Ma définition de l’hypnose by Jean-Victor Belmère Rabat

Pour que la conscience soit consciente, il faut qu’une représentation inconsciente soit traitée par le cerveau dans différentes aires dites d’association qui permettent au sujet d’avoir conscience de ce qu’il perçoit (cinq sens). Mais cette perception n’est traitée que par analogie avec des événements passés, ancrés, mémorisés dans les zones de mémoires implicites et progressivement enfouis…

Je pense que la définition de l’hypnose devrait surgir de ce concept.

Qui est en fait un phénomène classique de l’Homéostasie. La réaction inflammatoire, la réaction immunologique et d’autres process agissent de la même manière…

Donnons un exemple.

Un Stimulus X déclenche une émotion. Par analogie ce stimulus X est comparé au stimuli stockés dans des mémoires dites archaïques, et il ordonne l’ordre de fuir ou de faire face et de lutter…

Admettons que ce stimulus X apparaisse n fois dans le temps t. La sommation des stimuli enregistre dans des zones mémorisées proches des informations similaires différentes d’un epsilon ou d’un delta ?

Ce conglomérat d’informations stockées ancrées, mémorisées et enfouies crée un reflexe disons une manifestation qui pourrait-être :

      • « phobique »
      • « douloureux »
      • « dépressif »
      • « excitant »
      • etc.

Maintenant devant un minime stimulus X , l’inconscient transmet à la conscience « la manifestation » qui est par nature d’origine inconsciente.

Elle se manifeste… et a la longue perturbe l’individu…

Mais toute la conception à partir du stimulus itéré se perd dans la mémoire implicite et la conscience ne prend plus conscience QUE de la manifestation…

ET voilà maintenant comment je conçois la définition l’hypnose, c’est une théorie, un postulat qui obéit aux lois générales de physiologie et notamment le syndrome d’adaptation général qui est LA SEULE REACTION de l’économie vivante.

L’hypnose est une induction pré-léthargique au cours de laquelle se crée(nt) une ou des stimulation(s) des mémoires implicites entrainant une réminiscence des phénomènes primaires d’un ou des « symptome(s) » conscient(s) ou inconscient(s). Cette résurgence est traitée par des aires intégratrices du cerveau qui analysent les process, les décomposent, les ramènent en unités primaires, que le cerveau comme dans tout processus d’adaptation cicatrise ad integrum…   

Bien entendu comme dans tout process humain il peut dépasser son but et entrainer une pathologie propre… Mais qui devrait se résoudre par la même mécanique…