aide le client à activer cette ressource intérieure, à reprogrammer les cellules avec de nouvelles informations et à renforcer le système immunitaire.
  • Utilisez le symbolisme de la lumière: l’énergie du soleil est l’énergie la plus puissante de la Terre. L’utilisation des couleurs, des énergies, de la lumière est essentielle pour améliorer la guérison grâce à des suggestions hypnotiques positives.

L’hypnose peut être un outil thérapeutique très précieux

et offrir une meilleure qualité de vie pendant les traitements contre le cancer en permettant au système immunitaire de fonctionner à sa capacité maximale et en libérant les problèmes non résolus.

Recherche des corrélats neuronaux de la conscience CNC

corrélats neuronaux de la conscience

Les scientifiques empiriques qui étudient la conscience, se préoccupent d’une question au-dessus de toutes les autres: comment concevoir une expérience qui isolera le traitement «conscient» de quelque chose de son traitement «inconscient», de manière à pouvoir étudier le traitement astrocytaire qui sous-tend la conscience – les corrélats neuronaux de la conscience (CNC) – sans inclure par inadvertance un certain nombre d’autres facteurs de confusion? C’est le fondement de la méthode scientifique.

Bien entendu, cela a toujours été l’objectif des études portant sur les centres corticaux de coordination, par exemple en comparant l’activité cérébrale dans des conditions «conscientes» et «inconscientes» (Baars, 1993

Pour que la conscience soit consciente – Hypnose Rabat Maroc

Pour que la conscience soit consciente,

il faut qu’une représentation inconsciente soit traitée par le cerveau dans différentes aires dites d’association qui permettent au sujet d’avoir conscience de ce qu’il perçoit (cinq sens).
 
Mais cette perception n’est traitée que par analogie avec des événements passés, ancrés, mémorisés dans les zones de mémoires implicites et progressivement enfouis…
 

Je pense que la définition de l’hypnose devrait surgir de ce concept. Qui est en fait un phénomène classique de l’Homéostasie.

 
La réaction inflammatoire, la réaction immunologique et d’autres process agissent de la même manière…
 
Donnons un exemple. Un Stimulus X déclenche une émotion. Par analogie ce stimulus X est comparé au stimuli stockés dans des mémoires dites archaïques, et il ordonne l’ordre de fuir ou de faire face et de lutter…
 
Admettons que ce stimulus X apparaisse n fois dans le temps t. La sommation des stimuli enregistre dans des zones mémorisées proches des informations similaires différentes d’un epsilon ou d’un delta ?
 
Ce conglomérat d’informations stockées ancrées, mémorisées et enfouies crée un reflexe disons une manifestation qui pourrait-être :
• « phobique »
• « douloureux »
• « dépressif »
• « excitant »
• Etc. .
 
Maintenant devant un minime stimulus X , l’inconscient transmet à la conscience « la manifestation » qui est par nature d’origine inconsciente. Elle se manifeste… et a la longue perturbe l’individu…
 
Mais toute la conception à partir du stimulus itéré se perd dans la mémoire implicte et la conscience ne prend plus conscience QUE de la manifestation…
 
ET voilà maintenant comment je conçois la définition l’hypnose, c’est une théorie, un postulat qui obéit aux lois générales de physiologie et notamment le syndrome d’adaptation général qui est LA SEULE REACTION de l’économie vivante.
 
L’hypnose est une induction pré-léthargique au cours de laquelle se crée(nt) une ou des stimulation(s) des mémoires implicites entrainant une réminiscence des phénomènes primaires d’un ou des « symptome(s) » conscient(s) ou inconscient(s). Cette résurgence est traitée par des aires intégratrices du cerveau qui analysent les process, les décomposent, les ramènent en unités primaires, que le cerveau comme dans tout processus d’adaptation analyse et cicatrise ad integrum…
 
Bien entendu comme dans tout process humain il peut dépasser son but et entrainer une pathologie propre… Mais qui devrait se résoudre par la même mécanique…

 

APPROCHE & UTILISATION DE L’HYPNOSE, L’HYPNOTHERAPIE à des fins thérapeutiques, pour soulager

Nous considérons l'hypnothérapie comme un processus par lequel nous aidons les personnes à utiliser leurs propres associations mentales, leurs propres souvenirs et leur potentiel de vie pour atteindre leurs propres objectifs thérapeutiques.

