Protocole contre la dépression – Rabat

Comme vous le savez une dépression (quelque soit sa forme) a toujours une cause profonde.

Cause sur laquelle se sont greffées des manifestations émotionnelles plus ou moins larvées.
Puis un phénomène survient et en réaction la dépression s’exprime

Le Burnout apparait quand les constantes métaboliques ne sont plus en capacité de produire d’une manière équilibrée un certain nombre d’hormones avec une prépondérance de l’adrénaline. Car il n’y a plus de phase de récupération.

Pour ma part, avec plusieurs dizaines d’années d’expérience, j’ai admis qu’anxiolytiques et antidépresseurs ne peuvent pas « guérir » une dépression

Quelque soit son origine (sauf peut-être les petites déprimes saisonnières ou sentimentales brèves, qui guériraient de toute façon).

Ce sont simplement des filtres qui « coupent » quelques manifestations de l’humeur mais sans avoir d’effets thérapeutiques curateurs.

Mon schéma thérapeutique est assez standardisé :

      1. – Obtenir un lâcher-prise réel et établir une confiance profonde thérapeute/patient(e), souvent deux trois séances…
      2. – Enquêter sur la cause profonde afin de la révéler aux mécanismes de réparation mentaux (conscients et inconscients) souvent deux séances
      3. – Travailler sur chaque symptomatologie de façon à les déstructurer pour permettre une prise de conscience (consciente et inconsciente) et un retour à l’état originel ( dans les dépressions très profondes cela peut aller jusqu’à 10, 12 séances)…

C’est avec ce protocole que je sors les déprimés chroniques de leur état de dépression profonde, récurrente et inaccessible…

La partie sensible est la recherche de la cause initiale.

Dans 90% il s’agit d’une mauvaise interprétation par le cerveau d’un(e) enfant d’une situation banale pour un adulte mais dont les conséquences sont cataclysmiques pour un jeune esprit en cours de maturation. Dans 10% des cas il s’agit de causes graves (attouchements, incestes, viols, visualisation de situations très traumatiques etc. etc.) qui paradoxalement sont plus faciles à réparer qu’une cause banale.

Le traitement repose sur l’assiduité du patient et la confiance qui s’établit soignant/soigné

Dr Jean-Victor Belmère