Scientifiquement l’état d’hypnose est définie – Dr Belmère – Rabat

PETITES PRÉCISIONS SUR L’ÉTAT HYPNOTIQUE permises par l’IRM fonctionnelle

L’ÉTAT D’HYPNOSE est définie neuro scientifiquement par une modification de l’activité cérébrale bien visible en IRMf

Par une diminution de l’activité des régions du cerveau associées à la vigilance et à la conscience de soi, et une augmentation de l’activité dans les régions impliquées dans l’imagerie mentale et la suggestion.

L’hypnose implique des changements dans la façon dont le cerveau traite l’information et modifie la perception et les réponses comportementales.

Les régions du cerveau associées à la vigilance et à la conscience de soi

comprennent le cortex préfrontal dorsolatéral, le cortex cingulaire antérieur, le cortex pariétal supérieur et le système réticulaire activateur ascendant.

Ces régions jouent un rôle essentiel dans le maintien de l’état de vigilance, l’attention sélective, la conscience de soi et la régulation des processus cognitifs.

Lors de l’induction de l’hypnose, on observe une diminution de l’activité dans ces régions, ce qui peut contribuer à l’état de relaxation profonde et à la réceptivité accrue aux suggestions hypnotiques.

Les régions du cerveau impliquées dans l’imagerie mentale et la suggestion

comprennent le cortex préfrontal ventromédian, le cortex cingulaire postérieur, le cortex pariétal inférieur et les régions du système limbique, telles que l’amygdale et l’hippocampe.

Ces régions sont responsables de la création et de la manipulation d’images mentales, de la régulation des émotions et de la mémoire, ainsi que de la modulation des réponses comportementales en fonction des suggestions reçues.

Lors de l’état hypnotique, ces régions peuvent présenter une augmentation de l’activité, ce qui facilite la visualisation et l’expérience subjective de la suggestion hypnotique.