Nous considérons l’hypnothérapie

comme un processus par lequel nous aidons les personnes à utiliser leurs propres associations mentales, leurs propres souvenirs et leur potentiel de vie pour atteindre leurs propres objectifs thérapeutiques.

La suggestion hypnotique bénéficie de l’utilisation des capacités et des potentiels

qui existent déjà chez une personne mais qui restent inutilisés ou sous-développés en raison d’un manque de formation ou de compréhension.

L’hypnothérapeute explore soigneusement l’individualité du patient pour déterminer quels apprentissages, expériences et habiletés mentales sont disponibles pour faire face au problème.

Le thérapeute facilite ensuite une approche de l’expérience de la transe dans laquelle le patient peut utiliser ces réponses internes uniques et personnelles pour atteindre des objectifs thérapeutiques.

Notre approche peut être considérée comme un processus en trois étapes :

(1) une période de préparation au cours de laquelle le thérapeute explore le répertoire des expériences de vie du patient et facilite des cadres de référence constructifs pour orienter le patient vers un changement thérapeutique 

(2) l’activation et l’utilisation des compétences mentales du patient pendant une période de transe thérapeutique ;

(3) une reconnaissance minutieuse, une évaluation et une ratification du changement thérapeutique en cours.

Docteur Jean-Victor Belmère

Comment définir le « bien-être » en neurosciences

Ajouter la gratitude dans une « hygiène mentale » est une forme d’intelligence émotionnelle.

4 habitudes peuvent influencer sur notre rapport au bien-être

Suis-je reconnaissant(e) aujourd’hui ? Question  primordiale à se poser tous les jours et si possible soir avant de dormir !

Parce que faire preuve de gratitude active des neurotransmetteurs qui produisent notamment de la dopamine et de la sérotonine.

Penser aux choses pour lesquelles nous pourrions être reconnaissant nous invite à considérer les aspects positifs de la vie.

Et ce n’est pas tant les choses pour lesquelles nous éprouvons de la gratitude qui comptent… mais surtout la mise en marche, le fait de se mettre à la recherche de ses petits moments de bonheur.


Ajouter la gratitude dans une « hygiène mentale » est une forme d’intelligence émotionnelle.

Faire preuve de gratitude envers d’autres personnes a également un effet positif sur les relations que nous entretenons avec les autres et rend les interactions sociales plus plaisantes. Etre reconnaissant même pour les petits gestes du quotidien installe un cercle vertueux dans les toutes les relations que nous pouvons entretenir avec d’autres humains (couple, enfant, famille, collègues, clients, artisans…).

Nommer les émotions douloureuses, désagréables

Dans l’étude IRM « Putting Feelings into Words », des participants ont été invités à regarder des images de personnes dont les visages portaient des émotions visibles et fortes. L’amygdale (centre des émotions dans le cerveau qui détecte et alerte sur les dangers) s’active en fonction des émotions représentées. Mais quand ces mêmes participants ont été invités à nommer les émotions perçues, le cortex préfrontal (centre de décision et de raisonnement du cerveau) s’est alors activé et a réduit l’impact de l’amygdale. En d’autres mots, reconnaître et nommer les émotions en réduit leur impact.

Nommer les émotions est à l’opposé du fait de réprimer, nier ou enfouir les émotions : c’est justement le fait de chercher à supprimer les émotions qui va en augmenter l’impact « tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime ».

