Hypnothérapie à Rabat – Maroc

Docteur Jean-Victor Belmère

Souvent après une longue pratique de la médecine et de la chirurgie,

comme c’est mon cas, on s’interroge sur l’action thérapeutique que l’on a pu avoir après des décennies de pratiques (plus de 40 ans pour moi). Et on se rend compte, que ce soit en chirurgie, ou en médecine, que la manière dont on donne et bien supérieure à ce que l’on donne.

Et bien souvent dans mes discussions avec mes patients dans la préparation d’un acte chirurgical,

j’ai vu, lors de mes explications, le regard se voiler, se figer, les gestes devenant plus rares, plus parcimonieux, le patient se retrouver en hypnose, sans qu’il le sache et sans que je le susse à l’époque. La chirurgie ou l’acte médical devenait plus simple à réaliser et les résultats et leurs suites  beaucoup plus harmonieuses.

Sous l’impulsion de Jean Godin j’ai rapidement utilisé l’hypnose à des fins anesthésiques et analgésiques

pour des interventions chirurgicales ambulatoires en chirurgie de jour ou au cabinet en particulier pour l’ablation de matériel d’ostéosynthèse (AOS). 

Puis après avoir cesser la chirurgie en raison de la perte de l’usage de ma main gauche je me suis intéressé à l’hypnothérapie ou hypnose thérapeutique sous la pression de mon épouse, coach et thérapeute, qui rencontrait des difficultés dans certains cas.

L’HYPNOTHÉRAPIE EST L’APPLICATION DE L’HYPNOSE à un vaste éventail de troubles médicaux et psychologiques.

Avant de pratiquer l’hypnose, il faut avoir reçu une bonne formation en psychothérapie, que l’on soit psychologue, médecin, ou dentiste.

En fait, la formation en psychothérapie et en hypnothérapie est un processus sans fin.

Par bien des aspects, l’hypnose est l’art d’obtenir l’attention du patient et ensuite de communiquer efficacement des idées qui augmentent sa motivation et changent sa façon de percevoir les choses.

Ayant une solide formation en psychiatrie (CES), en biologie humaine (doctorat) et en neurophysiologie (agrégation) je me suis plongé dans l’hypnose thérapeutique avec délectation.

Mon approche a surtout une approche scientifique de neurophysiologiste, de neuro-psychiatre, de neurologue. Et progressivement j’ai développé mes propres outils qui me permettent de faire face à des pathologies très diverses, souvent inaccessibles à la médecine traditionnelle. 

Si mes connaissances en anatomie, en physiologie, en biologie me permettent de visualiser le parcours de la pathologie, il faut bien avouer les mécanismes intrinséques de l’hypnose sont en encore flous. 

L’hypnose marche parfaitement, et « soigne » toute une pathologie inaccessible

à la pharmacopée ou à la « parole » psychanalytique, psychologique ou autre acte « psychiatrique ». C’est le cas des phobies, des TOCs, des Dépressions, des peurs et toutes ces anxiétés, angoisses et crises de panique… et bien d’autres pathologiques qui troublent les comportements de l’être humain comme  les compulsions (onychophagie, trichotillomanie, par exemple), les troubles anxieux et les phobies, les dysfonctions sexuelles et les problèmes relationnels, les troubles de la concentration et de la réussite scolaire ou sportive, les techniques de renforcement du moi pour développer l’estime de soi et l’efficacité personnelle, les troubles du stress post-traumatique, les troubles des personnalités multiples, les patients gravement perturbés (par exemple, borderline, schizophrènes), et d’autres troubles émotionnels. Mais aussi la douleur et l’hypnoanesthésie, la dyslexie, le bégaiement, l’énurésie, le syndrome de de La Tourette, la phobie scolaire, les troubles allergiques et immunitaires et l’asthme.

Dans certains cas, les problèmes et les symptômes sont liés à des facteurs historiques (par exemple, un traumatisme), ou bien ont des fonctions adaptatives ou servent des objectifs qui échappent à la perception consciente. Dans de tels cas, les suggestions et métaphores hypnotiques seront surtout efficaces après un travail d’exploration et de régression en âge (travail d’abréaction).

Une approche intégrative complète de l’hypnose comporte donc l’utilisation de techniques hypnotiques exploratoires et orientées vers la compréhension intérieure (insight) est par contre beaucoup plus difficile de donner des modèles de ces interventions dans un espace relativement limité.

