Les femmes fortes
Pourquoi les femmes les plus fortes sont les plus fatiguées
On les appelle “fortes”.
Parce qu’elles tiennent.
Parce qu’elles encaissent.
Parce qu’elles avancent sans se plaindre.
Ce sont celles qui organisent tout, rassurent tout le monde, anticipent, gèrent, portent, soutiennent, réparent.
Ce sont aussi celles qui, le soir, s’effondrent parfois en silence.
Pas en larmes visibles.
En fatigue profonde.
Une fatigue qui ne disparaît ni avec le sommeil, ni avec les vacances, ni avec le temps.
La fatigue des femmes fortes n’est pas une faiblesse
Contrairement à ce que l’on croit, cette fatigue n’est pas un signe de fragilité.
C’est un signe de surcharge.
Une surcharge mentale.
Une surcharge émotionnelle.
Une surcharge existentielle.
Les femmes les plus fortes sont souvent celles :
- qui prennent tout sur elles
- qui n’aiment pas demander de l’aide
- qui pensent devoir “gérer” sans faillir
- qui ont appris très tôt à se débrouiller seules
- qui culpabilisent dès qu’elles pensent à elles
- qui minimisent leur propre douleur
Elles sont fortes par nécessité, pas par confort.
Ce que personne ne voit
On voit une femme solide.
Mais ce que l’on ne voit pas, c’est :
- les nuits hachées
- les pensées qui ne s’arrêtent jamais
- l’inquiétude constante
- les décisions prises seule
- les émotions ravaler
- le corps qui dit stop alors que l’esprit insiste
Beaucoup de femmes arrivent en consultation en disant :
“Je n’ai pas de raison d’aller mal.”
Et pourtant, le corps, lui, ne ment jamais.
Il exprime ce que le cœur tait.
Il révèle ce que la volonté ignore.
Il s’effondre quand la conscience refuse.
La charge mentale : ce poids invisible
Les femmes ne portent pas uniquement des responsabilités.
Elles portent la continuité du monde domestique, émotionnel et relationnel.
Elles pensent pour les autres.
Elles prévoient pour les autres.
Elles ressentent pour les autres.
Elles sont souvent :
- le pilier invisible de la famille
- la régulatrice émotionnelle du foyer
- la mémoire des dates, des rendez-vous, des problèmes
- la gestionnaire des conflits
- la rassurante officielle
Et ce travail psychique ne s’arrête jamais.
Pas le week-end.
Pas la nuit.
Pas en vacances.
Quand le corps n’en peut plus
À force de “tenir”, le corps commence à flancher.
Cela ne ressemble pas toujours à une dépression.
Cela ressemble souvent à :
- une fatigue chronique
- des douleurs diffuses
- des troubles du sommeil
- une irritabilité inhabituelle
- une perte de désir
- des troubles digestifs
- de l’anxiété sourde
- une sensation de vide
- une perte de sens
Beaucoup de femmes croient qu’elles ont “un problème dans la tête”.
En réalité,
c’est souvent le corps qui crie parce que la tête ne sait plus dire non.
Forte… jusqu’à quand ?
Être forte, ce n’est pas s’oublier.
Mais beaucoup de femmes ont appris que :
“Tenir, c’est une valeur.”
Elles ont intégré que s’arrêter, ralentir ou demander de l’aide serait un échec.
Alors elles tiennent jusqu’à :
- l’épuisement
- la rupture intérieure
- le désenchantement affectif
- la perte de joie
- parfois la maladie
Ce n’est pas le stress qui les détruit.
C’est l’obligation intérieure de toujours tenir.
Une vérité essentielle à comprendre
Tu n’es pas fatiguée parce que tu es faible.
Tu es fatiguée
parce que tu as été forte trop longtemps
sans être soutenue.
Tu as porté plus que ce qu’un être humain devrait porter seul.
Ce dont les femmes fortes ont réellement besoin
Pas de conseils en plus.
Pas de méthodes miracles.
Pas de “pensée positive”.
Ce dont elles ont besoin :
- d’un espace où elles n’ont pas à être fortes
- d’un lieu où elles n’ont rien à prouver
- d’un accompagnement qui respecte leur rythme
- d’une écoute sans jugement
- d’une autorisation à exister autrement que “par la fonction”
Elles n’ont pas besoin d’être réparées.
Elles ont besoin d’être autorisées à respirer.
Et maintenant ?
Ce texte n’est pas là pour te culpabiliser.
Il est là pour que tu comprennes une chose :
Si ton corps est fatigué…
si ton moral flanche…
si tu n’as plus envie…
si tu te sens vide…
Ce n’est pas une défaillance.
C’est un message.
Et ce message dit souvent :
“Tu portes trop.
Tu aides trop.
Tu donnes trop.
Tu t’oublies trop.”
Une phrase à retenir
« Tu n’as pas été créée pour survivre. »
« Tu as été créée pour vivre. »
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Dr Jean-Victor Belmère
Secrétariat Tél et Whatsapp : +212 666 583 866


