L’hypnose analgésique ou hypnoanalgésie à Rabat

De nos jours, on constate indéniablement un regain d’intérêt pour l’hypnose dans le monde médical, non plus en opposition avec la science, mais appuyé cette fois par le développement des neurosciences, de la clinique et de la pratique médicale.

En effet, les techniques d’exploration cérébrale valident la fiabilité de l’analgésie hypnotique en démontrant son intervention sur l’activité cérébrale qui sous-tend l’expérience normale de la douleur (voir Jamieson, 2007).

Ces travaux soulignent l’utilité de l’hypnose non seulement comme méthode thérapeutique mais aussi en tant qu’outil de recherche permettant de préciser les mécanismes de la perception de la douleur et d’explorer les états de conscience.

Les résultats issus de l’imagerie cérébrale fonctionnelle tendent à confirmer la thèse selon laquelle les participants hypnotisés ne se contentent pas de satisfaire aux suggestions de leur thérapeute mais sont dans un état neurologique particulier.

Même si, aujourd’hui encore, les mécanismes de l’hypnose ne sont pas bien compris, les manifestations de l’activité cérébrale révèlent un état de conscience modifiée.

De plus, l’efficacité de cette technique est actuellement bien connue pour soulager les douleurs physiques et éviter ainsi les anesthésies médicamenteuses et chroniques (Faymonville, Joris et al. 2005).