Le stress est un mécanisme primitif que l’on peut contrôler
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Nos yeux, nos oreilles, un toucher envoient un éclair à la zone du cortex cérébral qui traite les informations sensorielles. En une nano seconde (moins d’un milliardième de seconde, 10-9 seconde ) le message est transmis au cortex préfrontal qui décortique l’information.
Dans la même fraction de seconde (moins de 10-9 seconde) le système limbique, le vrai centre cybernétique de l’émotion, analyse le signal. Il faut noter que depuis le stimulus initial jusqu’à ce moment cette émotion est traitée comme un signal lambda d’alerte. Comme n’importe quelle agression.
Mais à partit de là, l’hippocampe, les amygdales les qualifient : c’est un plaisir ou c’est un déplaisir. Après cette analyse qui va plus vite qu’un éclair la stratégie est décidée. FUIR ou RIPOSTER ? Et les mécanismes de la réaction sont immédiatement embrayés.
L’hypothalamus balance une série d’alerte au Système Nerveux Central et au Système Nerveux Autonome ou Végétatif via des transmetteurs biochimiques et les systèmes neurovégétatifs, le système sympathique et le système parasympathique entre alors en action et inonde le corps de messages. Ceux-ci sont de nouveau analysés par des centres régionaux et locaux
Il réagit à toute agression (on dit stress = agression = stimulus) en agissant sur la glande surrénale (petite glande endocrinienne située au dessus de chaque rein) et déclenche la recréation d’une substance chimique la noradrénaline ou norépinéphrine composé organique ou hormone adrénergique qui sert à neuro transmettre les informations dans la cellule neurologique ou neurone. La noradrénaline est un précurseur de l’adrénaline
instantanément, dans les glandes surrénales, la production d’adrénaline. On l’appelle aussi l’hormone du stress.
C’est un process général que l’organisme met en jeu pour se défendre ! ON l’appelle le Syndrome d’Adaptation décrit par Selye. Si le stimulus est un virus, une bactérie, un champignon, un simple coup, une coupure, une gifle ou tout autre stimulus l’organisme humain, on parle d’économie systémique va réagir de la même manière. Pourquoi ? Pour une seule chose ! l’être vivant a horreur du déséquilibre (déséquilibre = mort potentielle) et va tout faire pour rétablir cet équilibre on parle d’HOMÉOSTASIE…
L’adrénaline, a une action hormonale, elle est sécrétée par la glande médullo-surrénale c’est-à-dire la zone centrale de la glande surrénale (la zone périphérique secrète les glucocorticoides) , bien qu’elle existe aussi dans le cerveau. La noradrénaline c’est le médiateur chimique des terminaisons nerveuses sympathiques. On parle de synapses qui est à dire le connecteur entre neurone, ou entre neurone et zone effectrice). Adrénaline, noradrénaline et dopamine sont des catécholamines synthétisée à partir d’un acide aminé essentiel que l’organisme ne sait pas produire la phénylalanine
L’adrénaline déclenche des signes physiques. Elle accélère le rythme cardiaque, assèche la bouche, donne la chair de poule ou fait violemment transpirer. Ce sont ces processus somatiques expression de l’agression qui nous permettent de lire l’émotion. À la fois pour comprendre ce qu’elle nous provoque, mais surtout pour nous thérapeute pour l’analyser (on parle de sémiologie = étude des signes) et de la traiter. Mais un autre veilleur est avide de cette symptomatologie, c’est la conscience. C’est elle qui avec habileté utilisée par le thérapeute va guérir l’individu des émotions néfastes (peurs pathologiques, phobies, tendances suicidaires, conduite addictives etc…)
fait tout préserver l’équilibre, l’homéostasie, par le biais de l’acétylcholine, en agissant l’orage cérébral qu’a déclenché l’activité émotionnelle. L’acétylcholine est aussi un neuromédiateur à la fois du SNC (Système Nerveux Central) et du Système Végétatif et notamment parasympathique dont le rôle est de modérer les excès du système sympathique,
Mais les manifestations physiques de l’émotions, l’empreinte psychologique consciente, et les manifestations inconscientes peuvent durer beaucoup plus longtemps !
Cette répétition peut survenir par la répétition des stimuli. Mais plus grave par la pensée, par le subconscient et entretenir un effet de stress. Cette répétition de stress entraine une réitération de ses mécanismes d’adaptation et notamment de la sécrétion des neuromédiateurs dont l’organisme se rassasie et s’enivre. Et alors insconsciemment l’organisme produit ces drogues qui l’enivrent et nous mettent dans un état de stress, d’angoisse, d’anxiété dont nous n’arrivons plus à sortir et nous ne savons pas pourquoi. Et le recours à d’autres drogues, dites médicales, aggravent le processus, on nous rendant dépendants de médicaments…