L’émotion est un processus complexe et intense
l’émotion est déclencée par un stimulus sensoriel qui induit des modifications physiologiques, expressives et une perception de ceux-ci.
L’émotion est un mouvement combiné
d’une réaction physique, psychologique, centrale, périphérique, endocrinienne pour faire face à une situation qu’elle soit nouvelle ou connue mais qui est interprétée par les mécanismes cérébraux. Elle est déclenchée par une perception sensoriel (cinq sens), qui est physique, analysée par les centres corticaux (SNC) qui vont renvoyer des signaux d’adaptation à la situation, mais ceux-ci seront modulés par une interprétation psychologique du stimulus et pourront engendrés des réponses végétatives du système nerveux autonome (SNA) et des réponses endocriniennes (hormones et phéromones)
Sur le plan cybernétique l’émotion
est considérée comme n’importe quel stress et le cerveau va tenter d’envoyer une réponse adaptée pour conserver son intégrité, son Homéostasie.
L’émotion a des réactions hétéroclites :
– motrices (action sur la tonicité musculaire, tremblements, …),
– comportementales (plaisir, excitation, sidération, agitation, fuite, agression…), avec des modifications faciales et vocales
– physiologiques (pâleur, rougissement, sudation, accélération du rythme cardiaque, troubles du rythme palpitations, sensation de nausées, vertiges, malaise…),
– c’est la combinaison de ces réactions qui rend l’émotion si diverse et idiosyncrasique ( particulière à chaque individu), à chaque émotion correspond telles modifications pour un individu et différentes pour un autre.
L’émotion peut-être :
– archaïque ou primaire, c’est-à-dire acquise et transmise par l’hérédité.
Le premier principe de Darwin, explique comment une réaction émotionnelle adaptée va devenir au fil de l’évolution, innée et réflexe
– cognitive (venant du cortex)
– inconsciente (venant du système limbique – agmydales).
L’évaluation de l’émotion est toujours subjective, inhérente à chaque individu
Elle dépend de la perception et des inférences que fait un individu d’une situation. L’évaluation, c’est à dire l’analyse du stimulus initial, n’a pas lieu qu’une seule fois, elle se répète dans un processus permanent qui permet de se réadapter à l’émotion initiale et à ses variantes.
De plus il n’existe pas un nombre restreint d’émotions (colère, joie, peur, tristesse, dégoût…).
Le processus émotionnel est un mix de fluctuations d’états émotionnels. Il existe des mix d’adaptation plus fréquents chez tel individu qui reflète ses habitus. Ainsi des réactions comme le combat ou la fuite sont universelles et on constate que les émotions associées, la colère et la peur, existent dans toutes les espèces. Et ceci d’une manière inconsciente, réflexe, archaïque…