L’hypnose est comme toutes les autres techniques ou modalités médicales ou psychologiques : son efficacité n’est pas égale pour tous les problèmes et tous les patients.

Il est donc d’une importance capitale de ne pas être identifiés en tant qu’«hypnotistes », mais plutôt en tant que psychologues, médecins,  infirmières, anesthésistes, etc., qui utilisons l’hypnose comme l’une de nos modalités d’intervention, parmi nos autres outils cliniques.

En outre, l’éthique nous impose de n’utiliser l’hypnose que pour traiter des problèmes que nous sommes qualifiés à traiter avec des techniques non hypnotiques.

Quand on n’a pas reçu de formation supérieure spécialisée et de supervision pour exercer avec des enfants ou faire de la sexothérapie, il semble contraire à l’éthique de se servir de l’hypnose pour travailler dans ces domaines.

La seule formation à l’hypnose ne nous rend pas aptes à travailler dans des domaines spécialisés qui sont en dehors de nos compétences.

De même, apprendre simplement quelques inductions hypnotiques et chercher ensuite à appliquer des suggestions glanées dans des livres ou des articles.

Comment ? Malgré ma somme de connaissances

médicales, anatomiques, physiologiques, biologiques, fonctionnelles, philosophiques, psychologiques, psychopathologiques je ne sais pas comment et pourquoi… Mais l’hypnose est utilisée pour explorer des fonctions préconscientes et inconscientes, résoudre des problèmes du passé, et utiliser les ressources inconscientes.

Cette façon de travailler s’appuie sur le principe général de l’éclectisme technique  qui encourage l’utilisation de techniques consacrées par l’usage en fonction d’indications et de contre-indications fondées sur l’empirisme et la validation expérimentale plutôt que sur des théories.

L’hypnothérapie, comme la psychothérapie, est encore plutôt du domaine de l’Art et son développement scientifique est à ses balbutiements. Des lignes directrices expérimentales et cependant systématiques et explicites  voient le jour à propos du choix des stratégies et des techniques avec différents patients, et ce processus est en cours de développement

Mais l’hypnose « marche » exceptionnellement.

Les progrès de l’imagerie médicale fonctionnelle et des explorations ciblées sur la fonction cérébrale objectivent des modifications patentes en cours de séances d’hypnose et prouvent que l’hypnose a une action « organique », bien que l’on ne sache pas, encore, comment et pourquoi. 

 

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Le Dr Jean-Victor Belmère  est un clinicien de génie, d’une étoffe et d’un talent rares, et il est devenu l’un des géants du domaine de l’hypnose clinique. Une partie de son mérite réside dans sa capacité à intégrer les contributions pratiques que l’on trouve dans une grande variété d’orientations et d’approches différentes de l’hypnose.

Même si son érudition et ses recherches font avancer notre domaine, le Dr Belmère est avant tout un clinicien de tout premier plan et l’une des rares personnes qui soit capable de concevoir des thérapies adaptées à presque tous les cas. Tous ceux qui travaillent dans ce domaine garderont une dette envers lui pour sa largeur de vue en clinique, son expérience pratique étendue, et sa connaissance approfondie de la question.

« Les hommes m’ont crédité d’un certain génie, mais mon seul génie repose en ceci : quand j’ai un sujet en tête, je l’étudie en profondeur, jour et nuit il est devant mes yeux. J’explore tous ses tenants et aboutissants. Mon esprit en est envahi. Le résultat en est ce que les gens appellent les fruits du génie, quand ce ne sont en réalité que les fruits de l’étude et du travail. »

Thérapies sous Hypnose & PNL bilan de ces deux dernières années – Dr Belmere – Rabat Maroc

Hypnose en Conscience

Thérapies sous Hypnose & PNL, J’ai profité de cette assignation à résidence

Qu’est le confinement pour faire le point sur les thérapies entreprises depuis un peu plus de deux ans ici au Maroc, et leurs indications?

Souvent il y a association de plusieurs symptomatologies ou motifs de consultation. Pour cette raison je n’en n’ai pas dressé des statistiques strictes. 

