« « Je vais bien… mais je suis épuisée » by Dr Jean-Victor Belmère

Le stress invisible des femmes marocaines modernes

Thème : La fatigue invisible – Reconnaissance émotionnelle & Déculpabilisation

Objectif : Ce que je ressens a un sens

« Tu dis que ça va… mais ton corps dit autre chose »

• Tu souris.
• Tu assures.
• Tu continues.

 

Et pourtant, au fond de toi, quelque chose fatigue profondément.

Pas une fatigue qui disparaît avec une nuit de sommeil.

Une fatigue nerveuse. Silencieuse. Continue.

Beaucoup de femmes marocaines entre 30 et 45 ans vivent ce paradoxe :

“Extérieurement, tout va bien. Intérieurement, je suis épuisée.”

Et cette fatigue-là, personne ne la voit.

 

Ce n’est pas de la faiblesse. C’est un système nerveux saturé.

 

• Tu n’es pas “trop sensible”.
• Tu n’es pas “fragile”.
• Tu n’es pas “ingrate”.

 

Tu es surchargée neurologiquement.

 

Ton cerveau est resté trop longtemps en mode :

• vigilance,
• responsabilité,
• anticipation,
• contrôle,
• adaptation permanente.

 

Quand le système nerveux ne redescend jamais vraiment, il s’épuise.

Et cette fatigue ne se repose pas avec du café, des vacances rapides ou du “faut tenir”.

 

En hypnothérapie médicale, on observe très clairement ce type de tableau : un cerveau brillant, performant, mais bloqué en mode survie, incapable de retrouver spontanément un véritable état de repos neurophysiologique.

 

La femme moderne porte plus qu’on ne le croit

Aujourd’hui, beaucoup de femmes marocaines portent plusieurs vies en une seule :

• le travail,
• la maison,
• les enfants,
• la famille élargie,
• la pression sociale,
• les attentes,
• la performance,
• la culpabilité de ne jamais faire assez.

 

Tu es forte, oui.

Mais à force d’être forte… tu t’oublies.

 

Dans une pratique clinique de plusieurs décennies, exercée sur différents continents, on constate toujours la même chose : ce sont souvent les femmes les plus solides en apparence qui arrivent les plus épuisées intérieurement.

Quand le corps commence à parler

Le stress invisible finit toujours par devenir visible :

• fatigue chronique,
• troubles du sommeil,
• douleurs sans cause claire,
• palpitations,
• oppression dans la poitrine,
• boule dans la gorge,
• anxiété diffuse,
• irritabilité,
• pertes de concentration.

Ce ne sont pas des caprices.

Ce sont des signaux biologiques.

Ton corps ne t’attaque pas.

Il t’alerte.

Et c’est précisément sur ce langage du corps que travaillent les approches de régulation comme l’hypnothérapie clinique : non pas en forçant l’esprit, mais en réapprenant au système nerveux la sécurité.

 

Le piège de la culpabilité

Beaucoup de femmes se disent :

• “Je n’ai pas le droit d’être fatiguée.”
• “D’autres vivent pire.”
• “Je dois tenir.”
• “Ce n’est pas si grave.”

Mais minimiser ce que tu ressens n’a jamais guéri personne.

• Ton ressenti est légitime.
• Ton épuisement a une cause.
• Ton stress n’est pas imaginaire.

Dans toute pratique thérapeutique sérieuse et expérimentée, la première étape reste toujours la même : faire tomber la culpabilité, car un système nerveux culpabilisé ne peut pas se réguler.

 

Ce que tu ressens a un sens

Ton stress n’est pas un défaut de personnalité.

C’est un mécanisme de survie devenu permanent.

 

Ton anxiété n’est pas une faiblesse.

C’est un signal de surcharge.

 

Ta fatigue n’est pas de la paresse.

C’est une dette neurologique.

 

Et bonne nouvelle :

• Le système nerveux peut réapprendre le calme.
• Le corps peut retrouver la sécurité.
• L’apaisement est un processus, pas un miracle.

L’hypnothérapie pratiquée à haut niveau d’expérience agit précisément à cet endroit : non pas au niveau des conseils, mais au niveau des automatismes profonds du cerveau et du système neurovégétatif.

 

Tu n’as pas besoin de te battre pour aller mieux

Tu n’as pas besoin d’être plus forte.

Tu as besoin d’être plus en sécurité intérieurement.

L’apaisement ne passe pas par la lutte.

Il passe par la régulation.

Et cela s’apprend.

Dans l’accompagnement par un praticien expérimenté, le travail ne consiste pas à “parler plus”, mais à permettre au corps de sortir du mode survie, parfois installé depuis l’enfance, parfois depuis des années.

 

En conclusion

Si tu te reconnais dans ces mots, retiens ceci :

• Tu n’es pas cassée. Tu es surchargée.
• Tu ne manques pas de force. Tu manques de repos nerveux.
• Tu n’es pas faible. Tu es humaine.

 

Et ce que tu ressens… a un sens.

N’hésitez pas à me contacter si vous êtes de ce cas : Dr Jean-Victor Belmère
Secrétariat Tél et Whatsapp : +212 666 583 866

 

 

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