L’hypnose la plus pratiquée est l’hypnose éricksonienne Dr Jean-Victor Belmère à Rabat
Les chercheurs du Mental Research Institute de Palo Alto
se sont inspirés de l’approche stratégique d’Erickson en la faisant évoluer vers des procédures que l’on peut reproduire, réalisant ainsi des thérapies systémiques et stratégiques brèves.
Maintenant l’hypnose s’exprime dans ce courant des thérapies brèves. Nous considérons, alors, que le motif pour lequel le patient consulte est la conséquence de sa difficulté à opérer un recadrage de la manière dont il perçoit et interprète sa situation à l’instant « t », au présent. L’objectif de la thérapie est alors de permette au patient de reconsidérer les évènements d’un autre point de vue, et donc de change l’angle de visualiser les données de son problème et de ressentir de manière totalement différente les données qui le perturbe.
Le thérapeute s’appuie sur les propres ressources du patient, le patient de manière inconsciente, envisage d’autres solutions.
L’hypnose est va ainsi faciliter le travail thérapeutique.
Les concepts de recadrage et de ressources sont essentiels dans cette approche.
La tâche du thérapeute est de guider le patient vers des solutions à ses problèmes et en aucune façon de les lui faire revivre.
Les « souvenirs » qui surgissent pendant l’hypnose ne constituent en aucun cas une preuve absolue du passé.
L’hypnothérapie n’accorde pas une grande importance au passé, elle est centrée sur le présent et le futur. Mais le passé est exploré à partir du présent, c’est-à-dire en partant de la situation « ici et maintenant ».
Le thérapeute s’intéresse notamment à la façon dont le patient a réussi à résoudre d’autres problèmes antérieurement pour appliquer cette ressource, jusqu’alors inaccessible (i.e. inconsciente), à la situation actuelle, « ici et maintenant »