Les neurosciences nous invitent donc à stimuler notre  intelligence émotionnelle :

Intelligence émotionnelle
Intelligence émotionnelle
  • identifier les émotions – notamment à travers les sensations corporelles qui alertent sur la présence de telle ou telle émotion
  • comprendre les émotions – on a tendance à confondre le déclencheur (ex : une remarque, une critique) et l’émotion elle-même (ex : la colère, la peur, la tristesse). Par ailleurs, les émotions sont comme des visiteuses qui nous alertent sur un besoin non satisfait et repartent quand le besoin est comblé.
  • exprimer les émotions– mettre des mots sur les émotions les calme et permet de les exprimer de manière acceptable et constructive.  Mais exprimer ses émotions à la bonne personne, au bon moment, de la bonne manière et à la bonne intensité n’est pas facile.

 

Emotions Causes
PEUR / Terreur Danger inconnu / Danger imparrable
COLERE / Rage Frustration, Injustice / Impuissance
TRISTESSE / Douleur Perte / séparation
AMOUR Lien
DEGOUT Nocivité / Perte de confiance, Viol
JOIE Réussite, Rencontres

 

Des méthodes anciennes nous ont largement devancés dans ce domaine : la  méditation consiste justement à accepter les émotions telles qu’elles se présentent sans chercher à les faire passer mais en les accueillant comme des visiteuses inattendues. La pleine conscience propose également d’accueillir les sensations corporelles présentes en les nommant et en ressentant pleinement les manifestations. Notre technique de Thérapie des Émotions Ancrées et Enfouies consiste à mettre en exergue les mots du corps qui s’ex^riment lors des émotions parasitent qui perturbent notre vie

Prendre des décisions

Les neurosciences ont montré que le fait de prendre une décision réduit l’anxiété (en plus d’aider à résoudre les problèmes).

La prise de décisions inclut le fait des créer des intentions, de poser des objectifs, d’élaborer des stratégies pour y parvenir et de réévaluer les options lors de la réalisation. Tous ces processus mentaux sollicitent les mêmes circuits neuronaux du cortex pré frontal. Or, on l’a vu plus haut, le fait de solliciter le cortex préfrontal réduit l’impact de l’amygdale (centre des émotions qui court circuite le raisonnement logique).

Pour autant, la prise de décision n’est pas chose facile. Les neurosciences insistent sur le caractère « suffisamment bon » d’une décision. Il n’est pas nécessaire de chercher à prendre une décision parfaite pour résoudre un problème. Le perfectionnisme est source de stress et sollicite l’amygdale. C’est la prise de décision ferme qui envoie le message au cerveau que les choses sont sous contrôle.

Une décision suffisamment bonne en théorie est presque toujours suffisamment bonne dans les faits !

Par ailleurs, l’action de décider augmente le plaisir ressenti. La prise de décision induit un changement dans les circuits de l’attention et dans la manière dont on se sent par rapport au problème. Cela conduit à une hausse de l’activité de la dopamine, l’hormone de la récompense. Nous nous sentons plus heureux quand ce qui nous arrive de bien est consécutif à une décision que nous avons prise et des actions que nous avons entreprises que lorsque ces événements heureux nous arrivent par « chance » ou par l’intermédiaire de l’action d’autres personnes.

Quand nous sommes confrontés à une décision que nous avons subies ou que nous prenons sous le poids des conventions sociales (« tu devrais faire ça », « on a toujours fait comme ça, « c’est vrai que je devrais… »), le circuit de la récompense n’est pas activé dans le cerveau… c’est même plutôt le circuit du stress qui s’active !

On ne se contente pas de choisir les choses qu’on aime, on aime aussi les choses qu’on choisit !

Faire entrer des gens dans la danse

Nous sommes des animaux sociaux et nous avons besoin des autres pour nous construire.  Nous avons besoin de nous sentir aimés, acceptés, compris par d’autres êtres humains.

Le rejet social a un impact aussi douloureux qu’une blessure physique.

Des neuroscientifiques ont conduit une étude dans laquelle les participants étaient invités à jouer sur un ordinateur : il s’agissait de se renvoyer un ballon mutuellement. Les chercheurs ont expliqué aux participants que des « vraies » personnes recevaient et lançaient le ballon (qu’il ne s’agissait pas juste d’un programme informatique). Il est apparu que ces participants ont ressenti une douleur physique quand les soit disant autres joueurs ont arrêté de jouer le jeu et de renvoyer la balle.

