Placebo/nocebo – Rabat Maroc

Placebo ? Nocebo ?

Effet placebo, nocebo ?

Le placebo est un traitement ou un médicament utilisé dans les recherches qui peut être donné sous différentes formes telles pilules sucrées, injection d’eau salée ou même fausses interventions chirurgicales. Celui-ci n’a en principe aucun effet biologique possible, mais il permet de comparer les effets réels d’un traitement à l’effet placebo. 

L’effet placebo :

est une amélioration positive à la suite d’un traitement inactif. Selon les recherches sur ce phénomène, les croyances, les émotions positives, la motivation, les attentes, la confiance dans le traitement et la relation développée avec l’intervenant (qu’il soit médecin, chaman, acupuncteur, homéopathe…) permettent à la personne de mobiliser ses ressources intérieures et de développer un processus d’autoguérison. D’autres facteurs pourront influencer cet effet, dont le coût, la grosseur ou la couleur du médicament et ce, toujours en lien avec les croyances de la personne et ses références personnelles et sociales. 

L’effet nocebo :

Contrairement à l’effet placebo, l’effet nocebo crée des symptômes dommageables chez le patient, et ce même s’il ne devrait, en principe n’y avoir aucune incidence négative. 

Dans les deux cas, les résultats peuvent être créés à partir d’une substance complètement inefficace ou les effets d’un traitement peuvent être simplement accentués positivement (effet placebo) ou négativement (effet nocebo). 

Prendre note que ces effets peuvent aussi se développer dans des contextes autres que la médication. Une personne peut développer des symptômes, connus ou qui ont été médiatisés, d’une maladie avec laquelle elle croit avoir été en contact, en est un exemple. 

Ainsi, dans le contexte qui nous intéresse, pour un client, selon la façon dont le médecin ou son entourage parle de la maladie, de la guérison possible, des symptômes, de l’efficacité des médicaments, etc., cela peut avoir une grande influence sur le déroulement positif ou négatif de ce qui va se passer par la suite, d’où l’importance, lorsque c’est négatif, d’aller désactiver, si on peut appeler cela ainsi, les mémoires associées.