Motifs généraux :

      • Phobies de toutes sortes,
      • Traumatismes : accident, décès, divorces…
      • dépression exogène,
      • anxiété, crises de panique,
      • stress et mal-être,
      • migraines,
      • insomnies,
      • cauchemars,
      • troubles obsessionnels et du comportement,
      • paralysie,
      • cécité,
      • surdité,
      • aphonie,
      • amnésie,
      • dysphagie,
      • reflux gastro-oesophagiens
      • tics,
      • hoquet,
      • bégaiement,
      • grossesse,
      • préparation préopératoire,
      • accouchement sans douleur,
      • dentisterie,
      • analgésie,
      • anesthésie et suites postopératoires ;

Lutte contre la douleur :

      • Douleur chronique,
      • examens médicaux pénibles,
      • cancer,
      • grand brûlé…
      • soutien durant le traitement du cancer, du sida et autres graves maladies,
      • ichtyose,
      • hémophilie, herpès génital ou labial,
      • leucémie,
      • diabète,
      • vaginisme,
      • frigidité,
      • anorgasmie,
      • dysménorrhée et aménorrhée,
      • impuissance,
      • éjaculation précoce,
      • infertilité,
      • énurésie,
      • coprorésie,
      • rétention urinaire,
      • pollakiurie,
      • excès de poids,
      • onychophagie,
      • boulimie,
      • anorexie,
      • toxicomanie,
      • tabagisme,
      • alcoolisme,

Maladies de la peau :

      • névrodermite,
      • psoriasis,
      • prurit,
      • verrues,
      • acné,
      • zona,
      • eczéma,
      • urticaire,
      • calvitie…
      • allergies ponctuelles ou chroniques,
      • asthme,
      • hypertension artérielle,
      • problèmes de vue,
      • troubles gastro-intestinaux,
      • problèmes de croissance (taille, seins),
      • syncopes, maladie de Raynaud,
      • hyperhydrose,
      • personnalité fractionnée,
      • procrastination,
      • hypocondrie,
      • manque de confiance en soi,
      • entraînement à la concentration, à la performance : sport, études, examens,
      • réorientation professionnelle ou personnelle,
      • prise de décision importante, dilemme, etc.

Les maladies lourdes, en association avec le traitement médical

type cancer, aux origines souvent existentielles (en complément du traitement médical),

Les problèmes d’ordre physique

à répétition et de cause inexpliquée (céphalée, mal de dos, mycoses, cystite et autres somatisations),

Les effets du patriarcat

(femmes qui se sous-estiment, qui n’ont pas de goût à la vie, qui restent en arrière-plan, derrière leur mari, qui souffrent de non-reconnaissance, etc.),

Les problèmes d’identité (y compris d’ordre sexuel),

      • les femmes trop « solaires » (coupées de leur féminin) et
      • les hommes trop « lunaires » (coupés de leur masculin),
      • orientation sexuelle, 
      • mal-être existentiel,
      • tristesse ou sentiment d’impuissance chronique,
      • sensation d’être dissocié, coupé du corps, de ses émotions et sentiments,
      • excès d’esprit d’analyse,
      • rumination,
      • loyautés familiales,
      • rancœur,
      • deuil,
      • être (ou se croire) toujours victime, prisonnier d’une situation, critiqué ou jugé par les autres,
      • timidité,
      • agressivité,
      • colères,
      • hyperactivité,
      • besoin de multiplier les relations affectives sans lendemain,
      • peur de l’abandon,
      • tendances suicidaires,
      • dialogue intérieur négatif dévalorisant, rabaissant,
      • impossibilité de construire un couple ou de maintenir un couple,
      • problèmes de couple,
      • infertilité psychologique,
      • échecs personnels ou professionnels à répétition,
      • sensation d’être transparent, inintéressant,
      • trop grande naïveté,
      • crédulité,
      • pessimisme,
      • sentiment d’injustice,
      • d’infériorité,
      • dépression endogène,
      • besoin de trouver sa voie,
      • manque de créativité,
      • perte du goût de la vie,
      • excès d’attente par rapport aux autres,
      • besoin excessif d’attirer l’attention, etc.

Nombre des troubles cités sont plus avantageusement et durablement traités grâce aux procédés l’hypnose en conscience que nous avons développé,  qui tient davantage compte de la psychologie profonde, de l’histoire de vie et des mécanismes émotionnels de la personne.