Hypnothérapeute de formation médicale et les autres
La Dichotomie dans le Domaine de l’Hypnose : Un Appel à la Prise de Conscience et à l’Examen Critique
Dans le domaine de l’hypnose, il existe une dichotomie marquée. D’un côté, nous avons des praticiens qualifiés, issus du secteur médical ou de la santé, dotés d’une expérience clinique rigoureuse et d’une base solide en études scientifiques et en communications. De l’autre, se trouvent des praticiens « certifiés » qui émergent d’une prolifération d’écoles d’hypnose, souvent sans saisir pleinement la profondeur ou la subtilité de la pratique. Cet article vise à mettre en lumière cette dichotomie et appelle les patients ou clients potentiels à être conscients et à interroger les véritables qualifications de leurs praticiens.
Hypnothérapeutes qualifiés : Les piliers de l’hypnothérapie authentique – Hypnose Médicale Clinique
Les praticiens qualifiés ont généralement un haut niveau d’éducation (niveau licence +5 à +12, voire +15 ans) et des décennies d’expérience clinique rigoureuse. Ils sont souvent associés au secteur médical ou de la santé et possèdent une solide base en études scientifiques et en communications. Leur pratique repose sur des connaissances modernes et actualisées, avec un accent mis sur le développement de compétences cliniques authentiques adaptées à chaque individu.
Hypnologues ou Hypnotistes « certifiés » : Le résultat d’une prolifération non régulée
À l’autre extrémité du spectre, se trouvent les praticiens « certifiés ». Ces individus sortent souvent d’une prolifération d’écoles d’hypnose qui manquent d’un cadre de référence officiellement approuvé et qui n’exigent pas un niveau de compétence particulier. Ces écoles peuvent attirer des personnes qui finissent par consacrer beaucoup de temps à la promotion commerciale de leurs services sur les réseaux sociaux.
Le risque de commercialisation
Cette expansion rapide et parfois opportuniste de la formation en hypnose a ouvert la porte à une commercialisation excessive. Des techniques obsolètes sont souvent vendues à un public crédule, diluant la qualité de la pratique hypnothérapeutique. L’enseignement se concentre sur des techniques standardisées plutôt que sur des bases scientifiques et le développement de compétences cliniques authentiques adaptées à chaque individu.
Une exception les praticiens formés par des professionnels de santé
Et même parmi les hypnothérapeutes « certifiés », il est essentiel de distinguer ceux qui ont reçu une formation dispensée par des professionnels de la santé de ceux qui ont été formés par des formateurs souvent issus d’une reconversion après des échecs professionnels. Cette différence est cruciale, car la qualité de la formation influence directement la compétence du praticien et la rigueur de son approche. Les professionnels de santé apportent une expertise clinique et une compréhension approfondie du fonctionnement psychologique et physiologique, tandis que certaines reconversions peuvent manquer de ce niveau d’expertise, ce qui peut affecter la qualité des soins prodigués.
Un appel à la prise de conscience et à l’examen critique
Il est crucial que les patients ou clients potentiels soient conscients de cette dichotomie et interroge les véritables qualifications de leurs praticiens. Être inscrit dans un annuaire ou appartenir à un groupe Facebook ou à un autre réseau social ne constitue pas nécessairement un gage de sérieux et de compétence. Il est essentiel d’examiner les qualifications, l’expérience et la crédibilité du praticien avant de s’engager dans une séance d’hypnothérapie.
Questions clés à poser
- Quel est le parcours éducatif du praticien ?
- Combien d’années d’expérience clinique possède-t-il ?
- Sur quelles études scientifiques ou communications fonde-t-il sa pratique ?
- Se concentre-t-il sur des techniques standardisées ou adapte-t-il son approche à chaque individu ?
En conclusion, le domaine de l’hypnose est marqué par une dichotomie significative entre praticiens qualifiés et praticiens « certifiés ». Cette dichotomie, alimentée par la prolifération non régulée des écoles d’hypnose et la commercialisation de la pratique, constitue un risque pour la qualité de la pratique hypnothérapeutique. Il est crucial que les patients ou clients potentiels soient conscients de cette dichotomie et examinent les qualifications de leurs praticiens. L’accent doit toujours être mis sur le parcours éducatif, l’expérience clinique, les bases scientifiques et l’approche individualisée du praticien.