Les relations saines et chaleureuses avec d’autres personnes sont donc partie prenante du bien-être.

Les neurosciences vont même plus loin : le fait de toucher et d’être touché participe à la sécrétion d’hormones du bien-être (à condition que ces gestes soient consentis et respectueux).

Le toucher est très puissant. C’est la première manière de libérer l’ocytocine dans l’organisme. L’ocytocine est l’hormone qui permet aux êtres humains d’avoir de l’empathie, d’aimer. Elle nous déstresse et nous donne confiance : sans confiance en l’autre, l’amour et l’amitié sont impossibles. L’ocytocine joue un rôle essentiel dans toutes les relations humaines.

Les effets de l’ocytocine sont nombreux :

  • Le lien et l’affection

L’ocytocine est la molécule de la relation aux autres, des relations sociales, de l’amitié et de l’amour. L’ocytocine favorise l’empathie et aide les parents à interpréter correctement les signaux émotionnels des enfants. Elle est considérée comme l’hormone du lien et de l’affection.

L’ocytocine aide à décrypter l’expression d’un visage, d’un regard.

  • Un effet anti stress

L’ocytocine a un effet apaisant, anti stress. Elle diminue les réactions de peur et rend la vie plus douce en diminuant l’anxiété et l’agressivité.

Cette fonction anxyolitique de l’ocytocine explique pourquoi les relations empreintes de tendresse sont corrélées avec la santé physique et le bien être. – Catherine Gueguen (Pour une enfance heureuse)

  • Des implications sociales

L’ocytocine rapproche les êtres : elle joue un rôle majeur dans :

  1. la capacité à créer des liens dans une relation en duo ou dans un groupe,
  2. la cohésion des groupes en réduisant l’anxiété et l’appréhension sociale,
  3. la coopération
  • Le renforcement du lien parental

L’ocytocine joue un rôle essentiel dans tous les aspects du maternage et du lien entre la mère et son enfant : apporter de l’affection et du réconfort à l’enfant, prendre soin de lui, l’éveiller, l’aider à grandir.

L’ocytocine augmente de la même façon chez les pères et les mères lors des contacts affectueux avec leurs enfants. Donner de la tendresse à un enfant entraîne une sécrétion d’ocytocine mutuelle (parent et enfants) qui n’est pas liée au sexe du parent s’occupant de l’enfant mais à sa capacité d’affection.

L’ocytocine est sécrétée lors de toute stimulation sensorielle douce :

  • les mots doux
  • les contacts tendres (câlins, massages)
  • les caresses
  • les baisers
  • l’orgasme
  • le simple contact de l’eau chaude

L’ocytocine est également sécrétée sans contact physique lors :

  • d’une relation agréable
  • d’une interaction harmonieuse
  • d’une ambiance chaleureuse
  • une conversation agréable
  • un plaisir partagé
  • un simple échange de regards
  • de l’évocation des êtres que nous aimons

En résumé, les 4 piliers du bien-être selon les neurosciences sont :

  • La gratitude: pour quoi suis-je reconnaissant aujourd’hui ? La quête compte plus que les résultats.
  • L’expression des émotions désagréables: nommer les émotions en réduit l’impact douloureux
  • Les décisions: activement prendre des décisions suffisamment bonnes
  • Les câlins

Tout est connecté chez les humains. La gratitude améliore le sommeil. Le sommeil réduit la douleur physique et émotionnelle et améliore l’humeur. Une meilleure humeur et une meilleure forme réduisent le niveau d’anxiété. La baisse de l’anxiété améliore la concentration et la réflexion. Une meilleure concentration et une meilleure capacité à réfléchir améliorent la prise de décision. La prise de décision rend plus heureux par le sentiment de contrôle sur la vie. La joie de vivre conduit à plus de gratitude et à de meilleures relations sociales, bouclant la boucle du bonheur.

Un exercice de gratitude : envoyer un email, une lettre ou un SMS de gratitude à quelqu’un pour le remercier de quelque chose, même une petite chose et vous enclenchez un cercle vertueux.