Nous sommes des êtres biochimiques et psychologiques – Hypnose Maroc Rabat
Depuis une vingtaine d’années, la science avance sur les connaissances que nous avons sur le cerveau.
Longtemps le courant psychanalytique, très puissant en France, nous a expliqué que nos comportements avaient des raisons « psychologiques ». Or, nous savons maintenant, grâce au développement des études scientifiques sur les autistes que ceux-ci ont des déficiences neurologiques et qu’ils ne peuvent pas regarder leurs parents dans les yeux alors que les psychanalystes nous disaient qu’ils ne « voulaient » pas et que le lien avec la mère était rompu !
Il suffit d’avoir fait une dépression dans sa vie pour savoir que « vouloir n’est pas pouvoir »
contrairement au proverbe et à l’ouvrage « Vouloir c’est pouvoir » de Raymond Hull3 en 1979.
Au travers des siècles, la connaissance de la nature et des causes de la dépression a évolué, bien que sa compréhension soit à ce jour incomplète et encore sujette à discussion. Les causes qui ont pu être proposées incluent des facteurs biologiques, psychologiques et psychosociaux ou environnementaux.
La plupart des théories biologiques se concentrent sur les neurotransmetteurs, des molécules naturellement présentes dans le cerveau qui permettent la communication chimique entre neurones. Les neurotransmetteurs comme la sérotonine, la noradrénaline et la dopamine sont plus particulièrement étudiés.
On peut donc, dans ce cas, agir de plusieurs façons :
Sur le biologique, en allant voir un psychiatre qui prescrira des antidépresseurs mais nous savons aujourd’hui que l’utilisation à long terme et l’abus de certains médicaments et substances peuvent favoriser ou aggraver les symptômes dépressifs.
Sur le psychologique, en allant voir un psychothérapeute pour travailler sur sa personnalité, la communication interpersonnelle et toute forme d’apprentissage.
Sur l’un et/ou l’autre, en fonction de son désir de faire de cet événement douloureux un apprentissage. En effet, nous savons maintenant, grâce aux nouvelles technologies médicales (scanner et IRM) que, pendant ce temps, des connexions neuronales peuvent se réorganiser. Des psychologues en viennent donc à penser que certaines personnes ont « besoin » de cet épisode de vie pour envisager un changement important voire vital.
Mais la dépression peut être causée directement par des lésions du cervelet. On comprend bien que, dans ce cas, seule une prise en charge médicale sera efficace.
On peut attribuer à nos modes de fonctionnement des explications psychologiques mais parfois ce n’est pas le cas : c’est ce que nous ont fait découvrir les neurosciences.
Il y a des dérèglements biochimiques qui sont propres à certaines personnes et qui ne nécessitent pas un accompagnement psychologique, exemple en cas de maladie de Parkinson, d’Alzheimer, d’autisme…
Nous sommes des êtres biochimiques et psychologiques.
Tout est lié, nos comportements ne sont pas que « psychologiques » et la psychologie influence aussi la biochimie.